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Johann Friedrich Overbeck. Odoardo et Gildippe

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Le cycle de fresques qui décore certaines pièces du Casino Massimo à Rome, est la plus grande oeuvre collective des nazaréens. Le travail fut commandé aux peintres allemands en 1817 par le marquis Carlo Massimo qui avait acheté la villa près du Latran une dizaine d'années auparavant. Le genre de la résidence de banlieue, une villa d'agrément qui ne doit pas être habitée de façon continue mais servir à de brefs séjours, oriente le commettant vers des sujets littéraires, renonçant aux programmes de célébration de la dynastie, qui prévalent dans les résidences nobiliaires de ville.

« Johann Friedrich Overbeck.

Odoardo et Gildippe Le cycle de fresques qui décore certaines pièces du Casino Massimo à Rome, est la plus grande oeuvre collective des nazaréens.

Le travail fut commandé aux peintres allemands en 1817 par le marquis Carlo Massimo qui avait acheté la villa près du Latran une dizaine d'années auparavant.

Le genre de la résidence de banlieue, une villa d'agrément qui ne doit pas être habitée de façon continue mais servir à de brefs séjours, oriente le commettant vers des sujets littéraires, renonçant aux programmes de célébration de la dynastie, qui prévalent dans les résidences nobiliaires de ville.

Les nazaréens considèrent la fresque, adoptée pour les décorations du Casino Massimo, et qu'ils avaient déjà revalorisée dans les années précédentes, sur l'exemple des primitifs du XIVème et du XVème siècle, comme la technique la plus apte à exprimer des contenus religieux et littéraires.

A l'exécution des fresques collaborent, outre Johann Friedrich Overbeck, Philipp Veit, Joseph Anton Koch, Joseph Ritter von Führich (qui remplacera Overbeck en 1829, quand ce dernier décidera de ne plus peindre que des sujets religieux), et Julius Schnorr von Carolsfeld.

Le programme de décoration s'étend sur trois pièces, consacrées respectivement à la Divine Comédie de Dante, au Roland furieux de l'Arioste et à la Jérusalem délivrée du Tasse.

Le résultat obtenu dans la salle consacrée à l'Arioste est particulièrement heureux ; elle a été entièrement réalisée par von Carolsfeld et pour cette raison présente une plus grande unité d'ensemble.. »

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