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Augustin (saint), théologien

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Né en Afrique du Nord, il est initié au catholicisme par sa mère. Il étudie la rhétorique et part enseigner en Italie. Un moment attiré par le manichéisme, il reçoit la révélation de la Bible à Milan où il s'était installé. Il est baptisé en 387. En 388, il retrouve l'Afrique et mène une vie monastique entouré de quelques disciples. Il est ordonné prêtre puis évêque en 391. En 395, il rejoint son évêché d'Hippone où il est acclamé.

AUGUSTIN (SAINT). Père de l'Église chrétienne, évêque d'Hippone en Afrique du Nord (354-430). Insistant sur le poids du péché originel, qui interdit à l'homme de faire par lui-même son propre salut, Augustin montre que la recherche de Dieu est avant tout une recherche intérieure. Son influence a dominé l'Église chrétienne jusqu'à la période scolastique (XIIIe siècle).

« Augustin (saint) (354-430) Père de l'Eglise catholique.

Evêque d'Hippone. Un païen converti Né en Afrique du Nord, il est initié au catholicisme par sa mère.

Il étudie la rhétorique et part enseigner en Italie.

Un moment attiré par le manichéisme, il reçoit la révélation de la Bible à Milan où il s'était installé.

Il est baptisé en 387. En 388, il retrouve l'Afrique et mène une vie monastique entouré de quelques disciples.

Il est ordonné prêtre puis évêque en 391.

En 395, il rejoint son évêché d'Hippone où il est acclamé. L'oeuvre d'un théologien Il se montre rapidement très actif et répond aux arguments des païens et des différentes hérésies en affirmant sa conception de la foi chrétienne.

Celle-ci fait autorité et hisse Augustin au rang de père de l'Eglise. Ses Confessions et la Cité de Dieu font partie de ses écrits les plus importants.

Il laisse une empreinte très forte, différente de la doctrine initiale de l'Eglise primitive, séparant nettement la cité de Dieu des devoirs du chrétien sur la cité terrestre.

Sa théorie de la prédestination a donné lieu à de grandes controverses. Citation "La nécessité ne connaît pas de loi." (Solil.

Animae ad Deum) — I — Vie : Né à Thagaste, en 354, d'un père païen et d'une mère chrétienne, Aurelius Augustinus fut catéchumène dans l'Église Catholique.

Il étudie à Thagaste et à Carthage, et entre, conscient surtout de ses faiblesses charnelles, dans la secte des manichéens où il reste 9 ans.

Il enseigne à Carthage, puis à Rome.

Tenté par le Scepticisme de la Nouvelle Académie, il abandonne le Manichéisme.

C'est vers 385 qu'il lit des fragments de Plotin et cette lecture l'illumine.

Peu après, les prédications de saint Ambroise renouvellent son interprétation de la SainteÉcriture.

Définitivement converti, il se prépare au baptême et se retire à Cassiciacum (maison de campagne près de Milan, avec sa mère Monique, son fds Adéodat et des amis) réalisant ainsi la Platopolis rêvée par Plotin. Il est baptisé aux Pâques de 387.

Après la mort de sa mère, en 388, il revient à Thagaste pour y vivre la vie monastique.

Ordonné prêtre en 391, il est évêque d'Hippone (actuellement Bône) en 396! De cette petite cité, il a l'œil sur l'Univers et il n'y a pas de bataille doctrinale à laquelle il ne prenne part.

Il lutte surtout : 1 — Contre le Donatisme, sorte de nationalisme chrétien. 2 — Contre le Manichéisme, partisan d'un dualisme du Bien et du Mal. 3 — Contre le Pélagianisme, professant la bonté de la Nature, la valeur de la liberté de l'homme et l'inutilité de la grâce. Ses dernières vigueurs polémiques, Augustin les exerça contre l'Arianisme, la plus anti-chrétienne des hérésies, puisqu'elle niait la divinité du Christ. En 410, un événement atroce bouleversa les cœurs : la prise et le pillage de Rome par les Goths.

Cette catastrophe apparaissait aux dévots des anciens cultes comme la vengeance des Dieux de l'Antique Rome délaissés.

Contre cette nouvelle levée d'ennemis, Augustin écrivit : « La Cité de Dieu ».

Mais le flot dévastateur des Vandales déferlait sur l'Afrique.

C'est dans une Hippone assiégée par les hordes barbares qu' Augustin malade, attendit la mort.

Elle vint à temps pour lui épargner la douleur de voir sa ville prise et livrée comme Rome, aux flammes, au pillage et au viol. — II — La Doctrine : Ce qui manque à Platon, ce n'est ni la lumière de la vérité, ni la vraie conception de la félicité (Cf.

Cité, VIII, 10). Il lui manque l'idée de la voie par laquelle on réalise ce but : le Christ (Cf.

Conf., X, 29). Augustin apporte au Platonisme ce qui lui manquait : une philosophie de l'Histoire.

L'Incarnation est un événement dont le caractère historique fait contraste avec l'ordre éternel qui fixe immuablement les Idées. 1 — Il apporte aussi du même coup, une justification de l'ordre des passions : Contre Platon et les Stoïciens, Augustin croit que l'ordre rationnel des choses est subordonné à la connaissance par le cœur.

Il est, d'ailleurs de ce point de vue, moins loin qu'il ne le croit du Platonisme authentique et du Plotinisme.

Contre un rationalisme moral, il invoque sa propre expérience, la valeur des passions et leur transfiguration par la « conversion », grâce surnaturelle. 2 — Dans les principaux points, Augustin opère un retour à l'existentiel.

S'il a trouvé avant Descartes, le fameux « Cogito ergo sum », cette connaissance de soi, pour saint Augustin, est la reconnaissance d'un fait, d'une existence et non la saisie, dans une idée claire et distincte, d'une essence. — III — Conclusion : La pensée d'Augustin a deux foyers : l'un intérieur et personnel, souvenir de.

sa longue. »

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