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Chapitre 4 de "Matière et Mémoire" de Bergson

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Chapitre 4 de "Matière et Mémoire" de BergsonQue percevons-nous réellement ? Dans son extrait du chapitre 4 de "matière et mémoire " Bergson aborde le thème de la perception. Il tente d'expliquer comment ce que nous percevons des objets n'est pas nécessairement ce que l'objet est réellement, ainsi il cherche à démontrer que nous ne percevons jamais l'essence de l'objet, ou l'objet en soi puisque nous n'arrivons pas à séparer l'objet de son entourage. Mais pourquoi cette séparation entre la chose et son milieu est si difficile à effectuer ? Que percevons-nous réellement de la chose? Nous tenterons de répondre a cette question en étudiant, en premier lieu , comment s'effectue notre distinction des choses de la nature , pour ensuite expliquer du point de vue de Bergson pourquoi la séparation ,dans notre perception ,de la chose et de son milieu ne peut être facilement tranchée, pour ensuite en déduire le fonctionnement de la perception selon Bergson. Bergson affirme que les objets que comporte l'univers peuvent être aisément distingues, et ceci grâce a la diversité des éléments de l'univers, du point de vie sensible. En effet, tous les objets du monde n'ont pas les mêmes caractéristiques et les mêmes propriétés. Nous distinguons " un homme [...] d'un autre, un arbre d'un arbre, une pierre d'une pierre " en observant, grâce a nos organes sensoriels, les caractéristiques physiques de chaque objet. Je comprends, quand je le vois, qu'une " chose a plume" qui vole est un oiseau, qu'une grosse masse de bois avec des branches est un arbre, que l'arc de couleur dans le ciel est un arc-en-ciel ... Ces distinctions entre les choses différentes de la nature sont possibles grâce aux informations que nos organes sensoriels nous font parvenir. Nous pouvons distinguer différentes espèces de choses dans une même catégorie ; différents types d'arbres, d’hommes, de pierres. Donc si l'on arrive à distinguer toutes ses multitudes de choses, c'est grâce aux propriétés qu'elles manifestent dans leur entourage, des propriétés que nos sens captent. Pourquoi alors Bergson veut ils nous faire croire que ce que nous percevons grâce à nos sens pourrait nous tromper, et ne pas divulguer la réalité de ses choses?

« Demande d'échange de corrigé de Badreddine Marie ([email protected]). Sujet déposé : Que percevons-nous réellement ? Dans son extrait du chapitre 4 de "matière et mémoire " Bergson aborde le thème de la perception.

Il tente d'expliquer comment ce que nous percevons des objets n'est pas nécessairement ce que l'objet est réellement, ainsi il cherche à démontrer que nous ne percevons jamais l'essence de l'objet, ou l'objet en soi puisque nous n'arrivons pas à séparer l'objet de son entourage. Mais pourquoi cette séparation entre la chose et son milieu est si difficile à effectuer ? Q u e percevons-nous réellement de la chose? Nous tenterons de répondre a cette question en étudiant, en premier lieu , comment s'effectue notre distinction des choses de la nature , pour ensuite expliquer du point de vue de Bergson pourquoi la séparation ,dans notre perception ,de la chose et de son milieu ne peut être facilement tranchée, pour ensuite en déduire le fonctionnement de la perception selon Bergson. Bergson affirme que les objets que comporte l'univers peuvent être aisément distingues, et ceci grâce a la diversité des éléments de l'univers, du point de vie sensible. En effet, tous les objets du monde n'ont pas les mêmes caractéristiques et les mêmes propriétés. Nous distinguons " un homme [...] d'un autre, un arbre d'un arbre, une pierre d'une pierre " en observant, grâce a nos organes sensoriels, les caractéristiques physiques de chaque objet. Je comprends, quand je le vois, qu'une " chose a plume" qui vole est un oiseau, qu'une grosse masse de bois avec des branches est un arbre, que l'arc de couleur dans le ciel est un arc-en-ciel ...

Ces distinctions entre les choses différentes de la nature sont possibles grâce aux informations que nos organes sensoriels nous font parvenir. Nous pouvons distinguer différentes espèces d e choses dans une m ê m e catégorie ; différents types d'arbres, d’hommes, d e pierres.

Donc si l'on arrive à distinguer toutes ses multitudes d e choses, c'est grâce aux propriétés qu'elles manifestent dans leur entourage, des propriétés que nos sens captent.

Pourquoi alors Bergson veut ils nous faire croire que ce que nous percevons grâce à nos sens pourrait nous tromper, et ne pas divulguer la réalité de ses choses? Certes nos sens envoient la totalité des informations qu'ils captent au cerveau.

Mais n'est-ce pas le cerveau qui déchiffre ces informations et qui leur donne du sens ? Or le sens que donne l'esprit humain aux choses est une addition de toutes les caractéristiques et fonctions de la chose, perçus dans un certain milieu, " entourage", car nous ne voyons pas la chose seule, en elle-même, mais dans un tout.

