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A quoi l'homme doit-il renoncer pour vivre en société ?

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« Termes du sujet: HOMME: Le plus évolué des êtres vivants, appartenant à la famille des hominidés et à l'espèce Homo sapiens (« homme sage »). • Traditionnellement défini comme « animal doué de raison », l'homme est aussi, selon Aristote, un « animal politique ».

Ce serait en effet pour qu'il puisse s'entendre avec ses semblables sur le bon, l'utile et le juste que la nature l'aurait pourvu du langage. Société : association d'individus qui constitue le milieu où chacun s'intègre.

Toute espèce vivante est plus ou moins sociale ; mais tandis que les sociétés animales sont naturelles et gouvernées par l'instinct, les sociétés humaines, organisées selon des institutions mobiles, véhiculent une culture. RENONCER: abandonner un droit, une idée, se défaire, se dessaisir, se démettre. Quelles questions se poser? — À quoi : Sur quoi porte l'expression « à quoi renoncer » ? On se demandera s'il s'agit de réalités matérielles ou bien de quelque chose de plus fondamental.

En même temps, la question ne suggère-t-elle pas que l'on ne sait pas quel est l'objet du renoncement? Peut-être alors n'a-t-il pas d'objet du tout? — L'homme : À quoi ce mot renvoie-t-il ? S'agit-il des personnes (moi) ou bien de l'homme en général dans sa spécificité commune ? Centrez votre réflexion sur l'homme en général. — Renoncer : S'agit-il simplement d'être privé de, de ne pas avoir ? Le sens semble plus large, demandez-vous si, quand on renonce à quelque chose, ce n'est pas qu'on avait déjà cette chose et qu'on la perd.

Ne peut-on pas aussi renoncer volontairement en échange de ce qu'on estime plus important, plus essentiel? – Vivre en société : Comparez la notion de société avec la notion d'État.

La notion de société est plus centrée sur la vie en commun, la communauté, que sur le gouvernement.

Autant l'État dirige, autant la société met en commun. Cependant, la société suppose presque toujours un État qui la gouverne.

Il y a donc à la fois des avantages à vivre en société et des inconvénients. Synthèse En quel sens la vie en société impose-t-elle à l'homme une mise en question de sa liberté par les règles qu'elle implique ? Mais les avantages de la vie en société ne font-ils pas de la liberté perdue une moindre liberté ? Cependant, comment garantir les avantages de la vie en commun au point que l'homme ne renonce à rien en vivant en société ? Étudiez à cet égard le plan proposé. Introduction D'un côté, la vie en société semble imposer un renoncement par les règles et les lois qu'elle impose.

D'un autre côté, ce renoncement s'accompagne d'avantages puisqu'il rend la vie commune possible. À quoi alors renonce-t-on exactement si ce à quoi on renonce est compensé par des avantages? Il faut se demander ici à quelles conditions le renoncement imposé par la vie en société est positif, et si alors les avantages sont plus importants que ce à quoi on renonce, au point que peut-être on ne renoncerait à rien. 1) Le renoncement imposé par les règles et les lois me prive apparemment de ma liberté. a) La société comme communauté réglée me fait renoncer à mon indépendance et à ma solitude. b) La société comme système reposant sur des lois générales valant pour tous me fait renoncer à mes désirs particuliers. c) Sens de ce renoncement : ici, je renonce, au sens où j'abandonne ce que j'avais au départ, à cause de la vie en société. Transition : Le renoncement imposé par la vie en société semble porter sur ma liberté mais cette liberté est-elle une vraie liberté?. »

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