Explication du texte d'ALQUIÉ, Le désir d'éternité

« Demande d'échange de corrigé de Bergeron Carla ([email protected]). Sujet déposé : Explication du texte d'ALQUIÉ, Le désir d'éternité Le désir est une tendance devenue consciente vers un objet jugé ou imaginé bon, c'est-à-dire source possible de satisfaction ou de plaisir.

Ainsi, le désir est une pulsion qui nous pousse à vouloir posséder quelque chose que nous croyons être source de plaisir, de bien être, de bonheur.

Dans cet extrait, Alquié nous dit que la Nature est la seule expérience qui donne naissance à nos désirs et ce, grâce à l'influence des premiers objets que nous voyons.

Or, pouvons-nous désirer autre chose que les premiers objets que la nature met à notre disposition et, qui exercent une influence sur nous? Dans un premier temps, ligne 1 à 8, Alquié met en évidence la différence du désir chez les animaux et chez les hommes.

Il explique que les animaux ont un instinct des objets qui les poussent à se diriger vers leurs désirs. Cependant, contrairement à l'animal, la Nature ne nous impose pas ce que nous devons désirer.

Nous sommes libres de désirer ce que nous voulons.

Chez les animaux, le désir se rapproche de la sensation de besoin tandis que pour l'homme, le désir est différent du besoin. L'homme peut vivre sans satisfaire ses désirs, mais il ne peut vivre sans satisfaire ses propres besoins, qui sont donc nécessaires .Les besoins ont une origine naturelle donc ils sont identiques.

Par exemple, les besoins vitaux ne changent pas d'un individu à l'autre.

Nous avons tous besoins de se nourrir, de se vêtir, de vivre sous un toit, de vivre en sécurité, etc...

alors que les désirs ont une origine psychologique ou culturelle.

Ils peuvent donc être variables et changeant d'une personne à une autre.

Je n'ai pas les mêmes désirs qu'il y a un an.

De même sorte que je ne possède pas les même désirs que ma soeur.

Par là, nous pouvons dire que le désir témoigne de notre liberté, puisque nous sommes libres de désirer ce que nous souhaitons.

Les hommes ne désirent pas les choses parce qu'elles sont bonnes, mais parce que leur nature les conduit à les juger désirables.

Puis, de la ligne 8 à 14, il confirme que nos désirs sont véhiculés par les premiers objets dits instinctifs.

Nous pouvons l'interpréter de la manière suivante.

En fait, c'est le désir de la vue, puisque c'est l'image de ses objets que nous désirons et qui est la source même. Dans un deuxième temps, de la ligne 14 à la fin, Alquié fait allusion aux généralités affectives qui supposent les expériences de vie comme nos premières émotions.

Ainsi, par rapport à nos expériences, nous allons désirer telles ou telles choses.

Il va même jusqu'à évoquer le fait que ce soient l'absolu de notre désir.

Le véritable objet du désir n'est pas forcément ce qu'il poursuit .C'est pourquoi nous ne savons pas toujours ce que nous voulons. L'homme est par ailleurs attiré par ce qu'il ne possède pas, c'est une sorte de désir, puisque ce dernier représente un manque.

Alquié explique que le désir est changeant chez une personne.

Une fois notre désir combler, un autre reste à réaliser.

Alquié fait également allusion à la mémoire de l'homme.

Il suppose que notre affection envers certaines choses soit à l'origine de notre mémoire.

Par exemple, le fait d'être habituer à avoir du dessert après chaque dîner, va nous donner l'envie de toujours en avoir.

Selon nos habitudes, nos expériences de vie et donc notre mémoire, nos désirs vont être orientés vers ces divers aspects qui ont constitués notre vie.

Puis, à la ligne 25, il met en évidence la diversité des désirs des hommes justifiée par le fait que chaque homme est différent et que les goûts ne se discutent pas puisqu'en quelque sorte, ils constituent notre caractère, donc ce que nous sommes. Ainsi, grâce à cette étude, nous avons pu comprendre pourquoi une réflexion sur l'homme ne peut se faire sans la notion de désir.

Nous avons d'ailleurs pu mettre en évidence un autre aspect qui différencie l'homme de l'animal, qui est le désir.

Il serait intéressant de se demander si cet état d'âme est une tendance qui nous satisfait en fin de compte.

Il est évident que le fait de désirer tend vers quelque chose qu'on n'a pas, donc par conséquent désirer c'est toujours être insatisfait. Sujet désiré en échange : Le prince et la vertu, Machiavel. »