La conscience définit elle l'homme ?

« Est-ce par la conscience qu'il faut définir l'homme ? On définit traditionnellement l'homme comme un être doté de conscience. Si on définit l'homme par la conscience, il faut alors se demander en quoi la conscience est une spécificité humaine, en quoi on ne peut pas l'accorder aux choses et aux animaux par exemple.

Afin de montrer en quoi la conscience est une spécificité humaine, on doit alors parvenir à définir précisément ce qu'il faut entendre par conscience.

Par exemple, si la conscience consiste à sentir, on peut accorder la conscience aux animaux. La conscience ne suffirait pas à définir l’homme.

Donc, on peut simplement commencer par montrer que l’homme n’est pas un être vivant comme les autres, il ne se contente pas de se nourrir, il est aussi un être qui peut réfléchir, penser.

Si on entend par conscience le fait d’avoir de longue réflexion et de penser alors l’homme semble être le seul être de conscience et se distingue alors des choses et des animaux.

On peut alors montrer qu’il n’y a pas que la conscience qui permet de définir l’homme si on entend par conscience le sens de penser et de réflexion.

On peut alors aborder la question de l’inconscient en se demandant s’il ne permet pas tout autant de définir l’homme que la conscience.

On remarquera que c’est alors en fonction du sens qu’on accorde au terme de conscience que l’on peut faire évoluer sa réflexion.

Certes, la conscience entendue comme cette capacité qu’a l’homme de savoir ce qu’il fait et ce qu’il pense semble bien lui être une caractéristique propre, mais il y a peut-être aussi une dimension propre à l’homme qui dépasse cette conscience. Enfin, on peut aussi penser aux analyses de Sartre, dans L’existentialisme est un humanisme, lorsqu’il pose que l’homme n’est pas prédéfini , mais qu’il se définit lui-même au travers de ses actes.

La morale de l'homme a quelque chose de spécifique, elle s'organise de façon réfléchie.

Ainsi, lorsque l'être humain agit pour la justice, il agit pour quelque chose dont il forme une idée et vers laquelle il peut se tourner avec une intention libre, ce qui.... »