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étude de document philo: texte d’Epicure extrait de la Lettre à Ménécée

Publié le 29/11/2022

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« Commentaire de texte philo Introduction : Dans ce texte d’Epicure extrait de la Lettre à Ménécée au IVème siècle avant J.C, il est question de la recherche du bonheur.

Epicure est un philosophe grec, aillant vécu au IVème siècle avant JC et étant le fondateur de l’épicurisme, étant un courant philosophique antique ayant pour objectif principal l’atteinte du bonheur par la satisfaction des seuls désirs « naturels et nécessaires ».

Ainsi le problème auquel Epicure s’efforce de répondre est le suivant : Comment pouvons-nous atteindre le bonheur ? Dans ce texte traduit du grec ancien en 1985 par P. Penisson, le philosophe grec cherche à démontrer que le bonheur se trouve dans les choses simples de la vie et dans la satisfaction des besoins naturels.

Dans un premier temps des lignes 1 à 11, l’auteur énonce une opinion selon lequel le bonheur se trouve simplement dans la simplicité de vivre.

Puis dans un second temps, des lignes 12 à 21, Epicure à travers plusieurs exemples nous montre que le bonheur se trouve dans la simplicité d’agir en société et pour soi. I- Le bonheur se trouve dans la simplicité de vivre 1ère phrase : Epicure commence par présenter sa thèse dans une première longue phrase.

Dès le début de la phrase, le philosophe souhaite nous inclure dans son discourt avec l’emploi de « croyons-nous (l.1) » et l’utilisation de « nous » tout au long du texte.

Cela permet au lecteur de se sentir concerné par ce qu’énonce l’auteur et permet de nous intéresser au sujet.

Il nous explique que même si le but n’est pas de vivre « de peu », c’est-à-dire comme des personnes qui n’ont pas beaucoup de moyens et qui vont donc à l’essentiel, il ne faut pas non plus vire dans « l’abondance ».

C’est-à-dire de vivre avec des ressources supérieures aux besoins.

On peut don en déduire qu’il faut un juste milieu entre vivre dans l’extrême simplicité, voir pauvreté et vivre dan le luxe, l’abondance.

Il explique donc qu’il faut vivre simplement pour pouvoir mieux apprécier les choses simples de la vie et nous ne seront pas pessimistes à l’idée de ne pas avoir tel ou tel chose.

Il explique ensuite que ces personnes qui sont « contents de peu » profitent plus de l’opulence, c’est-à-dire abondance des biens quand l’occasion se présente même s’ils n’en n’ont pas forcément le besoin.

Cela veut dire que vivre simplement, permet de ne pas avoir d’attentes trop importantes mais que quand l’occasion se présente, il « jouissent », profitent mieux de cette abondance occasionnelle. La deuxième phrase, plus courte nous explique que les désirs naturels tel que boire, manger, dormir qui sont rapides à satisfaire et donc « s’acquièrent aisément ».

Alors que des désirs non naturels, qu’on doit attendre pour les réaliser qui sont plus culturels, eux, s’acquièrent malaisément », c’est-à-dire avec difficulté.

Dans la logique d’Epicure, il vaudrait mieux se tourner vers des désirs naturels qui sont faciles à acquérir plutôt que de vouloir des désirs plus culturels, qui sont eux plus compliqués à atteindre. La troisième phrase nous montre que les « saveurs ordinaires » c’est-à-dire des saveurs dont la qualité ne dépasse pas le niveau moyen le plus courant sont aussi jouissives que la « magnificence », c’est à dire la beauté pleine de grandeur.

Mais que quand cette magnificence est totale et qu’il n’y a pas de problème de manque derrière.

Le « manque » est assez fréquent, voir quasiment inévitable pour Epicure lorsque nous vivons dans la « magnificence ».

En effet, lorsque nous vivons dans la richesse, la beauté et le luxe, nous avons tendance à vouloir toujours plus que ce que nous avons et nous créons donc du manque. Alors que désirs ordinaires, naturels, eux, procurent plus de plaisir car nous ne nous attendons à rien de plus, et sommes heureux comme nous sommes. Comme la magnificence provoque pratiquement toujours du manque, on peut donc en déduire qu’Epicure sous-entend que les « saveurs ordinaires » nous procurent plus de plaisir et nous rend plus heureux. La quatrième phrase nous montre là un exemple.

« Le pain et l’eau » sont réputés pour être les aliments de base, qui nous permettent de vivre.

L’eau est le fondement de notre existence, si nous ne buvons pas nous mourrons.

Le pain symbolise la nourriture.

Si nous ne mangeons pas nous mourrons aussi.

L’eau et le pain sont donc le fondement de notre existence, ce qu’il y a de moins cher et le plus simple pour se nourrir et vivre.

Epicure nous dit ici que lorsqu’on a été privé de toute nourriture ou breuvage, l’eau et le pain deviennent alors un véritable plaisir car c’est au-dessus de notre situation.

On n’avait rien, maintenant on a de quoi boire et manger.

Ainsi, on se rend compte qu’en situation compliqué, un rien nous rend heureux. La phrase suivante est comme une déduction de l’exemple sur l’eau et le pain.

Le philosophe nous explique que si nous nous habituons à une nourriture simple sans superflu, non « somptueuse », c’est-à-dire luxueuse, fastueuse, ce sera bénéfique d’abord pour notre santé car elle permettra la « plénitude », un épanouissement de notre santé.

En effet, si nous mangeons simple, cette nourriture est forcément bonne pour notre corps et notre santé et nous permettra de bien nous porter par la suite.

Epicure nous fait comprendre que cette « plénitude » de santé permet à l’homme d’affronter les obstacles sans avoir peur dans ce qu’il entreprend.

Il explique ensuite que notre capacité à être flexible sur la nourriture, qu’elle soit « fugale » dans les moments compliqués financièrement et qui pourront donc être plus luxueuse lorsqu’il y a moins de problèmes.

Cela permet donc un bonheur constant car nous pouvons nous adapter à la situation et restons toujours contents de ce que nous mangeons car nous sommes habitués a peu.

Ainsi, un homme atteint le bonheur si il.... »

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