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Le rapport entre les personnes et la communication des consciences

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SCIENCE : Ensemble des connaissances portant sur le donné, permettant la prévision et l'action efficace. Corps de connaissances constituées, articulées par déduction logique et susceptibles d'être vérifiées par l'expérience. La CONSCIENCE vient du latin conscientia, qui signifie « accompagné » (cum) de « savoir » (scire). Être conscient signifie donc que lorsque l'on sent, pense, agit, on sait que l'on sent, pense ou agit. Mais il convient de distinguer la conscience directe ou immédiate, qui accompagne ainsi tous les actes du sujet, de la conscience réfléchie, conscience qui se saisit elle-même comme conscience. La première consiste à « avoir conscience », tandis que la seconde consiste à « être conscient d'avoir conscience ». Le passage de l'un à l'autre serait le fait de « prendre conscience ». COMMUNIQUER / COMMUNICATION: Transmission d'informations ou de signaux à l'aide d'un code. Echange d'un message entre un récepteur et un émetteur (aussi bien animaux qu'humains). PERSONNE (n. f., étym. : latin persona : masque de théâtre ; d'où le sens continuellement sous-jacent de personnage : rôle que joue l'individu). Cf. HOBBES : « Est une personne celui dont les paroles ou les actions sont considérées soit comme lui appartenant, soit comme représentant les paroles ou actions d'un autre ou de quelque autre réalité à laquelle on les attribue par une attribution vraie ou fictive. » 1. - (Scol.) Substance individuelle de nature rationnelle (cf. BOÈCE) ; c'est en ce sens que l'on parle des trois personnes de la Trinité. 2. - L'être humain considéré comme individu conscient du bien et du mal, libre et responsable. 3. - Personne morale : a) Ensemble des qualités qui constituent une personne au sens 2, et conçues comme distinctes de sa réalité physique. b) Être de raison, susceptible d'être sujet moral ou jur., qu'il corresponde à un individu phys. ou non : une société de commerce constitue une personne morale. Rem. : le nominalisme de Hobbes conduit à la définition suivante : « Une multitude d'hommes devient une seule personne quand ces hommes sont représentés par un seul homme. » 4. - Personne physique : a) Le corps d'un être humain en tant qu'il manifeste une personne morale au sens a. b) Tout être humain en tant qu'il peut s'associer avec d'autres personnes, constituer une personne morale au sens b, et qu'il est distinct de celle-ci. 5. - Personne juridique : personne morale au sens b, susceptible d'être sujet du droit ; ensemble des propriétés qui définissent ce sujet. 6. - Personnalité : a) Caractère de la personne aux sens 2 ou 3. b) Forme que prend la vie psychique chez l'homme normal et qui suppose la conscience d'être un moi unique et permanent ; maladie de la personnalité : tout trouble psychique qui rend cette forme impossible. c) Originalité ; caractère propre à un individu humain. d) Individualité remarquable par son rôle social, sa renommée. e) Préoccupation excessive pour ses propres qualités et mérites (rare et inusité auj.) ; cf. personnel, sens d ; SYN. égoïsme. f) Personnalité de base (angl : basic personality) : (psycho., socio.) « Configuration psychologique propre aux membres d'une société donnée et qui se manifeste par un certain style de vie » (DUFRENNE). 7. - Personnalisme : toute doctrine qui prend la personne au sens 2 comme valeur suprême ; en part., doctrine d'E. MOUNIER et de son disciple J. LACROIX. 8. - Personnel : a) Qui se rapporte à la personne en un sens quelconque du mot ou à la personnalité au sens b. b) (Jur.) Qui concerne les personnes par opposition aux choses ; opposé à réel (impôt personnel, par opposition à impôt réel). c) Individuel, propre. d) Qui rapporte tout à soi, qui ne tient pas compte des autres : un jeu personnel, un pouvoir personnel ; cf. sens 6 e.

RAPPORT

: C'est un lien, une relation que l'esprit constate. Cela peut être une relation de ressemblance, de cause à effet, ou un rapport de grandeur..

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