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Doit-on craindre la technique

Publié le 27/02/2022

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technique

« Il est clair que l’Homme n’aurait pas pu évolué ainsi sans moyens techniques, cela lui a permis de s’affirmer dans l’écosystème avec la technique artisanale des anciens temps.

Mais cette technique qui s’est modernisé a conclu à une forme d’arraisonnement de l’homme sur la nature.

Avec cette technique moderne l’homme se veut «maitre et possesseur de la nature », c’est-à-dire tout rendre prévisible, contrôlable et exploitable sans penser au coté éthique que nous devons respecter.

C’est ce que Heidegger, philosophe allemand du XXe siècle, entend par arraisonner.

Il fait ainsi la distinction entre la pensée méditante, métaphysique et la pensée calculante où la productivité et la rentabilité sont maximales. Alors, devons-nous craindre ou espérer le progrès technique? Nous verrons dans une première partie que la technique est utile pour la survie de l’homme jusqu’au point qu’on en ait quotidiennement besoin, mais ensuite que cette technique peut aussi nuire l’environnement et l’humanité, alors nous chercherons dans une dernière partie les solutions pour améliorer cette situation qui est peut être déjà irréversible. Pour commencer, il est important de distinguer la technique traditionnelle à la technique moderne qui ont toutes les deux contribué à une grande évolution de l’homme mais pas à la même façon.

En effet, la technique traditionnelle à partir de la Préhistoire se définit par le savoir de fabriquer des outils de ses propres mains comme par exemple les pierres de silex, les cannes à pêche, les lances avec des éléments purement naturels.

C’est il y a 3,3 millions d’années que les premiers outils apparaissent auprès de l’Homme qui est le seul à pouvoir fabriquer des outils secondaires et composites (homo faber: homme fabricateur d’outils) contrairement aux animaux qui se contentent de se servir que d’outils primaires.

Cette naissance de la technique permettra à l’Homme de faciliter les tâches du quotidien comme la chasse, la pêche, les fabrications d’habitations, l’habillement, le chauffage ainsi que l’éclairage.

La période néolithique, l’époque de « la nouvelle-pierre polie », fait apparaître des progrès techniques évidents avec les débuts de la poterie, de l’agriculture, de l’élevage et la domestication animale que Jean Denis Vigne relate dans son oeuvre documentaire Les débuts de l’élevage, puis la période consacré spécialement au progrès métallurgique est l’âge des métaux à la protohistoire.

De ce fait, nous remarquons la spécificité humaine qui différencie l’homme et l’animal.

L’anthropologie qui est l’étude de l’homme nous montre qu’en plus de posséder la raison, la culture de l’homme laisse place à une population bien distincte de celles de la nature.

Nous pouvons ainsi opposer le monde civilisé de la nature dans lequel le corps est mis à nu, les paroles ne sont que des cris et des chants, l’alimentation est crue et la terre est sauvage. Car l’homme seul dans la nature ne pourra pas survivre avec un instinct animalier et doit apprendre au cours de sa vie à explorer les activités humaines tandis que les animaux dès leur naissance ont des capacités innées comme voler, marcher, chasser… Le mythe de Prométhée résume l’origine de la technique formulé dans Protagoras de Platon qui relate l’émancipation de l’homme à l’égard de l’ordre naturel et divin.

Dans la mythologie grecque, Prométhée, un titan ose se rebeller et dérobe (contre l’avis des Dieux) le feu sacrée de l’Olympe qui représente la technique afin de l’offrir aux humains pour leur permettre d’accomplir diverses activités c’est-à-dire chauffer leurs. »

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