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Les trois caractéristiques de la perception - Merleau-Ponty ?

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Nous allons étudier les trois caractéristiques de la perception chez Merleau Ponty. Dans un premier temps, nous mettrons en avant la zone d'ombre existante dans le fait de percevoir, une sorte de non coïncidence. En second lieu, nous montrerons que dans la perception, la présence n'est jamais présente à soi enfin, dans une dernière partie, nous verrons la troisième caractéristique de notre analyse, l'anonymat du sentir. Nous constaterons comment et à quel point le sujet percevant noyé dans l'anonymat de la perception subit la non coïncidence avec lui-même.

« Les trois caractéristiques de la perception - Merleau-Ponty Introduction Nous allons étudier les trois caractéristiques de la perception chez Merleau Ponty.

Dans un premier temps, nous mettrons en avant la zone d'ombre existante dans le fait de percevoir, une sorte de non coïncidence.

En second lieu, nous montrerons que dans la perception, la présence n'est jamais présente à soi enfin, dans une dernière partie, nous verrons la troisième caractéristique de notre analyse, l'anonymat du sentir.

Nous constaterons comment et à quel point le sujet percevant noyé dans l'anonymat de la perception subit la non coïncidence avec lui-même. Première caractéristique Le fait que je ne puisse me percevoir percevant indique qu'il y a dans la perception une nature ou zone d'ombre, une non coïncidence.

Le corps est à la fois touché et touchant, chose et sujet, nous pouvons mettre en avant la dualité.

On ne peut jamais faire coïncider les deux côtés, c'est-à-dire, une réversibilité d'attitude mais il est impossible de faire coïncider ces deux démarches d'arriver à une évidence absolue de soi à soi.

Il y a toujours quelque chose qui nous manque.

La réflexion ne peut rattraper le regard, il y a dans l'expérience de voir, de toucher, un non-être qui n'est pas un néant, mais la potentialité du corps.

Nous pouvons parler d'une puissance de voir, d'agir alors que la conscience est toujours claire.

Cette réserve de possible est dans le sensible en général qui m'englobe, c'est-à-dire, dans les choses et dans moi.

Il est impossible de me saisir percevant, de me voir voyant.

Je suis toujours à l'objet, à la chose et non à moi, cela ne veut pas dire que je sois inconscient, c'est seulement une conscience pré réfléchie. Deuxième caractéristique Ce qui caractérise la phénoménologie est qu'il y a toujours un manque, la présence n'est jamais complète à soi.

Celui qui perçoit à la fois, ouvre l'horizon, ce qui nous permet de ne pas souligner le côté passif, c'est une activité, et en même temps, se trouve pris dans une généralité à laquelle il participe.

Il y a toujours une passivité dans l'activité, la perception est pré conscience, nous insisterons donc sur la notion de dualité activité et passivité qui est en fait la caractéristique essentielle de l'être au monde. Troisième caractéristique La troisième caractéristique met en avant l'anonymat de la perception, cet anonymat concerne le sentir.

L'être là est partagé entre le on, l'inauthentique et le moi, l'authentique.

Nous pouvons mentionner le «on» qui caractérise et se rapporte aux conduites imitées, comme le bavardage qui peut être assimilé au désir de faire comme les autres, le «on» que l'on pourrait qualifier de péjoratif.

La couleur quant à elle est liée à une expérience du monde.

Il y a des réactions motrices associées à certaines couleurs.

Nous pourrions résumer la question en disant que ce que peut faire la phénoménologie, c'est de décrire. Conclusion Ainsi, la perception n'est pas le résultat d'un jugement.

Il n'y a pas de sensations pures à partir desquelles nous pouvons penser la perception.

L'immédiateté de la perception à ses structures indépendamment de la conscience constituante.

Il nous faut reconnaître les limites de notre champ perceptif.. »

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