Aide en Philo

DM2: Désirer est-ce s’empêcher d’être heureux?

Publié le 17/10/2022

Extrait du document

« DM2 Désirer est-ce s’empêcher d’être heureux? Il y a un effort pour compiler les connaissances dont vous disposiez, mais vous êtes encore dans l’affirmation gratuite et non prouvée, vous confondez prouver et développer au sens de confirmer.

Il faut faire très attention car vous ratez la cible, et toutes vos connaissances ne pourront rien contre cela.

ici par exemple vous partez tout de suite sur des conceptions du bonheur et du désir que vous ne discutez pas, et ensuite, vous déroulez ce qu’on peut penser de la nature du désir.

Dans votre texte, il y a bien sûr des points pertinents , mais c’est la démarche qui ne va pas, vous affirmez, tout le temps, vous ne justifiez JAMAIS vos affirmations, tout tombe du ciel, c’Est comme cela, et le lecteur doit tout prendre pour argent comptant.

Ce n’Est pas possible, ce n’est pas l’exercice.

C’est dommage car cela invalide ce que vous savez, et c’est comme si vous mettiez toute votre force de frappe sur la mauvaise cible. 12 « Le désir est l’appétit accompagné de la conscience de lui-même» -Spinoza. Le mot désir vient du latin de qui signifie “absence de” et de sidus “astre, étoile”.

Il se définit comme un manque qui tend vers un but pour obtenir soit un objet, une personne ou atteindre un certain état d’âme.

C’est l’action de désirer, d’aspirer à obtenir, à faire quelque chose, c’est un souhait.

L’obtention du désirable conduirait à la satisfaction, à la plénitude et à l’apaisement.

Cependant, le désir est paradoxale.

D’une part la persévérance d’exister entraîne la joie et le bonheur et d’autre part, le désir nous confronte trop souvent au chagrin, à la déception ou encore au désespoir du désir insatisfait.

L’homme à un désir acharné pour le bonheur.

Depuis toujours, toutes nos actions et nos choix sont au profit de notre objectif à atteindre, la conquête du bonheur.

Qu’elle soit réussie ou non, c’est une ambition spontanée et universelle de l’homme.

Malgré que le bonheur est propre à chacun, il est conçu comme étant un état stable et permanent, synonyme de la paix intérieure.

C’est également la conséquence de la satisfaction des désir. Mais si le désir est insatisfait et insatiable, sommes-nous moins heureux? Pourquoi vouloir à tout prix satisfaire nos désirs? Pourquoi ne pas seulement désirer? Désirer est-ce s’empêcher d’être heureux? Comment le désir nuit-il au bonheur? Comment désirer sans s’empêcher d’être heureux? Qu’avons nous besoin pour être véritablement heureux? En premier lieu nous verrons que désirer n’est pas synonyme d’entrave au bonheur, puis comment le désir peut nuire au bonheur pour enfin comprendre comment est-ce possible de désirer sans toutefois s’empêcher d’être heureux. Le désir apporte beaucoup à l’être humain puisqu’il est possible de désirer dans différents secteurs d’activités (techniques, artistiques, politiques, intellectuelles, procréatrices..etc) dans lesquels on cherche à s’affirmer, se construire et se surpasser.

Ainsi, le désir peut être lié aux progrès qui rendent les hommes fiers d’eux-mêmes, de ce qu’ils accomplissent et fiers d’avoir participé à certains changements (lors des conquêtes et des victoires par exemple). Pour Spinoza «Le désir est l’essence de l’homme», c’est l’humanité même.

Le spinozisme est une philosophie de joie et de liberté qui affirme que l’homme est de nature persévérant par rapport à l’accroissement personnel de son être (notion de conatus vécu avec Joie).

De plus, l’Éthique spinoziste soutient le fait qu’on ne désire pas une chose parce que nous la jugeons bonne mais c’est plutôt que nous jugeons qu’elle est bonne parce que nous la désirons. Lorsque l’on désire on est heureux.

Cependant, le bonheur est différent pour chaque individu, il n’est pas prédéfini.

Tout homme peut atteindre le bonheur en faisant sa propre oeuvre et en sachant quels facteurs rendent notre propre vie, heureuse.

D’après Kant, le bonheur est «la totalité des satisfactions possibles», sans pourtant être un «idéal de raison».

Le bonheur d’un malade qui souhaiterait être guéri, sera différent du matérialiste qui fera l'acquisition d’un nouveau modèle de véhicule par exemple.

