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L'homme est il par nature un animal religieux?

Extrait du document

« Termes du sujet: ANIMAL (n.

m.) 1.

— Être vivant capable de se mouvoir : l'homme est un animal).

2.

— (Auj.) SYN.

bête.

3.

— Théorie de l'animal-machine : théorie réduisant l'être animé à un mécanisme matériel ; pour DESCARTES, le corps humain, comme celui des bêtes, est une machine, mais l'homme possède en outre une âme au sens 5.

Pour LA METTRIE, tous les animaux ne sont que des machines.

4.

—Animisme : toute doctrine ou religion qui attribue aux choses une âme au sens 1. HOMME: Le plus évolué des êtres vivants, appartenant à la famille des hominidés et à l'espèce Homo sapiens (« homme sage »). • Traditionnellement défini comme « animal doué de raison », l'homme est aussi, selon Aristote, un « animal politique ».

Ce serait en effet pour qu'il puisse s'entendre avec ses semblables sur le bon, l'utile et le juste que la nature l'aurait pourvu du langage. NATURE : 1° L'inné par opposition à l'acquis (nature opposée à culture, ou chez les anthropologues anglo-saxons nature opposée à nurture); 2° Essence, ensemble des propriétés qui caractérisent un objet ou un être (la nature de l'homme par exemple); 3° L'ensemble des phénomènes matériels, liés entre eux par des lois scientifiques.

En ce sens, le naturel peut s'opposer au surnaturel qui désigne une intervention transcendante de la divinité; 4° Spinoza distingue la nature naturante, c'est-à-dire la substance infinie et la nature naturée, les divers modes par lesquels s'exprime cette substance.

Le mot nature est ambigu.

Le naturalisme du xviiie siècle par exemple est contradictoire. D'une part son épistémologie réduit la nature à un mécanisme (des faits soumis à des lois nécessaires) indifférent aux valeurs humaines.

D'autre part, sa morale prétend se fonder sur la nature, c'est-à-dire sur des tendances spontanées, supposées bonnes; la nature devient alors la Mère-Nature, une sorte de providence bienveillante. Introduction et problématisation: La lecture de Marx, de Nietzsche, de Freud, de Sartre nous invite à penser à l'effacement du religieux.

Mais il n'est pas moins évident que ces analyses destructrices n'ont pas entraîné, comme on a cru jadis qu'elles le feraient, la disparition de la religion, et que celle-ci reste d'une étonnante vitalité : même dans les pays les plus développés et les plus sceptiques, où elle a connu une crise indiscutable, qui l'a fortement marginalisée, son rôle a été redéfini (s'intégrant sans trop de heurts dans un cadre politico-philosophique fondamentalement laïque) plus qu'il n'a disparu. Et c'est en fait l'athéisme radical qui paraît aujourd'hui daté, et qui a cessé d'apparaître comme une position intellectuelle avancée : l'influence notamment de l'anthropologie, qui montre dans le fait religieux une des formes les plus universelles de la culture, a souvent conduit à sa relégitimation intellectuelle même par ceux qui se déclarent personnellement incroyants. D'aucuns ont même prétendus à un "retour du religieux".

La religion est-elle une dimension constitutive de l'existence humaine ? Le phénomène religieux permet-il de définir une essence humaine, en droit universelle ? Le phénomène religieux est-il consubstantiel, coextensif à l'humanité commune de tous les hommes ? Est-il un fait de nature ou seulement de culture ? L'homme, le plus évolué des êtres vivants, est traditionnellement défini comme « animal doué de raison » et serait ainsi pourvu de langage par la nature pour qu'il puisse s'entendre avec ses semblables sur le bon, l'utile, le juste et le vrai.

Quant à la nature, elle est tout d'abord l'ensemble des propriétés définissant une chose ou un être, l'essence ; puis tout ce qui est inné en opposition à l'acquis ; enfin, l'état de nature est l'état de l'homme lorsqu'on lui ôte tout ce que la société lui a donné.

L'homme, perpétuellement tendu entre l'inné et l'acquis est confronté durant sa vie au problème de la religion : Il s'agit d'un système de rites et de pratiques fondé sur la croyance en une réalité sacrée, c'est-à-dire séparée, différente du monde quotidien qualifié de profane.

La religion est également le sentiment personnel de croyance en la divinité, puis par extension, tout respect scrupuleux de quelque chose.

Nous pouvons nous demander si, alors que l'attitude religieuse n'est visiblement pas présente chez tout être cette attitude est du domaine de l'essence ou de l'existence, de la liberté ; la liberté étant la capacité qu'à l'être humain de décider et d'accomplir des actes dont il a l'initiative, qui ne sont pas déterminées par des causes externes. Autrement dit, les hommes peuvent-ils vivre sans religion ? Etre des êtres sans rapport avec le religieux ? D'abord, la religion peut sembler acquise, d'où la liberté pensée de l'homme.

Puis la croyance religieuse peut en fait être considérée comme innée et se manifester de manière plus ou moins inconsciente. La religion peut sembler être un phénomène culturel.

Ainsi, le climat politique et intellectuel, entre autre se prêterait au théisme exacerbé.

On peut en effet observer une sorte de « mode » de telle ou telle religion suivant les époques et les lieux : La France au Moyen-âge était par exemple, presque intégralement chrétienne ; de même, aujourd'hui, les adolescents se dirigent plus facilement vers les sectes religieuses ou les religions asiatiques. D'autre part, Hume dans Dialogues sur la religion naturelle explique qu'il est impossible de découvrir, derrière la multitude des religions qui se sont succédées au cours de l'histoire, une quelconque parenté qui justifierait la conception selon laquelle les religions instituées seraient nées de l'altération d'une religion primitive et commune à tous les hommes.

Cette conception est chère aux théoriciens de la « religion naturelle » : c'est-à-dire une religion qui ne recourt pas à une révélation divine, mais aux données de la conscience et du sentiment par exemple.

Donc selon Hume, « l'essence de la pensée réside dans l'imagination ».

L'homme religieux serait alors celui qui, par peur, imaginerait une transcendance avec Dieu : la religion est alors une sorte de connaissance qui s'acquiert.

D'ailleurs,. »

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