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Analyse de texte Platon La République Livre X

Publié le 29/05/2024

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« But : Analyser un texte philosophique tout en entraînant les capacités d’expression à l’oral et adopter une posture adéquate dans la perspective du grand oral. • Explication du texte – Introduction en bonne et due forme : présentation du texte et de l’auteur, problématique propre au texte, plan clair et compréhensible. - Développement linéaire des grandes parties du texte. - Utilisation de repères conceptuels dans la problématique ou le développement. - Lever les éventuelles difficultés en réalisant quelques recherches. Platon, philosophe grec du Ve siècle avant J.-C., est un des nombreux penseurs de la philosophie occidentale.

Dans son œuvre La République, particulièrement dans le Livre X publiée en -377 avant J-C Platon au travers de la mise en scène d’un dialogue entre Socrate et Glaucon eux aussi philosophe et individus proche de l’auteur, examine la nature de l'imitation artistique ainsi que sa relation vis-à-vis de la vérité et des apparences. Dans cet extrait Platon, par la voix de Socrate, philosophe dont il est le disciple, va défendre l’idée selon laquelle l'art de l'imitation, notamment la peinture, n'atteint pas la vérité mais se contente de reproduire les apparences. Platon affirme que les artistes imitent non pas l'essence des choses (soit leur réalité véritable), mais seulement leur apparence visible.

Ainsi, l'art de l'imitation est éloigné de la vérité parce qu'il ne représente que des copies superficielles des objets réels. De ce fait, la problématique centrale qui découle de ce texte est : L'art de l'imitation permet-il de savoir la vérité des choses ou seulement de croire en leurs apparences ? C’est pour donner son avis face à ce problème que Platon va dans un premier temps distinguer l'essence des choses de leurs apparences (l1-10), pour ensuite expliquer selon lui comment l'art de l'imitation ne touche que les apparences et non la réalité(l11-23), et enfin démontrer que cette imitation n'offre que des croyances superficielles plutôt qu'un véritable savoir (l23-31). Partie I : La distinction entre l'essence et l'apparence Dans un premier temps, Platon établit une distinction claire entre l'essence des choses et leurs apparences.

Par l'intermédiaire de Socrate, Platon développe l'idée que les artistes imitent non pas l'essence, c'est-àdire la véritable nature des choses, mais seulement leur apparence visible. Cette distinction est illustrée lorsque Socrate demande à Glaucon si l'artiste imite "cet être unique qui existe pour chaque chose par nature" ou les "ouvrages des artisans".

Glaucon répond alors que ce sont les ouvrages des artisans, soulignant que ce que l'artiste représente n'est pas l'idée parfaite de l’objet, mais simplement la manière dont les autres sont capables de le percevoir. L'argument de Platon repose sur l’idées selon laquelle la pensée que l’on peut avoir sur un objet est une réalité immuable et parfaite, tandis que les objets physiques sont des copies imparfaites de ces idées.

Par exemple, l'idée du lit est parfaite et immuable peut importe dans quel angle on le regarde, tandis que chaque lit fabriqué par un artisan est une copie imparfaite de cette idée.

Ainsi, lorsqu'un peintre crée une image d'un lit, il n'imite pas l'idée du lit, mais la copie du lit fabriqué par l'artisan.

Cette imitation des apparences, plutôt que de l'essence, signifie que l'œuvre d'art est éloignée de la vérité.

Platon utilise cet argument pour souligner que les œuvres d'art offrent une vision superficielle et trompeuse de la réalité, car elles ne touchent jamais à l'essence des choses. Partie II : L'art de l'imitation touche.... »

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