La vérité est-elle nécessairement ce qui se démontre ?

« sujet n°1 6 Dissertation les notions mises enjeu : La vérité, la démonstratio n , la théorie et l ' expérience, l ' interprétatio n . Ce qu11 fautse demander: À quelles conditions peut-on dire q u ' une affirmation est vraie ? Quelle est la particularité des vérités mathématiques ? Dans quels domaines semble-t-i l q u ' une démonstration ne soit jamais totalement satisfaisante , et pour quel les raisons ? Quelques références utilisables: • Saint Thomas d 'Aqu i n : la théologie et les « raisons de convenance » • Bachelard : la recherche scientifique et les « obstacles épistémologique » • D ilthey : en sciences h u maines, il s'ag it davantage de comprendre que de démontrer • Wittgenstein : l e caractère conventionnel des vérités mathématiques les pièges à éviter: • Ne traiter que des vérités établies par les sciences exactes (biologi e , astronom i e , etc.), sans prendre e n compte le problème de la démonstration dans l e cas des sciences humaines (psychologie, anthropologie, sociolog ie, etc.) . • Affirmer, sur le ton de l ' évidence, que certaines vérités (cf.

la croyance rel i g i euse) sont à jamais indémontrab les, ou sont parfaitement démontrées (cf.

les sciences phys i ­ ques) , sans i nterroger la valeur de cette thèse e t sans la justifier. lntro� ...................................................................................................

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. La philosophie se définit traditionnellement comme la recherche de la vérité.

Il est donc essentiel, pour le philosophe, de pouvoir définir précisément cette notion et de mener une réflexion sur les problèmes qui y sont liés.

À la question de savoir ce qû est la vérité, on peut commencer par répondre, de manière assez générale, qûelle est l'accord entre ce qui est dit, ou simplement pensé, et la réalité.

Mais toute vérité peut-elle alors faire l'objet d'une démonstration rigoureuse, c'est-à-dire d'une justification qui soit satisfaisante pour la raison ?. »