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Le travail est-il une marchandise ?

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« Problématique Le travail est une activité humaine par excellence.

Il est le résultat d'une action assimilée à une activité de production.

Le travail se caractérise par une compensation financière proportionnelle à la valeur que la société lui attribue.

Ainsi, on peut attribuer une valeur marchande à une activité professionnelle car elle entraîne systématique dans tous les cas un revenu financier.

Cependant, dire que le travail est une marchandise ,n'est ce pas objectivité une activité dépendante d'une conscience? N'est ce pas risquer d'oublier le facteur humain? Y a t il une séparation nette entre la production issue du travail et l'activité consciente que représente le travail? PLAN I Le travail comme produit Le premier but du travail est la nécessité dans la société.

Il a été mis en place pour produire des marchandises.

Le travail de quelqu'un est ce qu'il crée pour vendre.

Le travail a une valeur financière qu'on ne peut lui retirer. Références utiles "Le travail est donc la mesure réelle de la valeur échangeable de toute marchandise." A.

Smith "La valeur d'une marchandise, ou la quantité de toute autre marchandise contre laquelle elle s'échange, dépend de la quantité relative de travail nécessaire pour la produire et non de la rémunération plus ou moins forte accordée à l'ouvrier." D.

Ricardo "Le travail est donc une marchandise que son possesseur, le salarié, vend au capital.

Pourquoi le vend-il? Pour vivre." Marx A.

Smith, Recherches sur la nature et les causes de la richesse des nations. II Le travail inaliénable de l'esprit Le travail est une activité de l'esprit qui ne peut être séparé l'action en elle même.

Sans conscience pas de travail.

Dire que le travail est une marchandise, c'est dire que l'activité spirituelle en est une également.

N'est ce pas rendre l'homme esclave de sa propre activité? La conscience possède t elle une valeur marchande? Références utiles "Le travail de quelques unes des classes les plus respectables de la société, de même que celui des domestiques ne produit aucune valeur, il ne se fixe ni ne se réalise sur aucun objet ou chose qui puisse se vendre, qui subsiste après la cessation du travail et qui puisse servir à procurer par la suite une pareille quantité de travail." A.

Smith "La valeur journalière ou hebdomadaire de la force de travail est tout à fait différente de l'exercice journalier ou hebdomadaire de cette force tout comme la nourriture dont un cheval a besoin et le temps qu'il peut porter son cavalier sont deux choses tout à fait distinctes." Marx "L'oeuvre exige pendant toute sa durée, outre l'effort des organes qui agissent, une attention soutenue, laquelle ne peut elle-même résulter que d'une tension constante de la volonté." Marx Weber Gaspiller son temps est donc le premier, en principe le plus grave, de tous les péchés.

Notre vie ne dure qu'un moment, infiniment bref et précieux, qui devra « confirmer " [...] notre propre élection.

Passer son temps en société, le perdre en « vains bavardages dans le luxe, voire en dormant plus qu'il n'est nécessaire à la santé - six à huit heures au plus -, est passible d'une condamnation morale absolue.

[...] Le temps est précieux, infiniment, car chaque heure perdue est soustraite au travail qui concourt à la gloire divine.

Aussi la contemplation inactive, en elle-même dénuée de valeur, est-elle directement répréhensible lorsqu'elle survient aux dépens de la besogne quotidienne.

Car elle plaît moins à Dieu que l'accomplissement pratique de sa volonté dans un métier [Beruf*].

Le dimanche n'est-il pas là d'ailleurs pour la contemplation ? Selon Baxter [ndé: Richard Baxter, XVIIe siècle] ce sont toujours ceux qui lambinent à l'ouvrage qui manquent du temps à consacrer à Dieu au moment opportun.

Bref, l'oeuvre capitale de Baxter est imprégnée d'une prédication incessante, presque passionnée parfois, en faveur d'un labeur dur et continu, que celui-ci soit manuel ou intellectuel.

Deux thèmes se conjuguent ici.

En premier lieu, le travail a dès longtemps fait ses preuves en tant que moyen ascétique, et l'Église d'Occident l'a toujours fort prisé. Cela en opposition marquée non seulement avec l'Orient, mais avec presque toutes les règles monastiques du monde entier.

En particulier, le travail est le remède spécifique à employer à titre préventif contre toutes ces tentations que le puritanisme a réunies sous le terme d'unclean life (vie dissolue) et dont le rôle n'est pas mince.

La continence du puritain diffère dans son degré, non dans son principe fondamental, de la chasteté monastique ; en fait, par suite de la conception puritaine de la vie conjugale, sa conséquence pratique revêt beaucoup plus d'importance.

Les relations sexuelles ne sont permises dans le mariage qu'à titre de moyen voulu par Dieu pour accroître sa gloire,. »

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