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Est-ce que respecter l'humanité, c'est respecter ce qui est propre à l'homme ?

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« Termes du sujet: RESPECT : Sentiment éprouvé face à une valeur jugée éminente ou absolue, et qui conduit à s'interdire tout ce qui pourrait lui porter atteinte.

Le respect est, selon Kant, le seul mobile subjectif possible de l'action morale désintéressée, c'est-à-dire d'une action déterminée objectivement par la seule représentation de la loi ( ou impératif catégorique).

Le respect est alors ce que l'on doit à autrui en tant que personne morale. HOMME: Le plus évolué des êtres vivants, appartenant à la famille des hominidés et à l'espèce Homo sapiens (« homme sage »). • Traditionnellement défini comme « animal doué de raison », l'homme est aussi, selon Aristote, un « animal politique ».

Ce serait en effet pour qu'il puisse s'entendre avec ses semblables sur le bon, l'utile et le juste que la nature l'aurait pourvu du langage. Suffit-il d'être humain pour accomplir des actes humains ? L'humanité représente -t-elle tout le propre de l'homme ? L'inhumain n'est-il pas également le propre de l'homme ? L'"humanité" en un sens positif, moral, peut se distinguer de "l'humain" en général, ou de la nature humaine, qui contient aussi l'inhumain.

Comment peut-on soutenir que respecter l'humanité, c'est respecter tout ce qui est propre à l'homme ? Que penser alors des situations où le manque de morale déclenche l'apparition de l'inhumanité ? Ne faudrait-il pas retrouver une morale ? Respecter l'humanité, ne serait-ce pas plutôt respecter une référence ou un idéal, un point de repère, et non une propriété générale qui qualifierait l'humain ? Les guerres sont un effet de la nature humaine.

Ceci est contradictoire avec la notion d'actes humains.

Cependant, malgré l'opposition à la notion d'humanité, elle est irréductible, car l'homme a le sens de la propriété.

Il est égoïste et a un désir sans bornes qui s'amplifie au cours des actions inhumaines qu'il entreprend.

La guerre devient par conséquent le pire des maux humains, comme le fait remarquer Alain : "Elle supprime à la fois les garanties de la libre pensée, la liberté d'agir, la sécurité et la commune aisance." Cette inhumanité implique une volonté de soumettre autrui à notre volonté, au moyen de la violence.

Elle impose une comparaison impossible de l'humanité avec le propre de l'homme.

Même si elle a pour but de supprimer une injustice, cette action reste totalement intolérable.

Combattre la violence par la violence, c'est entrer dans un cercle vicieux. La distinction du bien et du mal devient impossible.

Ne doit-on pas redéfinir à l'entrée du XXIe siècle une morale (base de l'humanité) plus proche de nous : les êtres humains ? Pour être en accord avec notre humanité, il faut que cette dernière soit en concordance parfaite avec tout le propre de l'homme.

Référence utile : Kant, Critique de la raison pratique. Introduction Spontanément, chacun d'entre nous veut être respecté par autrui et, inversement, les autres désirent que nous les respections.

Le respect apparaît ainsi comme une exigence essentielle de la vie en société. Pourtant le respect n'exclut nullement la critique, voire le combat contre autrui, combat de ses actes comme de ses idées; bien plus, on peut considérer que l'homme qui nous paraît le plus méprisable, celui chez qui nous ne trouverions aucune qualité, est en droit, devant la loi positive comme devant la loi morale, d'exiger de nous un certain respect.

Mais alors à quoi s'adresse un tel respect ? Ne serait-ce pas uniquement à la personne humaine qu'est l'autre ? C'est ce qu'il nous faut examiner. Des diverses sortes de respects Le respect se définit comme un « sentiment qui porte à accorder à quelqu'un une considération admirative, en raison de la valeur qu'on lui reconnaît, et à se conduire envers lui avec réserve et retenue, par une contrainte acceptée» (Petit Robert).

La question est de savoir quelle est cette «valeur» que l'on reconnaît dans la personne que l'on respecte, et de quelle sorte est cette reconnaissance, qui sera très différente selon qu'elle est spontanée ou forcée. Distinguer respect conventionnel et respect naturel. »

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