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« Critique de la Raison Pure » Kant

Publié le 09/01/2023

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« DM N°2 : « Critique de la Raison Pure » Kant OBSERVATION : NOTE : Le texte que nous allons étudier est un extrait de l’ouvrage « Critique de la Raison Pure » par Kant. Le texte explique et cherche à définir les limites de la raison pure, une raison qui est établie en dehors de toute expérience. La grande question à laquelle l’auteur essaye de répondre est donc la suivante : En quoi la perception de la métaphysique est-elle influencée par la raison pure? Pour répondre à cette problématique, l’auteur procède en plusieurs parties. Dans un premier temps (ligne 1 à 4), il explique quels sont les limites de la raison humaine et l’incapacité de cette dernière à répondre aux questions qu’elle se pose. Puis (ligne 4 à 7) il développe en effet que la raison humaine cherche à répondre à ces questions sans s’appuyer sur l’expérience ce qui est donc problématique car on ne sait pas ce qui est vrai ou ce qui est faux.

Ensuite (ligne 8 à 12) il expose le fait que la raison se rend compte que les affirmations sont fausses et sans fondements et ne cible pas les erreurs.

Pour finir (ligne 12) il exprime qu’il faudrait se débarrasser de la métaphysique qui apporte des réponses sans raison pure. Dans la deuxième partie du texte (ligne 4-7), Kant révèle que la raison cherche à réagir à ces questions métaphysiques sans avoir un appui sur l’expérience donc au final nous ne savons pas ce qui est le vrai et ce qui est faux. Pour commencer, « une expérience » est une connaissance acquise soit par les sens, soit par l’intelligence ou par les deux.

Elle s’oppose à la connaissance innée impliquée par la nature de l’esprit.

Cette expérience permet de vérifier une hypothèse, sur des « affirmations fondamentales » (ligne 5-6).

Donc, lorsque la raison cherche à réagir à ces questions métaphysiques il faut avant tout s’appuyer sur les faits. En effet, de la ligne 4-7 le texte énonce un problème, le fait de se poser des questions métaphysiques, qui ne pourront jamais être résolues parce qu’elles surpassent tout « pouvoir de la raison humaine » (ligne 4).

Alors on peut donc prétendre rester neutre face à ces questions.

Cependant on va tout de même essayer d’y répondre.

Par exemple aux questions « Dieu existe-t-il ? » ou encore « Sommesnous-libres », la raison humaine va donc rentrer en jeu et va essayer d’y répondre mais sans s’appuyer sur de vraies expériences donc au final nous ne pouvons pas savoir si ce que l’on pense et vrai ou faux car ce genre de questions n’ont jamais de fin.

Cependant l’esprit va continuer à se poser des questions métaphysiques, alors cette faculté de la raison ne permet pas de constituer de vraies connaissances. Il est intéressant de constater que, selon Kant, l’expérience semble tellement confiante que tout le monde va être d’accord avec le prédicat énoncé « si dignes de confiance que même le sens commun se trouve d’accord avec elle.»(ligne7) .

Il présume donc que l’expérience est une chose si sûre et si confiante que même le « sens commun » qui est une notion qui fait référence aux opinions, aux croyances et des perceptions largement partagé que va valider les faits.

L’expérience est donc le fait que chacun a de vivre et de raisonner un fait énoncé mais aussi la validation de ce fait par les autres, et par l’opinion commune.

Mais alors si on se pose ces questions métaphysiques sans s’appuyer sans une expérience on ne peut donc plus se poser des questions métaphysiques ? Donc ne plus penser ? Après avoir avancé le fait que se poser des questions métaphysiques sans expérience amène tout de même l’esprit à se les poser, Kant expose le fait que malgré tout cette raison se rend compte que c’est faux mais ne trouve pas les erreurs. Dans la troisième partie du texte (ligne 8-12), Kant affiche le fait que même si la raison se rend compte que certaines affirmations restent fausses et sans appui, elle ne cible pas les erreurs. Il faut commencer par définir qu’est-ce qu’une « erreur », qui joue un rôle fondamental dans l’analyse kantienne.

Une erreur désigne une opinion, un jugement ou une parole non conforme à la réalité, à la vérité.

En effet la raison humaine finit par croire à des phénomènes de la métaphysique comme « Dieu existe-t-il ? », on pourrait douter de cette affirmation car nous n’avons pas de preuves tangibles que la raison humaine peut valider contrairement à la science ou encore les mathématiques avec des.... »

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