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L’ETUDE D’UN TEXTE ARGUMENTATIF OU SUJET DE TYPE I

Publié le 10/06/2023

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« Partie : EXERCICE DU BACCALAUREAT CHAPITRE TROISIEME : L’ETUDE D’UN TEXTE ARGUMENTATIF OU SUJET DE TYPE I A- Qu’est-ce qu’un texte argumentatif et quelles sont ses caractéristiques ? Un texte argumentatif est un texte qui présente la défense d’une idée, d’une position, d’un point de vue ; il cherche à convaincre du bien-fondé. Il peut être polyphonique c’est-à-dire que le locuteur choisit de faire voir la position de ses adversaires, mêlant ainsi dans son texte ce qu’il rejette et ce à quoi il adhère. Néanmoins le texte argumentatif essentielles sont les suivantes : (T.A.) a des caractéristiques dont les plus UN THEME C’est-à-dire le sujet de réflexion ; pour le déterminer on peut poser les questions cidessous : - « De quoi parle-t-il ? De quoi s’agit-il dans le texte.

De quoi est-il question ?etc.

» - Et pour répondre à ces questions, il faut trouver le champ lexical prédominant ou le paratexte. LE CIRCUIT ARGUMENTATIF Autrement dit, la thèse, les arguments et les exemples.  Une thèse : C’est le point de vue explicite ou implicite défendu par le locuteur.

Généralement elle se trouve au début ou à la fin du texte quand elle est explicite.

Il n’y a pas à priori d’indices évidents montrant la thèse ; mais on peut la repérer à travers les marques de la première personne et les adjectifs possessifs ou les termes de jugement indiquant la subjectivité (les modalisateurs).  Des arguments C’est-à-dire les idées justificatives ou explicatives de la thèse du locuteur.

On distingue plusieurs types d’arguments : - L’argument logique qui repose sur une articulation entre causes et conséquences ; - -  L’argument d’autorité qui fait recours au jugement d’une autorité dont la notoriété est incontestable ou une opinion largement acceptée par le grand nombre comme les proverbes ; L’argument ad hominem qui attaque directement une personne en s’en prenant non pas à ses idées, mais à son physique ou à sa vie privée ; L’argument de valeur qui fait référence à des principes communément acceptées et qui se réfèrent à la morale, à la raison, la vérité, la justice, la religion, ou au droit. Des exemples Autrement dit, des preuves concrètes qui peuvent recourir à des faits connus et attestés, des anecdotes, des statistiques. On distingue : - L’exemple illustratif qui se fonde sur un fait concret et vient généralement à la suite de l’argument ; L’exemple argumentatif qui se place immédiatement après la thèse soutenue par le locuteur. B- Pourquoi s’intéresser à l’énonciation ? Définition : On désigne par énonciation, l’ensemble des conditions qui participent à la production d’un énoncé (un propos qui peut être écrit ou oral). Etudier l’énonciation consiste à découvrir l’implication du locuteur, la mise en scène du destinataire, et les indices spatio-temporels. 1) L’implication du locuteur Dans tout énoncé qui repose sur une relation entre un locuteur et un destinataire, on peut relever trois degrés différents d’implication du locuteur :  a- Les indices de la personne Les indices de la personne renseignent sur l’identité des interlocuteurs et sur les relations qu’ils entretiennent.

L’indice de la personne souligne l’origine du point de vue dans l’énoncé en insistant sur la présence du locuteur.

Il s’agit des pronoms personnels, possessifs et de l’impératif à la 1ère personne. A travers l’emploi des pronoms personnels (je , me, moi), le locuteur assume personnellement la responsabilité de ce qu’il dit.

Exemple : « Je ne veux ni décrire, ni expliquer, ni évoquer : je veux troubler ».

(Louis Caleferte Situation)  Par le pronom personnel ‘’ nous’’, le locuteur s’associe aux autres hommes.

Il atténue ainsi le parti pris de ses positions tout en leur donnant une dimension collective. Trois valeurs de ‘’nous’’ sont possibles : -‘’nous’’ de modestie sous la plume d’un auteur ou dans la bouche d’un conférencier : le pronom ‘’nous’’ a une valeur de substitut ; il est mis pour « je ». Exemple : Notre enquête sur le terrain nous a poussés à croire que l’échec scolaire provient d’abord des élèves.

(Le ‘’nous’’ désigne un seul locuteur; le chercheur) -‘’nous’’ de valeur inclusive restreinte intégrant le locuteur et le groupe ou le collectif auquel il appartient.

Exemple : « Nous autres, écrivains du XXème siècle, ne seront plus jamais seuls.

» (Albert Camus) (Le pronom ‘‘nous’’ implique le locuteur dans sa volonté de s’associer aux autres écrivains. -‘’nous’’ de valeur générale ou universelle.

Exemple : Nous naissons, nous grandissons et nous mourrons.

‘’Nous’’ ici englobe toute l’humanité.  La valeur du pronom indéfini ‘’on’’ peut varier tout au long d’un passage.

Trois valeurs de ‘’on’’ sont possibles : -‘’on’’ de valeur d’indéfini lorsque l’identité de celui que le pronom indéfini désigne n’est pas connue : on m’a poursuivie au marché ; on m’a dit (on = quelqu’un) ; -‘’on’’ de valeur générale lorsqu’il désigne un ensemble auquel fait partie le locuteur : on naît, on grandit et on meurt (on = tout le monde) ; -‘’on’’ de valeur de substitut lorsque le pronom ‘’on’’ est mis pour un autre pronom personnel : on se tait (on = vous) ; on néglige les routes de Libreville (on = ils/dirigeants).  Les adjectifs possessifs correspondants (mon, ma, notre, nos…) renseignent sur le statut du locuteur : identité, appartenance, origine.  L’impératif de la première personne vise à la fis le locuteur et le destinataire.

Il a la valeur d’exhortation. Lorsque le locuteur refuse de s’engager personnellement, il présente ses idées sur un mode général comme un simple porte-voix en effaçant les marques de la personne.

L’absence de ces indices de.... »

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