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La liberté est-elle possible sans un Etat pour la défendre ?

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Nous faisons tous l'expérience de notre liberté, d'une liberté intérieure qui manifeste par exemple dans le pouvoir de douter, de surprendre notre jugement. Cette liberté personne ne peut nous l'ôter et il semble donc inutile de la défendre. Pourtant cette liberté reste abstraite si elle ne se réalise pas dans l'action et dés lors elle rencontre les autres et ainsi la dimension politique intervient. Ce que nous devons interroger c'est notre liberté d'agir parmi les autres et donc de penser les conditions d'une liberté civile et politique : droit de participé à la vie politique.  Dire que l'Etat défend la liberté peut tout d'abord paraitre surprenant. L'Etat est avant tout celui qui impose un ordre, des limites, une autorité, alors que la liberté peut être d'abord pensée comme l'absence de contraintes externes.  Vivre avec une autorité c'est bien abandonner ma liberté. De quelle liberté s'agira-t-il ? A cette liberté donnée correspondra t'il un gain ? pourra t'on passer d'une liberté immédiate a une liberté plus gratifiante ?

« Demande d'échange de corrigé de contant isabelle ([email protected]). Sujet déposé : La liberté est-elle possible sans un Etat pour la défendre ? Nous faisons tous l'expérience d e notre liberté, d'une liberté intérieure qui manifeste par exemple dans le pouvoir d e douter, d e surprendre notre jugement.

Cette liberté personne ne peut nous l'ôter et il semble donc inutile de la défendre.

Pourtant cette liberté reste abstraite si elle ne se réalise pas dans l'action et dés lors elle rencontre les autres et ainsi la dimension politique intervient.

Ce que nous devons interroger c'est notre liberté d'agir parmi les autres et donc de penser les conditions d'une liberté civile et politique : droit d e participé à la vie politique. Dire que l'Etat défend la liberté peut tout d'abord paraitre surprenant.

L'Etat est avant tout celui qui impose un ordre, des limites, une autorité, alors que la liberté peut être d'abord pensée comme l'absence de contraintes externes. Vivre avec une autorité c'est bien abandonner ma liberté.

De quelle liberté s'agira-t-il? A cette liberté donnée correspondra t'il un gain ? pourra t'on passer d'une liberté immédiate a une liberté plus gratifiante ? I.

Liberté naturelle et l'Etat L'Etat peut autorisé un certain nombre de libertés, en quoi et contre devrait-il les défendre ? La liberté conçue comme pouvoir de faire tout ce que l'on veut semble bien incompatible avec l'existence de l'Etat qui désigne à coup sur l'ordre er l'autorité qui impose des limites.

Il nous faudra donc examiné la nature de cette liberté afin de savoir si elle est bien réelle ou si au contraire on ne doit pas l'abandonner au profit d'une autre.

La liberté prem ière et naturelle d'une être humain correspond à ma liberté physique, je peux me mouvoir sans contrainte, user de mon pouvoir comme bon me semble. C'est ce type de liberté que l'on voit surgir dans les description de l'hypothétique état de nature.

L'homme de l'état de nature dit Hobbes a toute liberté de préserver sa vie, de défendre, et d'acquérir par tous les moyens les biens nécessaires à sa survie. La conséquence de cette liberté que chacun possède est la guerre de tous contre tous. Tout le monde vit dans la peur de mort violente, car l'homme libre devient un potentiel danger pour moi. Cette première liberté ne peut donc nous satisfaire, elle va de pair avec la peur, la précarité. Sortir de l'état de nature pour fonder l'Etat sera donc de choisir d'abandonner cette liberté première et ce en totalité au profit de l'Etat; le but étant de voir autrui privé de cette même liberté.

L'Etat acquiert ma liberté en tant qu'il me représente, que je suis réellement présent dans la personne de l'Etat, qui concentre tous les pouvoirs.

Mais l'Etat ne s'impose pas à moi, je choisi de l'autoriser à gouverner en mon nom.