Les informations sensorielles que nous recevons agissent avec des connaissances à nous, des informations intellectuelles que nous aurions déjà.

Nous passons " par dégradations insensible " et donc mentales de la chose, a s o n entourage et a sa fonction dans cet entourage.

Les choses du monde n'existent pas seules, elles sont ancrées dans un univers matériel ou elles agissent et réagissent entre elles .une " étroite solidarité " lie les objets entre eux.

Leurs sens et fonctions se fondent ensemble par la perpétuité de leurs actions et réactions réciproques.

Et puisque les choses et la nature qui les enveloppe sont étroitement liées nous ne parvenons pas à détacher clairement la chose de son milieu.

Car ce n’est pas la réaction qu'a la chose dans son milieu qu'on en déduit le sens.

Quel sens aurait un arbre s'il était coupé de son entourage? Que serait-il dans le vide? Que serait un homme dans le vide ?une pierre dans le vide ? Nous ne le savons pas, car arracher ces choses de leur milieu revient à les arracher aussi de leur fonction et brouille dans nos esprits, leur sens ou plus précisément le sens que nous leu avons approprié. Donc puisque nous comprenons les choses que dans un certain milieu ou contexte, et quasiment jamais seules nous pouvons dire que l'on ne connait pas encore la réalité de la chose que nous percevons.

Elle est ceci dans un certain milieu, cela dans un autre, mais en ellemême qu'est-elle ? Quelles significations a-t-elle en son essence, ou seule? Ne sachant répondre à ces questions nous attribuons aux choses des limites, un sens dans un contexte précis. Puisque la séparation entre la chose et son entourage ne peut être absolument tranchée et que l'homme ne déduit la signification d'un objet que dans un contexte précis et de forme globale ceci prouve que les choses que nous observons dans nos vies de tous les jours n'ont pas vraiment les limites que nous leur attribuons.

Mais comment alors percevons nous les choses sous quels critères nous attribuons nous leur sens ? L’esprit qui perçoit s e fit d'une part au sensible, a la réalité formelle et d e l'autre a l'imagination et aux connaissances.

Les données de notre perception ne sont que ce que notre esprit a retenu de c que nous avons perçus.

Lorsque nous voulons recréer l'image des choses dans notre esprit notre perception dessine en quelque sorte la forme de leur résidu, c'est à dire ce qui est reste d'elle en notre mémoire.

Nous ne voyons pas la chose alors telle qu'elle l'a été réellement, mais telle que nous croyons l'avoir vue.

La perception peut être alors soit embellies sont ternie par les pensées et les sentiments d'une personne mais aussi par ses intérêts. Quand nous essayons de donner un sens a un objet nous nous posons souvent la question de " a quoi cet objet peut nous servir ? " nous cherchons en eux leur possible réalité par rapport a ou s'arête notre action possible sur eux.

Nous cherchons à trouver comment l'objet pourrait être utilisé par nous et/ou pour nous.

Ainsi nous ne découvrons qu'on fraction de l'objet et non pas sa signification, ou le but de son existence, puisque nous nous arrêtons d e chercher leur sens quand ils cessent d'intéresser nos besoins.

La chose devient alors relative à nos besoins. D’une certaine façon l'homme fait tourner les choses autour de lui -même et de sa propre personne.

Ce qui revient à dire que l'homme ne voit que ce qui lui importe d'être vu.

La réalité alors de la chose sera confondue chez l’homme, avec les fonctions que la chose a, et qui lui sont utiles lui.

Par conséquent, l'homme saisit les informations des choses en fonctions de ce qui lui est personnellement utile, cédant simplement aux suggestions du besoin et au nécessites de la vie pratique.

Telle est, la première et la plus importante opération de l'esprit qui perçoit. En guise de conclusion nous pouvons dire que l'homme n'a pas accees a la réalité des choses et de l’existence, a travers s a perception car celle ci n'arrive pas à détacher le particulier du global, la chose de son milieu .de plus la perception est influençable et n'est jamais tout a fait objective.

Elle perçoit partiellement ce qui pourrait passer pour réalité, car l'homme ne voit pas l'essence des choses, ou plutôt essaye rarement de les voir .l'égoïsme de l'homme qui vit dans l'illusion que le monde fut conçu pou le servir, altère le jugement de l'homme et l'empêche d'accéder a la réalité. Mais si l'homme est le seul à percevoir de cette façon et a se servir de la nature, ne serait-il pas logique pour lui de croire a son illusion ? Pourquoi alors s'arrêterait-il pour tenter de connaitre la réalité derrière l'existence des choses dont il use si les utilités de ces choses la lui suffisent à elles seules pour assurer son existence et sa propre survie ? \Sujet désiré en échange : le travail rend-t-il heureux ?. »

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