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Le monde sans homme

Publié le 21/02/2024

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« Le monde sans homme Intro : Le suejt nous amène à nous demander s’il est possible de penser un monde sans hommes. Tout d’abord le monde peut être défini comme le topan, comme l’univers entier, depuis ce point de vue, on peut penser que l’homme est négligeable au vue de l’infinité des élèments dans l’univers. Néanmoins l’univers n’est pas pour autant le monde, si non nous confondrions les deux termes. Alors que le monde se caractérise par son ordre, l’univers est souvent décrit par son chaos.

Mais alors d’où vient cet ordre ? L’ordre ne vient-il justement pas d’un observateur (du monde) qui parvient à agencer les choses qui l’entoure.

Serait-il possible que cet observateur soit l’homme.

Si oui nous sommes confrontés à une tension.

Alors que le monde semblerait pouvoir se passer de l’homme, il semblerait pour autant que l’homme soit sa condition d’existence.

Y-a-t-il donc encore un sens à dire que le monde puisse se passer de l’homme ? I) Le monde peut se passer de l’homme A) Nous sommes inclus et insignifiants dans le monde → Déjà, depuis Épicure, il existait l’idée que le monde est infini, qu’il s’agissait d’un « topan ». L’univers serait constitué d’une infinité d’atomes, et possiblement, d’une infinité de mondes semblables au nôtre.

Dans ce sens là, nous sommes insignifiants au monde, et rien nous empêche de penser que la disparition de l’homme n’aurait aucun effet au vue de l’échelle de l’univers. → Lorsque Pascal disait« par l’espace l’univers me comprend », il avait peut être à l’idée justement cela. B) La disparition de l’homme peut aboutir à rendre le monde plus harmonieux, à lui donner plus d’ordre. → Il n’y a rien de révolutionnaire à dire que l’homme a un impact sur la Terre, en d’autres termes sur le monde que nous vivons.

L’humanité a plusieurs fois négligé la nature au profit de ses intérêts. Aujourd’hui nous sommes témoins des conséquences de l’avidité de la gourmandise de l’homme vis à vis des ressources naturelles, puisque nous faisons face au réchauffement climatique.

Un danger susceptible de mettre une fin au monde qu’on connaît. → Par conséquent imaginer un monde sans homme, c’est imaginer un monde sans pollutions, sans chasses, sans exploitation, où la nature reprendrait ses pleins pouvoirs.

Dans cette perspective, on pourrait dire que le monde retrouve son équilibre, son ordre. → Mais peut-on toujours parler de monde alors qu’il n’y a pas personne pour penser son ordre.

Le monde n’est pas seulement une diversité de choses, mais aussi un agencement, COORDINATION DE CES Choses. C) Un monde sans homme, ce n’est que du chaos. → On pourrait rétorquer que les animaux pour penser cet ordre dans notre absence.

Mais selon Uexküll et Heidegger ce n’est pas possible car je cite « l’animal est pauvre en monde ».

L’animal, ne peut pas s’écarter du monde, ne peut pas être son observateur car l’animal se préoccupe avant tout du monde régi par ces sens.

Uexküll donne l’exemple de la tique, mais je considère que l’exemple de Heidegger est plus parlant.

Il donne l’exemple d’une abeille qui aspire du miel, alors qu’on lui a troué son abdomen, donc le miel en sort, mais pour autant l’abeille continue d’absorber inlassablement.

L’animal est pauvre en monde, dans le sens qu’il n’a justement pas la capacité de s’écarter du monde. Transition : Ainsi, nous venons de montrer dans cette première partie, que pour que le monde soit monde, il lui faut de l’ordre et pas seulement une diversité de choses sous peine à confondre le monde et le chaos.

Cet ordre pour qu’il existe, il doit être pensé par quelqu’un, ce quelqu’un doit être un.... »

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