La preuve en histoire
Extrait du document
«
La preuve en histoire.
Position de la question.
L'histoire veut être un tableau et une « résurrection » du passé, mais elle prétend
parfois aussi en être une explication.
Il y a lieu de considérer les moyens de preuve dont elle dispose pour
chacune de ces deux tâches.
I.
La preuve des faits.
Pour la première, la réponse est relativement aisée.
Il y a lieu cependant de rappeler que l'histoire ne constate
jamais directement les faits qu'elle retrace puisque ces faits sont passés.
C'est une connaissance indirecte du
passé a l'aide des documents.
Il lui faut donc d'abord faire la preuve des faits par une critique de ces
documents.
[On décrira ici les différentes opérations de la critique historique et l'on précisera les conditions auxquelles les
documents (y compris les témoignages) peuvent être probants.]
II.
La preuve de l'explication.
La question est beaucoup plus délicate lorsqu'on se demande comment l'histoire peut fournir la preuve des
explications qu'elle allègue, c'est-à-dire des causes des faits.
L'histoire ne dispose d'aucun des moyens
expérimentaux qu'utilisent les sciences proprement dites pour établir les relations causales.
Conclusion.
L'histoire peut, à la rigueur, fournir la preuve des faits qu'elle relate, encore que certains
historiens reconnaissent qu'il s'agit déjà là d'une construction problématique » (M.
LHÉRITIER).
Mais elle ne
saurait établir que des explications vraisemblables sans pouvoir, par ses propres moyens, en fournir de preuve
décisive..
»
↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓
Liens utiles
- L'histoire est écrite par les vainqueurs. Robert Brasillach
- Georges lfrah, Histoire universelle des chiffres
- Histoire du droit
- Un débat historique : Histoire versus Structure
- Histoire et théories de l'anthropologie et le traitement de l'autre