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L'argent fait-il le bonheur?

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« PREMIERE CORRECTION Problématique L'expression « l'argent ne fait pas le bonheur » est considérée pour le sens commun comme une vérité acquise que l'on interroge difficilement de peur d'être catalogué comme quelqu'un d'intéressé.

En effet le bonheur est considéré comme un état de bien être qui est accessible par l'exercice intellectuel du désintéressement total de tout objet matériel ; c'est à dire la non considération du superflu qui ne peut provoquer chez l'homme que des dépendances négatives qui troublerait la paix de son esprit. L'argent est le symbole du matérialisme social.

C'est devenu un élément vital pour tout homme désirant vivre en société, ou du moins survivre.

Ainsi l'argent n'est pas une fin en soi, il est un moyen d'accéder à tout objet de convoitise.

Ainsi, peut on admettre l'idée que l'argent en tant que représentant de la dépendance de l'homme aux objets matériels est impuissant face à la quête de la paix intérieure? Cet état de béatitude ne doit il pas être procuré mais un état de paix environnementale pour pouvoir permette à l'homme d'accéder au bonheur? L'argent reste t i inutile voire risqué pour celui qui veut se détacher du monde? I La quête spirituelle du bonheur Le bonheur chez les stoïciens est un état de indépendance de l'esprit humain.

Notre corps comme tout objet extérieur à nous ne doit pas nous préoccuper ni même nous intéressé .

Le bonheur n'est accessible que par un libération de l'homme de tous ses désirs et donc l'argent est inutile dans cette quête spirituelle. II Le bonheur comme état de non dépendance au pouvoir Si l'argent est considéré comme un bien particulier pour le citoyen c'est parce qu'il représente la capacité de tous les possibles, c'est donc un pouvoir par excellence.

La quête du pouvoir est considéré pour Épicure comme un désir ni naturel et ni nécessaire, il est donc celui qu'il faut supprimer pour pouvoir accéder au bonheur. III L'argent comme un des moyens d'accéder au bonheur L'argent est donc un désir qu'il faut supprimer car la quête de ce pouvoir nuit à la paix de l'âme, paix que nulle bourse ne peut acheter.

Cependant même si l'argent de peut acheter le bonheur il n'en reste pas moins utile à la recherche de celui ci.

Si je veux accéder à la paix de l'esprit et que je veux vivre en société je suis obligé de posséder de quoi vivre pour assurer ma survie et donc une certaine atonie (paix du corps) L'argent n'aurait donc pas pour fin le bonheur mais pourrait être un moyen parmi d'autres pour aide l'homme à y accéder. Textes utiles Aristote Le loisir, en revanche, semble contenir en lui-même le plaisir, le bonheur et la félicité de vivre.

Mais ce bonheur n'appartient pas aux gens occupés, mais seulement à ceux qui mènent une vie de loisir : car l'homme occupé travaille en vue de quelque fin, envisagée comme n'étant pas encore en sa possession, alors que le bonheur est une fin, laquelle, au jugement de tous les hommes, s'accompagne toujours de plaisir et non de peine.

[...] On voit ainsi clairement que certaines matières doivent être apprises et entrer dans un programme d'éducation en vue de mener la vie de loisir, et que ces connaissances et ces disciplines sont des fins en elles-mêmes, tandis que celles qui préparent à la vie active doivent être regardées comme de pure nécessité et comme des moyens en vue d'autres choses.

Et c'est pourquoi nos pères ont fait une place à la musique dans l'éducation, non pas comme une chose nécessaire (elle ne l'est nullement), ni comme une chose utile (à la façon dont la grammaire est utile pour gagner de l'argent, pour diriger une maison, pour acquérir des connaissances et pour exercer de multiples activités dans l'État, ou encore à la façon dont le dessin est réputé utile pour mieux juger les oeuvres des artistes), ni non plus, comme la gymnastique, en vue de nous procurer santé et vigueur (car nous ne voyons aucun de ces deux avantages provenir de la musique) ; reste donc que la musique sert à mener la vie de loisir, ce qui est la raison manifeste de son introduction, car on la place au rang d'un passe-temps qu'on estime convenir à des hommes libres.

[...] On voit donc qu'il existe une forme d'éducation dans laquelle les parents sont tenus d'élever leurs fils, non pas comme étant utile ou nécessaire, mais comme libérale et noble. Rousseau Tant que les hommes se contentèrent de leurs cabanes rustiques, tant qu'ils se bornèrent à coudre leurs habits de peaux avec des épines ou des arêtes, à se parer de plumes et de coquillages, à se peindre le corps de diverses couleurs, à perfectionner ou embellir leurs arcs et leurs flèches, à tailler avec des pierres tranchantes quelques canots de pêcheurs ou quelques grossiers instruments de musique, en un mot tant qu'ils ne s'appliquèrent qu'à des ouvrages qu'un seul pouvait faire, et qu'à des arts qui n'avaient pas besoin du concours de plusieurs mains, ils vécurent libres, sains, bons et heureux autant qu'ils pouvaient l'être par leur nature, et continuèrent à jouir entre eux des douceurs d'un commerce indépendant : mais dès l'instant qu'un homme eut besoin du secours d'un autre ;. »

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