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Marx et le travail commentaire rédigé

Publié le 10/04/2024

Extrait du document

« DM PHILOSOPHIE N°3 ________________________________________________________________________________ ________________________________________________________________________________ Le travail, souvent associé au labeur ou à l'esclavagisme, est une tâche ennuyeuse, éprouvante et éreintante, comme dans l'œuvre de Vincent Van Gogh intitulée « Les Chaussures ».

Cette vision a cependant évolué de manière plus positive au cours des derniers siècles.

Dans ce texte, Marx nous interroge sur les différences entre le travail animal et humain.

Pour lui, la principale différence réside dans les étapes qui constituent la finalité.

L'animal agit selon une conscience propre à chaque espèce animale, il agit instinctivement, ne cherche pas à faire évoluer ses méthodes ni à les modifier.

À l'inverse, l'homme cherche, développe et applique constamment de nouvelles méthodes afin de perfectionner la finalité de son travail.

Cette question nous invite donc à nous demander ce qui distingue le travail animal du travail humain.

Pour cela, nous verrons dans un premier temps comment Marx définit le travail, puis comment différencie le travail animale du travail humain et, enfin, nous verrons les caractéristiques du travail humain qui lui permet de se différencier de tout autre travail. Le travail est vu, au sens général du terme, comme une activité qui a pour but de créer, de modifier ou encore d'imaginer.

Le travail peut être manuel ou intellectuel.

Pour Marx, c'est un échange entre l'homme et la nature, car en travaillant, il modifie la nature : « Le travail est d'abord un acte qui se passe entre l'homme et la nature ».

Il la détruit pour la reconstruire, comme le fait un forgeron avec le métal.

Il lui donne une utilité, un usage propre en fonction de ses caractéristiques, comme le cuivre qui sert d'élément conducteur à l'électricité.

Selon l'auteur, « L'homme y joue lui-même vis-à-vis de la nature le rôle d'une puissance naturelle », c'est-à-dire qu'il ne distingue pas le travail de l'homme de celui de l'animal, car toutes les animaux modifient la nature.

Par exemple, le pivert est capable, avec son bec, de creuser un arbre pour pondre, communiquer ou encore se nourrir.

Tout comme l'homme qui utilise son corps et sa tête pour modifier la nature : « Les forces dont son corps est doué, bras et jambes, têtes et mains, il les met en mouvement...

».

Ainsi, Marx affirme que l'animal, tout comme l'être humain, façonnent leurs environnements et le monde qui les entoure en fonction de leurs besoins et de leurs utilités, « leur donnant une forme utile à leur vie ». Dans un second temps, il affirme que l'homme a, quant à lui, tout en travaillant sur la nature, la capacité de modifier sa nature.

Dans ce mot "nature", Marx entend par là sa capacité à raisonner, à appréhender la nature.

C'est-à-dire que l'être humain arrive à donner un sens à ce qu'il exerce, il ne le fait pas uniquement parce que c'est utile, mais également parce que cela répond à ses envies, cela lui donne une importance et le différencie de la masse : « En même temps qu'il agit par ce mouvement sur la nature..., il modifie sa propre nature et développe des facultés qui y sommeillent.» En plus de modifier sa nature, Karl Marx affirme que le travail permet à l'homme de développer ses capacités tant intellectuelles que physiques.

L'homme arrive donc, par le travail, à se spécialiser, se diversifier ou encore se complémenter.

Par exemple, l'être humain a le choix de choisir son métier dans lequel il va se spécialiser et apprendre des méthodes plus ou moins difficiles et complexes afin de subvenir aux besoins qui lui sont demandés.

De cette façon, Marx montre donc que le travail est dans un premier temps synonyme de transformation de la nature et sert aux besoins de l'homme comme de l'animal, et dans un second temps, que le travail façonne la nature de l'homme et développe ses capacités. Dans cette première partie, nous avons vu comment Karl Marx définit le mot "travail", quelle en est pour lui la signification.

Mais Marx va continuer cette définition car elle est pour lui incomplète et cette approfondissement nous permettra par la suite de voir une différence entre le travail humain et le travail animale. Dans sa définition, Karl Marx n’aboutit pas vraiment à une définition pure et dure du travail et Marx s’en rend compte, notamment par cette phrase « Nous nous arrêterons pas à cet état primordial du travail », c’est à ce moment que la vision de l’auteur bascule et qu’il va procéder à un approfondissement de cette définition et de cette différence entre le travail humain et le travail animal.

En effet, le fait de transformer la nature extérieur et aussi de changer sa nature, la nature d’un être, peut révéler le fruit d’un travail instinctif.

L’instinct, cette impulsion innée, inconsciente, qui pousse un animal ou un être humain à se comporter d'une certaine façon, ce concept est contraire au travail humain.

C’est le travail animal qui se rapproche de l’instinct.

L’animal, lorsque qu’il travaille, exerce son action de façon intuitive, inconsciente, innée car il est, depuis le début de son existence, dédié à cette action. Marx dans son texte, est quand même conscient qu’ à la base, les deux exercent un effort, une action physique qui pourrait se définir par le mot travail : « Une araignée fait des opérations qui ressemblent à celles du tisserand, et l'abeille confond par la structure de ses cellules de cire l'habilité de plus d'un architecte ».

Ici l’auteur a donc conscience que les deux, humains et animaux, font un travail similaire.

Il va même jusqu’à affirmer que l’araignée comme l’abeille peuvent égaler le travail d’un être humain.

Il le fait à l’aide d’une métaphore entre la création des toiles de l’araignée et du métier du tisserand mais aussi, avec l’abeille, dans la construction de la ruche à un architecte.

Mais le texte va basculer à partir du connecteur « Mais » où ici il va faire entrer l’idée donc d’instinct.

En effet, comme dit précédemment, l’animal a un rôle définit dans sa société où il est assimilé à une tâche qu’il accompli sans réflexion.

L’instinct pourrait être vu comme quelque chose de transmis par voie génétique et qui s'exprime en l'absence d'apprentissage.

L’action instinctive se fait donc sans réflexion.

C’est par cette définition que l’on peut qualifier le travail animal d’instinctif. Mais alors, quelles sont les caractéristiques du travail humain ? Le travail humain, si l’on reprend l’exemple de l’architecte, est pensé, imaginé ( à l’aide de plan par exemple pour un architecte) puis mis en application.

Ce travail passe donc par la réflexion, il a un but bien précis dans.... »

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