C'est donc librement que je renonce à ma liberté première, et j'autorise l'Etat a gérer ma liberté. La liberté que défend l'Etat n'est pas ma liberté première, celle là se trouve confisquée.

C'est la liberté d'avoir renoncer à exercer mon pouvoir, ce libre renoncement ne change p a s m a nature et c'est librement que je p e u x a nouveau choisir la guerre.

L e s h o m m e s ont promis d'obéir qu'en vue d'être protégés, mais si cette protection vient à faire défaut, leur obéissance n'a plus lieu d'exister. L'Etat protège ma liberté civile contre ma liberté naturelle, le retour à la violence à la guerre civile.

Cette dernière liberté est évidement impossible sans un Etat pour la défendre. Les deux dangers, externes et internes ne sont que le fruit de cette liberté première. La liberté que défend l'Etat n'est elle que celle qui consiste à na pas tomber sous la domination des autres ? Si la sécurité est bien une condition nécessaire : est elle suffisante ? II.

Liberté et égalité en droit. L'Etat n'est pas seulement penser comme ce qui défend la liberté civile mais comme ce que ne permet d'accéder à la liberté politique et morale. L'Etat serait donc source d'une liberté qui m e resterait inconnue sans lui, plus élevée q u e la première et permettant à l'homme d e progresser hors d e la nature.

Le citoyen est donc celui qui aliène cette liberté première et cette aliénation est fondatrice.

Dans cette aliénation la personne de l'Etat se forme.

Cette liberté je ne peux y accéder que par la médiation de l'Etat. L'Etat est alors ce par quoi je prend conscience de la liberté où l'obéissance à la loi distingue de l'obéissance sous contraintes.

Dans un tel Etat, la liberté politique d'un citoyen s'accomplie par l'autonomie. Contre quoi l'Etat doit il alors défendre la liberté ? Pour que la liberté existe, il faut que nous soyons égaux en droits. Qu'un seul refuse cette égalité, c'est donc la fin de la liberté commune.

En défendant l'égalité devant les droits, que l'Etat préserve la condition même de la liberté contre ceux qui se croient au dessus des lois. Lhomme qui se soumet aux lois gagne une liberté morale qui seule rend l'homme vraiment maitre de lui. L'homme qui se soumet aux lois, apprend à consulter sa raisons avant d'écouter ses instincts. Il devient un être capable de moralité.

L'Etat n'est donc pas seulement nécessaire mais légitime parce qu'il permet à l'homme d e s e développer.

Il ne le défend pas seulement mais accomplit l'homme.

Cependant l'Etat peut supprimer toutes libertés. III.

L'Etat et son despotisme. On pourra toujours nous dire que cet idéal étatique est loin des réalités politiques.

L'Etat peut opprimer, priver de liberté au nom de l'ordre établit.

L'Etat peut ainsi brandir la danger d'une retour à l'état de nature priver les citoyens des libertés qu'il est sensé leur offrir. Il n'y a plus aucun avantage a abandonner sa liberté naturelle.

De même on peut s'interroger sur la bonne distribution de la liberté.

L'Etat peut favoriser autrui plus que moi, il faut donc reconquérir sa liberté. Conclusion : Si la liberté n'est possible que dans un Etat qui la défend c'est parce qu'elle ne peut être que celle de tous et qu'elle ne peut être confondue avec le pouvoir de faire tout ce que l'on veut.

Cette liberté n'est que liberté du caprice, de l'arbitraire sur laquelle je ne peux rien construire.

Seul le fantasme peut me faire croire que la liberté pourrait être l'absence de toutes contraintes. Seul l'homme dans la loi peut être libre.

L'ordre politique est celui où l'on peut construire les conditions de la raison et de la liberté.

Un des moyens de l'Etat de défendre la liberté d'éduquer l'homme, de lui apprendre à faire usage de sa raison.

Enfin si l'Etat a un rôle dans la défense de la liberté, cela ne me retire pas la tache de lui donner un contenu qui m'appartient en propre. Sujet désiré en échange : Malebranche: le sentiment intérieur de notre liberté. »

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