Philosopher, est‐ce apprendre à vivre ?

« Philosopher, est-ce apprendre à vivre Philosopher c’est ré échir, raisonner selon les principes de la philosophie; chercher la raison profonde des choses, ré échir sur la signi cation de l'existence humaine Le terme « apprendre à vivre » est lui aussi compliqué à dé nir.

Qu’est-ce que vivre ? Il y a vivre au sens propre, respirer, s’alimenter.

Mais on peut dire que la vie ne se limite pas au fait d’exister sur terre physiquement pour l’homme vivre c’est aussi pensée.

C’est donc sur cette pensée que la philosophie aurait un impact.

Elle nous permet la découverte de nouvelles connaissances qui auraient pour but d’apprendre à vivre.

Le terme « d’apprendre à vivre » renverrait plus exactement à « bien vivre », choisir les bonnes actions a n de développer son être mais aussi améliorer ses relations. Pour les philosophes de l’antiquité, la ré exion philosophique serait soutenue par le désir de devenir plus sage en vue du plus grand bien : être plus heureux avec soi-même et plus juste avec les autres. Le but est donc d’accéder à un bonheur moins illusoire et plus durable grâce à la connaissance.

La lucidité que produirait l’esprit critique face aux croyances communes qui peuvent être fausses et erronées serait la condition pour affronter sereinement les dif cultés de la vie. Cependant, pour certains, la philosophie serait dangereuse dans le sens qu’elle compromet les croyances collectives qui sont souvent à la base des sociétés et des rapports entre les individus.

La pratique philosophique compromettrait notre con ance en soi qui réside dans la certitude que nous avons des choses.

De plus, les individus en philosophant prennent le risque de « mal philosopher » d’arriver à des conclusions fausses.

Ces pensées erronées ajoutées à l’instabilité de raisonner sur tout a n d’être certain des choses peuvent mener la société à l’anarchie. Cette contradiction qui traverse la philosophie elle-même, cad son rapport à elle-même, pose la question de savoir si la ré exion philosophique est une condition nécessaire du bien vivre avec soi mais aussi avec les autres.

Doit-on continuer de philosopher, si la pensée va à l’encontre de l’éthique par exemple.

Dans ce cas, nous pouvons nous demander : la philosophie est-elle nécessaire pour bien vivre ? I - La ré exion philosophique peut être stérile, voire dangereuse pour le bien vivr La philosophie prétend à une vérité universelle impossible dans les domaines éthique et politique. Elle se complet à rechercher une réalité idéale, une vérité universelle qui détourne la pensée du souci de mettre en œuvre les conditions concrètes a n d’arriver à cette réalité.

A-t-on besoin, sur le plan pratique, de contempler des idées abstraites immuables et des modèles théoriques rigides pour résoudre les problèmes pratiques ? e . fi fi fi fi fi ? fi fl fl fl fl fl fi 1. »