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MARX et La force de travail

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La force de travail est donc une marchandise que son possesseur, le salarié, vend au capital. Pourquoi la vend-il ? Pour vivre. Mais la manifestation de la force de travail, le travail, est l'activité vitale propre à l'ouvrier, sa façon à lui de manifester sa vie. Et c'est cette activité vitale qu'il vend à un tiers pour s'assurer les moyens de subsistance nécessaires. Son activité vitale n'est donc pour lui qu'un moyen de pouvoir exister. Il travaille pour vivre. Pour lui-même le travail n'est pas une partie de sa vie, il est plutôt un sacrifice de sa vie. C'est une marchandise qu'il a adjugée à un tiers. C'est pourquoi le produit de son activité n'est pas non plus le but de son activité. Ce qu'il produit pour lui-même, ce n'est pas la soie qu'il tisse, ce n'est pas l'or qu'il extrait du puits, ce n'est pas le palais qu'il bâtit. Ce qu'il produit pour lui-même, c'est le salaire, et la soie, l'or, le palais se réduisent pour lui à une quantité déterminée de moyens de subsistance, peut-être à un tricot de laine, à de la monnaie de billon et à un abri dans une cave. Et l'ouvrier qui, douze heures durant, tisse, file, perce, tourne, bâtit, manie la pelle, taille la pierre, la transporte, etc., regarde-t-il ces douzes heures de tissage, de filage, de perçage, de travail au tour ou de maçonnerie, de maniement de la pelle ou de taille de la pierre comme`une manifestation de sa vie, comme sa vie ? Bien au contraire, la vie commence pour lui où cesse cette activité, à table, à l'auberge, au lit. Par contre, les douzes heures de travail n'ont ement pour lui le sens de tisser, de filer, de percer, etc., mais celui de gagner ce qui lui permet d'aller à table, à l'auberge, au lit. Si le ver à soie tissait pour subvenir à son existence de chenille, il serait un salarié achevé.MARX

- Thème (ce dont il est question) : Il s’agit ici du travail de l’ouvrier comme moyen de subsistance, et de la manière dont il s’y rapporte. 

- Problème (ce qui fait question) : Marx pose la question de savoir si le travail dénature ou non l’homme. Autrement dit, quel effet cela a-t-il sur l’ouvrier le fait de produire quelque chose pour un tiers, sans en profiter – l’ouvrier est dépossédé de son ouvrage?

- Thèse (proposition philosophique défendue par l’auteur) : Pour Marx, travailler sans profiter du fruit de son travail aliène l’ouvrier qui idéalement devrait produire pour lui-même tout ce dont il a besoin. Ainsi, son travail ne serait plus un sacrifice lui permettant par ailleurs de vivre, ce serait sa vie.  

- Structure (manière dont est composée le texte) à Si le commentaire est composé, il faut dégager 3 thèmes, 3 manière d’aborder le problème par l’auteur, et dans le corps du commentaire, commenter et développer ces thèmes en s’appuyant sur le texte, sans le suivre linéairement. Si le commentaire est linéaire, il est possible de découper le texte en 2 ou 3 parties, de dégager leur thème, et de les commenter ligne à ligne. Nous allons ici, pour des besoins de compréhension, utiliser la méthode du commentaire linéaire :

à Au départ « La force de travail… sacrifice de sa vie  » : Marx décrit la place et l’importance de la force de travail dans la vie de l’ouvrier, et l’usage qu’il en fait.

à « C’est une marchandise… dans une cave » : le travail de l’ouvrier ne lui appartient pas, il le cède à une tiers en échange d’autre chose.

à « Et l’ouvrier… salarié achevé » : la rapport de l’ouvrier à son travail, et ce qu’il en est réellement de sa vie.  

 

« Commentaire d'un texte de Marx : Introduction : - Thème (ce dont il est question) : Il s'agit ici du travail de l'ouvrier comme moyen de subsistance, et de la manière dont il s'y rapporte. - Problème (ce qui fait question) : Marx pose la question de savoir si le travail dénature ou non l'homme.

Autrement dit, quel effet cela a-t-il sur l'ouvrier le fait de produire quelque chose pour un tiers, sans en profiter – l'ouvrier est dépossédé de son ouvrage? - Thèse (proposition philosophique défendue par l'auteur) : Pour Marx, travailler sans profiter du fruit de son travail aliène l'ouvrier qui idéalement devrait produire pour luimême tout ce dont il a besoin.

Ainsi, son travail ne serait plus un sacrifice lui permettant par ailleurs de vivre, ce serait sa vie. - Structure (manière dont est composée le texte) ‡ Si le commentaire est composé, il faut dégager 3 thèmes, 3 manière d'aborder le problème par l'auteur, et dans le corps du commentaire, commenter et développer ces thèmes en s'appuyant sur le texte, sans le suivre linéairement.

Si le commentaire est linéaire, il est possible de découper le texte en 2 ou 3 parties, de dégager leur thème, et de les commenter ligne à ligne.

Nous allons ici, pour des besoins de compréhension, utiliser la méthode du commentaire linéaire : ‡ Au départ « La force de travail… sacrifice de sa vie » : Marx décrit la place et l'importance de la force de travail dans la vie de l'ouvrier, et l'usage qu'il en fait. ‡ « C'est une marchandise… dans une cave » : le travail de l'ouvrier ne lui appartient pas, il le cède à une tiers en échange d'autre chose. ‡ « Et l'ouvrier… salarié achevé » : la rapport de l'ouvrier à son travail, et ce qu'il en est réellement de sa vie. Développement : Pour chaque partie, il faut : 1) dire ce que l'on va faire, présenter le thème du passage que l'on va expliquer.

2) faire ce que l'on a dit, expliquer le passage proprement dit, 3) conclure la partie en disant ce que l'on a fait et ce qu'il reste à faire.

Préciser ce que l'on a dégagé de l'explication. I/ Qu'est-ce que la force de travail, quel usage en faire ? : La force de travail est donc une marchandise que son possesseur, le salarié, vend au capital.

Pourquoi la vend-il ? Pour vivre. Mais la manifestation de la force de travail, le travail, est l'activité vitale propre à l'ouvrier, sa façon à lui de manifester sa vie.

Et c'est cette activité vitale qu'il vend à un tiers pour s'assurer les moyens de subsistance nécessaires.

Son activité vitale n'est donc pour lui qu'un moyen de pouvoir exister.

Il travaille pour vivre.

Pour lui-même le travail n'est pas une partie de sa vie, il est plutôt un sacrifice de sa vie. ● Marx tente de voir comment l'ouvrier survit, c'est-à-dire pourvoit à ses besoins.

Etant donné qu'au contraire de la classe dominante et propriétaire il ne possède rien dont il puisse tirer un quelconque profit, il ne lui reste que sa force de travail. Pouvant être source de profit, cette dernière est appelée « marchandise ».

Une « marchandise » est une chose que l'on possède et que l'on peut vendre à autrui.

Le salarié la vend au « capital ».

Ë Capital = il est composé de deux types de capitaux qui le structurent ; le « capital constant », qui est l'ensemble des moyens de production, et le salaires des travailleur, et le « capital variable » qui réside dans le travail vivant des ouvriers.

Ainsi, le salarié vend sa force pour produire des richesses, richesses dont il profitera de manière minimale par le biais d'un salaire. Marx explique ainsi que le salariat est le système qui permet au travail de devenir une marchandise s'échangeant sur le marché, comme n'importe quelle autre marchandise.

Cet échange est vital pour l'ouvrier, puisque la vente de sa force de travail lui permet de vivre.. »

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