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La liberté est-elle l'être de l'homme ?

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« Ce qu'il ne faut pas faire Se jeter sur une définition immédiate (et brutale) de la liberté.

En effet, le concept de liberté est riche d'ambiguïtés et d'équivoques ! Ce qu'il faut faire Demandez-vous de quelle liberté il s'agit : philosophique ? politique ? physique ? etc. Analyse du sujet : Liberté : Avant tout, la liberté désigne l'absence de toute contrainte étrangère et extérieure.

A l'origine : libre condition de l'homme qui n'est pas esclave, qui dispose de sa personne et participe à la vie de la cité.

La liberté est un statut, une condition sociale et politique, puis elle devient une caractéristique individuelle et morale.

Est libre un homme indépendant et autonome qui n'est pas déterminé ou contraint. Essence : du latin essentia, de esse, « être », traduction du grec ousia.

L'essence désigne la nature permanente et universelle d'une chose ou d'un être, indépendamment de ce qui peut lui arriver.

L'essence est aussi ce qui définit un être indépendamment de son existence. Homme : l'homme est le représentant de l'espèce humaine, la plus évoluée des espèces vivantes, celle qui domine les autres.

Il est un être « doué de raison » (homo sapiens) qui vit en société.

Philosophiquement, ce terme renvoie à la notion d'humanité (par opposition à celle d'animalité) qui désigne l'ensemble des caractères propres au genre humain par rapport à la nature et à l'animal.

Selon Descartes, la différence entre l'homme et l'animal est une différence de nature : seul l'homme est capable de pensée de conscience et de langage.

L'humanité peut aussi désigner la nature humaine, l'essence de l'homme.

En ce sens, on rejoint la définition kantienne qui décrit l'humanité comme le principe déterminant de l'action morale, en tant que fin en soi et valeur absolue. Problématique : Tout d'abord, il faut préciser que s'interroger sur l'essence de l'homme, c'est chercher ce qui en constitue la nature profonde.

La question peut donc être traduite de la façon suivante : la liberté est elle le principe qui définit au mieux la nature humaine ? La liberté est-elle la nature de l'homme ? Ou encore l'homme n'est-il homme que par sa liberté ? Cependant, il faut remarquer les divers enjeux mis en avant par cette question.

Se demander si la liberté est l'essence de l'homme, c'est s'interroger d'une part sur le concept de nature humaine.

De ce concept découlent au moins deux questions : Qu'est ce que l'homme ? Et existe t-il une nature humaine ? En effet, la liberté ne peut être considérée comme l'essence de l'homme que dans le cadre d'une nature humaine. D'autre part, la question porte sur la liberté et un autre problème est soulevé à partir de la définition même de ce terme.

Si la liberté est l'essence de l'homme, alors cela signifie qu'elle fait partie de lui, que l'un se définit par rapport à l'autre.

En ce sens, on peut se demander si le fait que la liberté soit l'essence de l'homme ne serait pas un déterminisme, quelque chose de programmé, qui s'imposerait à l'homme.

N'est ce pas là quelque chose de contradictoire par rapport au sens même du concept de liberté qui exprime une absence de détermination et une indépendance totale ? Une liberté comme essence conserve t-elle son statut même de liberté ? La liberté humaine ne serait-elle pas plutôt du ressort de l'existence ? Proposition de plan : 1-Apparemment, l'homme est un être libre par nature : La liberté est le propre de l'homme.

L'homme possède le libre-arbitre, le pouvoir de décider quelle sera son action, le pouvoir de refuser. Le liberté humaine est considérée tout d'abord comme une liberté absolue, incontestable et indéniable.

En ce sens, la liberté semble être l'essence de l'homme en tant qu'elle en désigne la nature universelle et qu'on ne peut la supprimer. Descartes, Principes de la philosophie : « Il est si évident que nous avons une volonté libre, qui peut donner son consentement ou ne pas le donner quand bon lui semble, que cela peut être compté pour une de nos plus commune notion ». La liberté est donc une vérité première qui s'impose à l'esprit.

En ce sens, dire « je suis libre » est un principe métaphysique tout comme le « je pense donc je suis ».

En effet, avec le doute, l'homme prend conscience de sa liberté, car le doute entraîne une action de la volonté qui doit suspendre son jugement afin d'être autonome.

Il s'agit d'une liberté de la volonté. Cependant, si la liberté fait bien partie de la nature humaine, peut-on dire qu'elle est son essence ? Cette liberté humaine absolue n'est-elle pas contestable ? L'homme n'est-il pas soumis à divers déterminismes ?. »

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