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L'inconscient m'empêche-t-il d'être libre ?

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« Définition des termes du sujet: Être libre: sans entrave, en faisant ce que j'ai décidé de faire, maître de ma vie autant que je le veux. ÊTRE: Du latin esse, « être ». 1) Verbe : exister, se trouver là.

En logique, copule exprimant la relation qui unit le prédicat au sujet (exemple : l'homme est mortel).

2) Nom : ce qui est, l'étant.

3) Le fait d'être (par opposition à ce qui est, l'étant).

4) Ce qu'est une chose, son essence (exemple : l'être de l'homme).

5) Avec une majuscule (l'Être), l'être absolu, l'être parfait, Dieu. INCONSCIENT Du préfixe privatif in- et de -conscient, d'où « qui n'est pas conscient ». a) Adjectif : ce qui est dépourvu de conscience.

b) Ce qu'on ressent ou perçoit sans en prendre conscience (cf.

les « petites perceptions » de Leibniz).

Nom : chez Freud, l'inconscient est fait de tous les contenus psychiques (pulsions, désirs, souvenirs) qui sont refoulés hors de la conscience, et qui demeurent cependant actifs.

c) Inconscient collectif : désigne, chez Jung, l'ensemble des images et motifs qui symbolisent les instincts fondamentaux de l'homme. • La psychanalyse freudienne accorde une grande importance à l'étude des rêves, des lapsus et des actes manqués, qu'elle considère comme des manifestations travesties de l'inconscient.

• Certains philosophes nient l'existence de l'inconscient.

Alain, par exemple, y voit une dangereuse valorisation de nos pulsions et de nos instincts, tandis que Sartre lui substitue la notion de mauvaise foi. Introduction : La psychanalyse parle d' « actes manqués », actes que nous produisons machinalement alors que leur raison nous échappe.

Si un inconscient guide nos actes et nos pensées, il semble que nous sommes comme des automates téléguidés de l'extérieur.

L'idée de liberté suppose au contraire que nous soyons responsables de nos mouvement. Les « actes manqués » ne sont pas le fait d'un être libre, être libre, c'est être conscient de ce qu'on fait, le vouloir pour des raisons personnelles.

On peut dire que la liberté dépend d'un « libre-arbitre », c'est à dire d'une capacité à décider de nos mouvements.

Si il y a un inconscient qui agit derrière la conscience comme un marionnettiste derrière une marionnette, il semble que l'idée de liberté comme libre arbitre soit ruinée. Problématique : La liberté suppose d'être soi même la cause de ses actes, cela est il possible si la conscience est elle même déterminée par un inconscient ? I : La liberté suppose la conscience 1) La négativité de la conscience comme condition de la liberté.

C'est en s'opposant au règne de la nature que la conscience manifeste sa liberté.

La négativité de la conscience, c'est sa capacité à se détourner de l'immédiateté de la sensation pour réfléchir dessus.

Comme le dit Sartre, la conscience n'est pas « engluée dans ses intuitions », entendant par là qu'elle n'est pas déterminée par ses sensations, qu'elle leur dit « non » pour revenir en elle même. 2) La conscience comme puissance de décision.

Contrairement à un objet dépourvu de conscience, la conscience n'est pas déterminée par des causes extérieures, elle est capable de choix.

C'est l'idée que la conscience permet le « libre-arbitre » : elle ne décide pas sous l'impulsion de causes extérieures, elle décide d'elle même.

C'est sur ce libre-arbitre que se fonde la liberté.. »

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