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Le but de l'art est-il de nous divertir ? (Pistes de réflexion seulement)

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« éléments de réflexion • Réfléchir sur le terme « divertir ».

Par exemple, opposition de « divertir » et « convertir » chez Pascal. • Bien distinguer le « point de vue » du « spectateur », du « consommateur » de celui du « créateur », du « producteur ». • Peut-être n'est-il pas inutile de distinguer le plan du fait de celui du droit ? • Peut-être convient-il de se demander si un « art » fondé essentiellement sur le divertissement pourrait être encore appelé un « art » ? lectures • L'oeuvre d'art et d'imagination : — Freud : L'art comme « sublimation des désirs ». — Sartre : L'art comme « expérience mentale des possibilités inaccomplies ». — Malraux : L'oeuvre est une expérience et un moyen de découverte. — Jaspers : C'est « grâce à l'identité de l'élan religieux, moral et artistique, que jaillissent les oeuvres ».

-- Malraux : « Qu'est-ce que l'art ? Ce par quoi les formes deviennent style.

» • René Huyghe, Sens et destin de l'art (Flammarion). • Jean Granier, Le problème de la vérité dans la philosophie de Nietzsche (Éditions du Seuil) ; pp.

520 et suivantes. • Hegel, Esthétique (Aubier). • Ernst Fischer, La nécessité de l'art (Éd.

Sociales). citations • Hegel : « Le but de l'art, son besoin originel, c'est de produire aux regards une représentation, une conception née de l'esprit, de la manifester comme son oeuvre propre, de même que dans le langage, l'homme communique ses pensées et les fait comprendre à ses semblables.

Seulement, dans le langage, le moyen de communication est un simple signe, à ce titre, quelque chose de purement extérieur à l'idée et d'arbitraire. L'art, au contraire, ne doit pas simplement se servir de signes, mais donner aux idées une existence sensible qui leur corresponde.

» • Nietzsche : « Comment naît l'art ? Comme un remède à la connaissance.

La vie n'est possible que grâce à des illusions d'art.

» • Ernst Fischer : « L'art considéré comme une « succédané de la vie », comme moyen de donner à l'homme un équilibre dans le monde qui l'environne : une telle idée contient la reconnaissance partielle de la nature de l'art et de sa nécessité.

Et puisqu'on ne peut espérer que règne un équilibre perpétuel entre l'homme et le monde qui l'environne, même dans la société la plus développée, cette idée suggère aussi que l'art n'a pas été seulement nécessaire dans le passé, mais qu'il le restera toujours. Mais l'art n'est-il vraiment rien de plus qu'un succédané ? N'exprime-t-il pas aussi un rapport plus profond entre l'homme et le monde ? En vérité, la fonction de l'art peut-elle se résumer dans une formule unique ? Ne doit-il pas répondre à des besoins multiples et divers ? Et si, en réfléchissant sur les origines de l'art, nous prenons conscience de sa fonction initiale, cette fonction n'a-t-elle pas changé aussi avec la société elle-même, et de nouvelles fonctions n'ont-elles point surgi ? Ce livre constitue une tentative de réponse à de telles questions et il se fonde sur la conviction que l'art a été, qu'il est encore et qu'il sera toujours nécessaire.

» plan indicatif 1. 2. — — 3. L'art comme « divertissement ».

Analyse de cette notion (notamment dans son contraire direct : convertir). Les différents buts de l'art : en fait ; en droit. La polyvalence de l'art : hasard ou nécessité ? PREMIERE PARTIE [L'art est illusion.

Il offre aux sens et à l'esprit des mondes imaginaires.

Ces mondes, parce qu'ils divertissent la pensée, la consolent d'avoir à supporter, à chaque instant, le poids écrasant de la conscience.]. »

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