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Commentaire de texte: Le visage de nos colères de Sophie Galabru

Publié le 15/11/2022

Extrait du document

« L’extrait étudié, provenant de l’oeuvre Le visage de nos colères de Sophie Galabru, aborde le thème de l’interaction avec l’entourage.

Selon elle, un traitement respectueux et bienveillant faciliterai toute sorte d’échange humain.

Elle énonce un problème : l’abolition de l’heurte, causant un climat de malveillance dans la société, fait-elle preuve d’hypocrisie ou de réalités humaines ? Le commentaire suivant proposera une compréhension précise du texte et du problème dont il est question.

Nous énoncerons la question du heurte physique et psychique jusqu’à la ligne 11, puis celle des conséquences de ces heurtes jusqu’à la ligne 17, pour finalement étudier l’effet positif de la bienveillance. Le « fait étrange » (l.1) nous prépare à la lecture attentive du reste de la phrase.

Elle observe une situation qui lui semble anormale, bizarre.

Sophie Galabru différencie parmi les maux psychiques et les maux physiques.

Ces derniers seraient plus faciles à traiter, plus faciles à accepter et réactionner.

L’aisance avec laquelle certains peuvent réagir à l’« heurte physique » (l.2), retrouvé dans des actions plutôt violentes, se perd souvent lors d’une réaction verbale à l’heurte psychique.

Par quels moyens justifie-t-elle donc qu’il serait « plus simple » (l.2) d’accepter un heurte physique que d’accepter un heurte « symbolique » (l.2) ? D’après Galabru le stress qui nous poursuit chaque journée provoque indirectement de la colère.

Le manque de temps, ici, énoncé comme une foule dans le « métro bondé » (l.4), cause un sentiment de rage.

Celle-ci « révèle déjà ses fonctions » (l.5) sans d’y avoir pensé.

Il s’agit d’un automatisme, de l’instinct humain, qui est évoqué dans la façon la plus naturelle du primate.

L’autrice évoque que le heurte physique serai plus simple à gérer que le heurte psychique, celui qui se transmet par le langage.

Ceci est primairement dû à l’identification facile des maux physiques.

Il existe des limites, évoqué de « territoire » (l.6) qu’un autre n’aurait pas le droit de dépasser et dont la victime s’en apercevrait assez instantanément.

Les limites physiques, mais aussi psychiques sont mises au point individuellement, même s’il existe certaines règles universelles, mentales et physiques, identifiables par leur essence inchangeable.

Lors du non-respect de cette limite, l’existence de la blessure devient réelle et donc discutable ou réactionnaire.

Dans ce cas, les réactions immédiates, non-réfléchies, très directes, comme « repousser l’autre » (l.6), font effet de réactions primitives, de l’instinct humain. L’harcèlement moral est d’autre part difficilement identifiable lorsqu’il est intelligemment emballé.

Celui-ci peut, dans certain cas, uniquement être compris après un petit moment.

Le langage, la source d’interaction verbale, ne se réfère pas à l’instinct du chasseur qui agit au lieu de discuter.

La colère verbale, en conséquence du non-respect mental des autres, est primairement traité par la pensée, avant de causer une réaction réelle. Les réactions instantanées, comme l’insulte (l.9), sont causés par des actions instantanées, comme la « bouscule » (l.9).

Ce dégât physique du métro plein se réalise souvent involontairement et peut donc causer une réaction instinctive, instantanée, parfois trop violente.

D’autre part, l’« agression déjà en cours, régulière et durable » (l.8-9), comme l’harcèlement moral (l.10) comprend un travail laborieux de défense et ne se fait donc pas d’un moment à l’autre.

Ceci explique également l’utilisation du verbe « répliquer » (l.1) qui implique une réponse directe avec vivacité et impertinence.

Ajoutant que la colère, résultant du heurte, nous implique comme co-personnage dans l’histoire d’un autre, la non-colère nous permet de rester notre propre protagoniste dans notre propre histoire.

L’être humain réplique donc au heurte physique et se défend envers l’heurte psychique. Or, la colère brutale, en conséquence du non-respect physique des autres, cause une réaction non-réfléchie.

Le dégât physique, un « corps (...) heurté » (l.12), a pour conséquence une réaction physique ou verbale directe, puisqu’elle est « sentie » (l.13). D’après Galabru, un « corps (...) heurté » transmet directement les signaux de maux physiques, mais également de maux mentaux.

Deux dégâts ont été causés : un physique et un mental.

D’autre part, les sentiments heurtés causent des maux de psyché avant de causer des maux physiques.

En plus, lors d’un harcèlement physique, une simple réaction brutale, pour prouver le propre désarroi, serai peut-être une méthode plus efficace que de chercher les bons mots.

L’harcèlement moral est souvent résolu par les discussions verbales qui peuvent bien-sûr également conduire aux affrontements physiques.

Il est effectivement plus difficile de se battre sur un « territoire symbolique plus abstrait » (l.14) que de montrer une réaction sur un territoire clair.

Défendre une symbolique abstraite comme « (les) droits ou (la) place sociale » (l.13) est une tâche méticuleuse, réfléchie et laborieuse. Sophie Galabru continue en différenciant entre les lieux d’harcèlement.

Elle choisit les termes d’« open space » (l.17) pour définir le travail et celui du « métro » (l.17) pour désigner l’espace publique.

Le non- « respect de soi » (l.16) et le manque de « considération pour le droit » (l.16) seraient plus acceptés dans les lieux productifs, dits de travail, que dans les lieux publics comme le métro.

Elle veut dire que le manque de.... »

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