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Le travail est-il un facteur d'union ou de division entre les hommes ?

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Le travail unit les hommes entre eux, toutefois il contribue à leur divisions.

Au XIX siècles Adam Smith évoque les avantages de la division du travail. Il estime que l’intérêt personnel favorise l’intérêt collectif. Cette théorie a changé le rapport des individus face au travail. Ceci a contribué à diviser les hommes.

Ainsi au cours du XXème siècle, on a pu voir les conséquences désastreuses de la division du travail. Henry Ford a alourdi le travail des ouvriers et a coupé le lien qui les unissait. Le travail à la chaine a crée un rapport entre l’homme et la machine. Taylor a ajouté à ce mode de production le « one best way », les meilleurs moyens de produire. Le travail apparaît comme « l’aliénation de l’homme par l’homme ».

 

« Le travail permet d'unir et de diviser à la fois les hommes.

Ceci dépend de l'intérêt que nous portons au facteur travail. Le rôle du travail a été différent selon les siècles, le travail n'a pas toujours été le facteur central d'intégration et de cohésion des individus.

Les racines étymologiques du mot « travail » en latin est tripalium.

En d'autres termes cela signifie instrument de torture. Ceci nous amène à réfléchir au sujet du travail.

Ainsi nous constatons que le travail n'a pas toujours occupé une place si importante dans la société.

Il n'a donc pas toujours joué un rôle sur la cohésion des individus.

La croissance en France a commencé à se développer seulement depuis trois siècles, cela s'explique par un changement des modes de vie.

Les personnes ont commencé à donner de l'importance au travail et à s'individualiser tout en gardant un support social grâce au travail.

Pour les contemporains, le travail est devenu le facteur essentiel d'intégration et permet aux hommes de s'unifier dans une société.

Une problématique à valeur philosophique va nous permettre d'étudier le problème posé par le travail.

A savoir, le travail permet-il de créer une cohésion entre les individus ou au contraire les diviser ? Dans une première partie, l'étude se portera sur le rôle unificateur du travail puis dans une seconde partie sur la montée de l'individualisme due au travail, puis nous nuancerons la valeur travail. Dans les sociétés modernes, le travail occupe une place très importante, il est le facteur central d'intégration des individus à la société.

Emile Durkheim a réalisé une approche plus sociologique de la division du travail. D'une part, cette division du travail engendre une montée de l'individualisme et une perte de cohésion sociale. Toutefois, elle permet de lier les uns aux autres, ils sont liés face au travail. Les mouvements ouvriers des années 1960 caractérisent au mieux la cohésion sociale crée par le travail.

Ainsi les ouvriers manifestent car ils sont confrontés tous aux même problèmes et difficultés dans la vie quotidienne, par conséquent ils revendiquent ensemble.

Le travail crée un sentiment d'appartenance à une classe sociale.

Les personnes en question ont des valeurs et des normes en commun. Elles ont un sentiment de similitude qui crée une cohésion sociale.

Marx a définie la classe ouvrière de classe pour soi.

Les mouvements contestataires ouvriers sont les plus parlant toutefois cette cohésion s'observe entre les différentes couches de la société.

Nous pouvons observer le rôle unificateur du travail par le biais de l'école.

L'école inculque à l'ensemble des individus des normes, des valeurs et un savoir.

Cette instruction que chacun recherche par intérêt personnel crée finalement un ensemble d'individus identiques. Le but ultime de l'école est d'obtenir un travail, toutefois le processus de socialisation d'apparence individualiste provoque un sentiment d'appartenance, les étudiants.

Le système des retraites françaises peut conforter cette thèse.

Le travail crée une union intergénérationnelle, les actifs travaillent pour payer les retraites de leurs congénères. Le travail unit les hommes entre eux, toutefois il contribue à leur divisions. Au XIX siècles Adam Smith évoque les avantages de la division du travail.

Il estime que l'intérêt personnel favorise l'intérêt collectif. Cette théorie a changé le rapport des individus face au travail.

Ceci a contribué à diviser les hommes. Ainsi au cours du XXème siècle, on a pu voir les conséquences désastreuses de la division du travail.

Henry Ford a alourdi le travail des ouvriers et a coupé le lien qui les unissait.

Le travail à la chaine a crée un rapport entre l'homme et la machine.

Taylor a ajouté à ce mode de production le « one best way », les meilleurs moyens de produire.

Le travail apparaît comme « l'aliénation de l'homme par l'homme ». Qui plus est, la division verticale de travail va séparer les penseurs des exécutants.

Le travail vu de cette façon n'apparaît pas comme le facteur de cohésion entre les individus. Le travail induit la réussite personnelle et donc tend à la montée de l'individualisme.

C eci se retrouve de plus en plus dans les sociétés modernes.

L'exemple le plus frappant est le déclin des revendications de la classe ouvrière depuis les années 80. Au sein des entreprises, les jeunes actifs essayent de travailler au mieux pour monter dans la hiérarchie et refusent en partie les mouvements contestataires.

On assiste à un conflit entre génération.

La lutte des classes laisse place à la lutte des places : Le travail provoque une division entre les hommes, car la recherche du profit et les désirs d'élévation dans la société ne sont pas compatible à l'union entre les hommes. Pour les contemporains le travail est devenu le facteur essentiel d'intégration et permet aux individus de s'unifier dans une société. Deux auteurs sont en opposition vis-à-vis de cette thèse Dominique Méda et Dominique Shnappeur.

Méda remet en cause le rôle du travail dans les sociétés.

Méda estime que le travail ne joue plus son rôle intégrateur.

On constate en effet une montée du chômage et des emplois précaires.

Méda pense que beaucoup trop de personnes sont en marge de la société et que le travail n'est plus en mesure de les réinsérer socialement.

On constate en effet que des personnes sont enfermées dans des cercles vicieux de la pauvreté « des trappes à pauvreté ». Méda remet en question la valeur travail et donc le rapport entre le travail et la cohésion sociale. Dominique Shnapper estime au contraire que c'est utopique de prôner pour la fin de la valeur travail.

C ar les sociétés reposent entièrement dessus.

Shnapper préconise pour redonner de l'importance au travail une forte croissance. Le rapport des hommes face au travail reste nuancé.

En effet, il contribue à unir les hommes, toutefois il comporte des effets pervers tels que la division du travail et la recherche de l'intérêt personnel.

Le travail apparaît comme l'élément essentiel pour rentrer dans le processus de socialisation.. »

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