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Pourquoi voulons-nous être libres ?

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« Problématique Être libre c'est être capable et habilité à prendre des décisions pour soi même.

C hacun aspire à la liberté, la déclaration des droits de l'homme nous accorde dès la naissance et sans distinction une liberté en droits.

A insi pour tout un chacun elle doit être un état auquel nous aspirons naturellement, l'oppression est vue comme un négation des droits naturels de l'homme, l'homme doit naître libre.

A insi il paraît surprenant de se demander pourquoi nous voulons être libre.

Être libre suppose t il un danger que nous devrions craindre? Qu'est ce qui dans la liberté peut nous pousser à nous demander pourquoi nous la désirons? Pourquoi nous interroger sur l'acquisition de la liberté si nous considérons qu'elle nous est acquise dès la naissance? Pour Sartre "C e que nous nommons liberté, c'est l'irréductibilité de l'ordre culturel à l'ordre naturel." La liberté reste donc inaliénable à l'homme.

Le droit positif ne fait qu'appliquer ce que la nature nous accorde.

C ependant être libre c'est également être responsable.

Si je suis libre, c'est que je suis confronter à des choix et que je dois les assumer.

Le déterminisme n'est plus, tout ce qui m'arrive ne dépend que de moi.

Ainsi la responsabilité ne fait elle pas peur )à l'homme? Être libre n'entraîne t il pas une angoisse du choix face à tus les possibles? C omment pouvons nous vouloir être libre si c'est à condition d'être seul face à tous les évènements, si c'est n'avoir plus de sens prédéterminé et aucune ligne directrice qui puisse nos guider? Être libre n'entraîne t il pas la chute de tous nos idéaux? PLAN I Je suis condamné à être libre Pour Sartre l'homme est libre par nature.

Le destin, le déterminisme, l'essence prédéterminante ne sont plus.

La liberté est donc un droit de la nature qui ne se veut ni bon ni mauvais.

La liberté c'est ce que l'on fait, l'homme se retrouve face à lui même nos croyances sont anéanties, plus aucun déterminisme, plus de sens préexistant la vie.

L'homme se retrouve seul, cela signifie que la morale ne peut nous contraindre à quoi que ce soit je parfaitement libre d'agir selon mes propres projets, je suis seul décideur de ma vie ; Sartre « il n'y a pas de liberté donnée; il faut se conquérir sur les passions, sur la race, sur la classe, sur la nation et conquérir avec soi les autres hommes.

» Condillac, T raité des animaux "Je veux, ne signifie pas seulement qu'un chose m'est agréable, il signifie encore qu'elle est l'objet de mon choix: or on ne choisit que parmi les choses dont on dispose.

On ne dispose de rien, quand on ne fait qu'obéir à ses habitudes: on suit seulement l'impulsion donnée par les circonstances.

Le droit de choisir, la liberté, n'appartient donc qu'à la réflexion.

Mais les circonstances commandent les bêtes, l'homme au contraire les juge: il s'y prête, il s'y refuse, il se conduit lui même, il veut, il est libre." Kant, C ritique de la raison pratique "La liberté est sans doute la raison d'être, la condition de la loi morale...

la loi morale est ce qui nous fait connaître la liberté." II Ce n'est que face à l'oppression que nous ressentons le besoin de liberté Même si la liberté nous semble naturellement garantie de droit, nous éprouvons le besoin de nous révolter, de réclamer la pleine possession de nos moyens lorsque nous nous sentons opprimés.

A insi, nous voulons être libres parce que nous ne le sommes pas le cas échéant.

L'homme désire obtenir ce que de droit naturellement il possède. " Le but de toute association politique est la conservation des droits naturels et imprescriptibles de l'homme.

C es droits sont la liberté, la propriété, la sûreté et la résistance à l'oppression.

" > Déclaration des droits de l'homme et du citoyen La loi doit protéger la liberté publique et individuelle contre l'oppression de ceux qui gouvernent.

Déclaration des Droits de l'homme de 1793, article 9. V icomte de Bonald "O n a réclamé la liberté de penser ce qui est un peu plus absurde que si l'on eût réclamé la liberté de la circulation du sang...

C e que les sophistes appelaient la liberté de penser était la liberté de penser tout haut; c'est à dire de publier ses pensées...

la liberté de penser n'était donc que la liberté d'agir." Montesquieu, De l'esprit des lois "Il faut se mettre dans l'esprit ce que c'est que l'indépendance et ce que c'est que la liberté.

La liberté est le droit de faire tout ce que les lois permettent: et, si un citoyen pouvait faire ce qu'elles défendent, il n'aurait plus de liberté, parce que les autres auraient tout de même ce pouvoir." La liberté est le droit de faire tout ce que les lois permettent (De l'esprit des lois) Si chacun dans un État était autorisé à faire tout ce qui lui plaît, très rapidement naîtraient des conflits.

Le plus fort l'emporterait et le plus faible serait esclave. L'absence de contrainte ne conduit donc nullement à la liberté.

C elle-ci ne peut exister que là où il y a des lois donnant à chacun des droits mais aussi des devoirs, conditions du droit des autres. III Nous voulons être libre pour être heureux A insi nous voulons être libres mais pourquoi faire? P our modifier sa situation? L'homme désire être parce qu'en lui ôtant sa liberté on lui ôte la capacité de modeler sa vie selon ses préférences.

En visant la liberté, l'homme vise la possibilité du mieux vivre. « Il faut avoir femmes, enfants, biens, et surtout de la santé, si l'on peut; mais non pas s'y attacher en manière que notre bonheur en dépende.

Il faut se réserver une arrière-boutique toute nôtre, toute franche, en laquelle nous établissions notre vraie liberté et principale retraite et solitude.

» Montaigne Il n'y a qu'une route vers le bonheur, que cela soit présent à ton esprit dès l'aurore, jour et nuit : c'est de renoncer aux choses qui ne dépendent pas de notre volonté." Épictète Malebranche.

"O r, il faut prendre garde que le principal devoir des esprits c'est de conserver et d'augmenter leur liberté: parce que c'est par le bon usage qu'ils peuvent en faire, qu'ils peuvent mériter leur bonheur." La nécessité de rechercher le véritable bonheur est le fondement de notre liberté.

Essai sur l'entendement humain, II, 21 Locke, John. »

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