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le monde a commencé sans l'homme et il s'achèvera sans lui

Publié le 27/02/2024

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« Pensez-vous, comme l’a écrit Claude Lévi-Strauss, que «le monde acommencé sans l'homme et [qu’] il s'achèvera sans lui»? Intro : Film , Mélancholia, la planète éponyme entre en collision avec la Terre.

Les panètes de notre galaxie ont entamé leurs mouvements bien avant l’émergence de l’humanité, et elles le poursuivront même quand la vie sur Terre ne sera plus qu’un lointain souvenir.

L’homme serait insignifiant par son rôle et par la place qu’il occupe dans l’univers.

Dans la dernière scène du film Melancholia, Justine constuit une cabane,défense illusoire contre la destruction finale, mais figuration de l’entreprise humaine qui conssite à bâtir un fragile monde protecteur avec ses mains.

Autrement dit avant l’humain l’univers n’était-il pas qu’un chaos absurde et aveugle ? N’est ce pas grâce à l’homme ( comme le montre le film) que le monde est monde?D’un côté, il semble que l’homme soit un épiphénomène éphémère.

Mais d’un autre côté, tout se passe comme si l¡esprit et le travail humain étaient seuls à pouvoir faire de ce tout un monde. 3 questions : Le monde est-il un ensemble dont l’humanité n’est qu’un détail insignifiant ? Mais ce détail n’a t-il pas justement le pouvoir d’organiser les choses pour en faire un monde ? Et ce pouvoir n’émerge-t-il pas précisément dans le cadre du monde vivant qui nous précède, nous conditionne et nous survivra ? I) L’indifférence d’un monde étendu et durable à l’égard d’une espèce infime et éphémère. A) Le monde comme un tout, l’homme n’est rien dans l’univers. -Les Grecs appellent le monde le « to pan », à savoir Tout.

Les télescopes sont les témoins de l’étendu infini de l’univers.

L’homme serait insignifiant par rapport au monde.

Dans les pensées de Pascal invite son lecteur à lever le regard vers le ciel pour s’apercevoir que la Terre n’est qu’un point par rapport aux courses des astres qui l’entourent.

En proprotion de ces espaces immenses, l’humanité est alors ramenée à son insignifiance.

« Qu’est ce que l’homme dans l’infini » Pascal répond impitoyablement « un néant ». B) Il commence sas l’homme, l’univers. -Dans les récits cosmogoniques, les interprétations de Héraclite nous poussent à penser que le monde a toujours été et n’a donc jamais commencé « il a été il est et il sera ».

Christianisme ? Genèse , l’homme n’est crée que le sixième jour, après le ciel et la terre.

Les récits cosmologiques sceintifiques = Big Bang. C) S’achève sans l’homme : la destruction de toute chose adviendra bien après la disparition de l’humanité. - « il n’est plus de ce monde ».

Il est fort probable que l’humanité disparaisse mais que l’Univers continue son expansion.

Avec la révolution scientifique, l’homme connaît une blessure narcissique, Freud, une difficulté de la psychanalyse, il n’est pas au centre du monde.

C’est un habitant passager. Scientifiquement parlant, l’UNIVERS évolue vers plus d’entropie ( dégradation de la matière) qui pourrait la conduire faire un équilibre stationnaire final.

Alors ce qu’on appelle le monde, ou l’univers ne connaîtra plus d’évolution.

En ce sens, il s’achèvera.

Mais nous n’y serons plus depuis longtemps, puisque le soleil aura déjà implosé rendant la Terre inhabitable. Transition : Ainsi l’humanité n’est qu’un grain de poussière dans un monde incommensurable : elle est advenue par hasard ; sa disparition ne sera même pas un événement.

Mais sans l’homme, l’univers m’est-il pas sans témoin ? II) L’humain façonneur du monde. A) Il le pese, l’ordonne, le connaît -mundus = une totalité qui peut être pensée dont l’agencement suppose un certain ordre : un cosmos,.

Si on s’abstient de recourir à un Dieu ordonnateur n’est ce pas l’esprit humain qui seul peut donner au diers des choses un peu d’unité grâce à la connaissance ? Pascal, l’homme est peut être insignifaint mais il connaît les causes de sa mort « l’univers me comprend et m’engloutit comme un point , par la pensée,je le comprends ».Non seulement c’est le sujet pensant qui prend consicence des rapports de force das le monde : mais c’est aussi lui qui par ses représentaitons le fait rentrer, l’englobe, dans l’ordre de l’esprit, et lui permet en ce sens d’exister spirituellement. B)un monde proprement dit n’advient que quand l’humain le pense et le construit -Jan Karski « ce n’était pas un monde » = qualifier un réel désordonné, démuni de toute logique. L’homme a la capacité d’ordonner les choses et de façonner le monde.

Marx dans les Manuscrit de 1844, reproche à Feuerbach de n’avoir pas vu que le monde sensible dans lequel nous existons ne demeure pas toujours le même, il est renouvelé par le travail humain.

Le travail = monde objectif. C)CE qu’on appelle la fin du monde : précisément la fin de l’humanité -christianisme « apocalypse » ? dévoliement de la vérité du pouvoir divin et donc au jugmeent dernier.

Parrallèle avec le réchauffement climatique = extinction de la biodiversité = mort de l’humanité.

Cela serait bien à la fin du monde, au sens où le monde, c’est l’ensemble de ce que l’humanité a créé depuis son apparition pour rendre la Terre habitable.

Dans son ouvrage Sur la route, Mac Carthy, le risque écologique ou géopolitique = une guerre entre humain.

La fin du monde/ humain.

c’est la fin d’un monde ordonné Transition : Ainsi il n’y a monde proprement dit que s’il y a un sujet collectif pour ordonner, construire et penser les choses.

On pourrait alors croire que la fin de l’humanité, comme toute mort, marquerait la du monde.

Pourtant n’est ce pas commettre là un péché d’orgueil que de croire que le monde s’arrêtera après soi ?.... »

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