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L'hypothèse de l'inconscient ruine-t-elle l'hypothèse de responsabilité ?

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En quoi l’hypothèse de l’inconscient se situe-t-elle au niveau de l’hypothèse ?

             Freud, en tant que fondateur de la psychanalyse dont toute analyse part de l’existence de l’inconscient a démontré en quoi celle-ci était nécessaire et légitime. Cette existence serait tout d’abord légitime car sans inconscient la psychanalyse n’aurait aucune raison d’exister et donc aucun moyen d’obtenir des résultats cohérents. L’hypothèse de l’inconscient est la seule raison qui permet de fonder une pratique thérapeutique cohérente. En admettant l’existence de l’inconscient on admet que dans tout esprit il y aurait des contenus refoulés dont l’individu n’a pas conscience et connaissance et pour lesquels il ne saurait donner aucune interprétation logique. En accord avec cette hypothèse, l’esprit humaine serait divisé en deux univers distincts mais interdépendants liés par une censure qui permettrait de faire passer des contenus conscients dans l’inconscient de l’esprit lorsque ces contenus seraient en contradiction avec les valeurs de la censure, valeurs morales intériorisées par le sujet lui-même. 

« Introduction Si l'existence de l'inconscient, racine même de l'existence de la psychanalyse, est présentée comme nécessaire et légitime par les psychanalystes, la croyance de leurs détracteurs, se situe elle, bien loin de cette hypothèse.

L'hypothèse de l'inconscient ruine-t-elle l'idée de responsabilité ? L'erreur serait d'affirmer que sans conscience de ses actes, il n'y a pas de responsabilité et que dans cet optique, tout homme ayant agit guidé par son inconscient, doit être considéré comme irresponsable.

De tout évidence, l'existence de nombreux contre exemples peut nous permettre de nous rendre compte que la vérité se situe ailleurs et que l'idée de responsabilité n'est pas encore aussi bien définie que l'on pourrait le croire.

Ainsi être responsable pourrait être le fait d'être la cause directe comme indirecte de quelque chose, mais selon Jean Paul Sartre tout homme est responsable de ce qui l'entoure dans le sens ou c'est lui qui donne à sens à ce qu'il voit.

Même si Freud la présente comme nécessaire ou légitime, l'inconscient n'es reste pas moins une hypothèse. En quoi l'existence de l'inconscient peut-elle être considérée ou non comme une hypothèse ? Qu'en est-il de son interdépendance avec la responsabilité directe ou indirecte de l'homme ? Enfin en quoi l'inconscient pourrait-il être lié à cette responsabilité qui permet à l'homme de donner un sens aux choses ? Première Partie En quoi l'hypothèse de l'inconscient se situe-t-elle au niveau de l'hypothèse ? Freud, en tant que fondateur de la psychanalyse dont toute analyse part de l'existence de l'inconscient a démontré en quoi celle-ci était nécessaire et légitime.

Cette existence serait tout d'abord légitime car sans inconscient la psychanalyse n'aurait aucune raison d'exister et donc aucun moyen d'obtenir des résultats cohérents. L'hypothèse de l'inconscient est la seule raison qui permet de fonder une pratique thérapeutique cohérente.

En admettant l'existence de l'inconscient on admet que dans tout esprit il y aurait des contenus refoulés dont l'individu n'a pas conscience et connaissance et pour lesquels il ne saurait donner aucune interprétation logique.

En accord avec cette hypothèse, l'esprit humaine serait divisé en deux univers distincts mais interdépendants liés par une censure qui permettrait de faire passer des contenus conscients dans l'inconscient de l'esprit lorsque ces contenus seraient en contradiction avec les valeurs de la censure, valeurs morales intériorisées par le sujet lui-même.

De plus l'hypothèse de l'inconscient est légitime car elle seule permet de donner une certaine cohérence au psychisme en expliquant certains actes : actes manqués, lapsus, symptômes, rêves…L'inconscient serait la clé d'explication des névroses, psychoses et autres maladies de l'esprit… Mais cette hypothèse ne fait pas l'unanimité et nombreux sont les détracteurs de l'hypothèse de l'inconscient.

En reprenant l'idée d'une censure qui ferait passer des contenus conscients dans la partie inconsciente de l'esprit on peut supposer que pour ce faire, la censure doit avoir des valeurs, des normes qui lui permettraient de refouler ou non certains contenus en fonction de leur adhérence ou non avec ces valeurs.

Mais si la censure a conscience de ces valeurs, il lui faut avoir conscience de son action et donc par voie de conséquence de son existence propre.

Cela revient à dire que la censure, bras armé de l'inconscient serait consciente d'elle-même.

Où serait alors l'inconscient ? Une censure consciente d'elle-même ne serait donc rien d'autre qu'une partie de l'esprit décidant de se mentir à elle-même, c'est-à-dire rien d'autre que de la mauvaise foi.

C'est notamment sur cette idée que Jean Paul Sartre construit sa thèse pour détruire le mythe de l'inconscient. Deuxième Partie Mais si l'hypothèse même de l'inconscient est aussi controversée on peut se demander ce que l'on peut dire de son influence, réelle ou pas, sur les actes des individus. Qu'en est il de l'inconscient au niveau de la responsabilité directe ou indirecte de l'homme ? Il est possible de croire qu'un individu sous l'emprise de son inconscient sous quelque manière que ce soit pourrait être déclaré « irresponsable » de ses actes.

Mais en accord avec la justice autant morale qu'institutionnelle, l'individu qui a commis un acte répréhensible sous l'emprise de son inconscient ne doit pas se voir enlevé l'idée de responsabilité de cet acte.

En effet même si l'individu est névrosé, atteint de psychose ou souffrant de troubles obsessionnels du comportement, lui enlever la responsabilité de cet acte serait lui enlever le droit à sa reconnaissance comme acteur de cet acte, sentiment humain auquel tout individu peut prétendre.

Mais si l'individu ne peut pas lutter contre ses. »

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