Quant au désir, il ne dépend pas des différentes expériences humaines, il provient au contraire, de notre imagination ainsi qualifié «d'idéal de l’imagination».

En effet, pendant que nous désirons, nous créons notre objet dans notre imagination, l’objet désirable est ainsi le fruit de notre création, qui produit chez nous une certaine jouissance.

Souvent, dès l’obtention de l’objet désiré nous ne sommes pas aussi satisfait que nous aurions cru l’être; on aurait ainsi voulu que le désir continu d’être présent, qu’il perdure.

En fait, sans le savoir, on préfère désirer l’objet plutôt que de le posséder. De plus, il est divertissant de désirer puisque lorsque l’on désire, on a tendance à s’investir soit sur un objet en tant que tel, soit dans un fantasme quelconque où l’on se promet du plaisir en mettant notre énergie et en concentrant notre pensée au profit de ces objets ou fantasmes, en quête du bonheur.

La recherche du bonheur donne un sens à notre vie, c’est une motivation, même si parfois nous vivons des déceptions.

C’est en fait sa recherche qui nous rend heureux.

La volonté entre alors en jeu.

On appel volonté, les efforts que l’on fait face à nos désirs, à ce que nous voulons atteindre; en l'occurrence le bonheur.

Selon certains théoriciens, les humains peuvent, au contraire des animaux, anticiper les conséquences et juger où nos désirs nous mèneront.

C’est donc grâce aux ressources que l’on possède et au recul que nous prenons, qu’il est possible d’arriver à des fins et d’éventuellement atteindre le bonheur. Pour Épicure, le véritable bonheur est procuré par les désirs dit “stables” c’est-à-dire les désirs naturels et nécessaires tel que manger et boire, plus facilement satisfait par la nature sans pour autant créer de dépendance.

Par exemple, on doit manger ce qu’il faut pour rester en vie et en bonne santé, par ailleurs les désirs seulement naturels tel que choisir de manger un plat uniquement parce que le goût nous plaît, est plus difficile à satisfaire.

Au contraire de l’animal seulement programmé pour manger, l’homme peut choisir quoi manger et créer soimême ses désirs dans le but d’être satisfait et d’atteindre un niveau de plaisir.

Il insiste sur le fait de choisir nos désirs en fonction de nos besoin et de ceux faciles à obtenir et surtout de ne pas devenir superficiel; d'où sa célèbre citation « Être heureux, c’est savoir se contenter de peu». Enfin, certains désirs peuvent venir de pulsions dont on est le plus souvent inconscient du but principal à atteindre.

Prenons l’exemple d’une jeune fille amoureuse d’un homme beaucoup vieux qu’elle.

On ne peut pas dire qu’elle ne l’aime pas véritablement.

Cependant il est fort possible qu’elle soit à la recherche de son père qui n’a pas été assez présent.

En contrepartie, cette jeune filles n’est pas consciente de cela.

L’inconscient est la fonction qui structure nos désirs et qui canalise nos pulsions appelées “Ça” par Freud. Le désir rend notre vie positive à certains égard mais peut aussi la détruire. Précédemment, nous avons vu que le désir relève en partie de l’imaginaire.

Le problème c’est qu’en concevant et en imaginant notre objet de désir, on en rêve, on l’idéalise, on l’imagine comme étant parfait.

Par conséquent, nous avons tendance à oublier les lois du réel, ce qui rend nos souhaits irréalisables ou nos objets inaccessibles.

Ce sont d’ailleurs les causes les plus fréquentes de nos souffrances et du désespoir, dû à notre insatisfaction et notre déception.

Pour Schopenhauer, le désir est étroitement lié au besoin et au manque.

Le fait de toujours vouloir plus, vient d’une souffrance à cause d’un manque.

Le désir étant infini, empêche la plénitude, provenant de la satisfaction, à faire place au bonheur et au repos. On distingue du désir, le besoin, qui fait référence au nécessaire, et qui est étranger au mal. Encore aujourd’hui, certains pays condamne sévèrement le vol sans prendre en considération la raison de ce délit.

Si un homme a faim, et qu’il vole à l’épicerie un morceau de pain, il ne le fait pas pour commettre un crime mais plutôt pour satisfaire un besoin élémentaire, vital.

À l’inverse, les désirs ne font en aucun cas preuve d’innocence, c’est-à-dire qu’il existe les bons et les mauvais désirs, qui font intervenir la conscience, on parle de perversion des désirs.

Si l’on commet l’interdit, qu’on.... »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles