Sujet de composition française sur Javier Cercas

« PLAN DETAILLE DU SUJET DE COMPOSITION 3 Javier Cercas écrit : « Pour le lecteur, l’écriture doit être comme la vitre d’une fenêtre, qui est là sans que l’on s’en rende compte, et qui ne se fait pas remarquer pour ce qu’elle est, mais pour ce qu’elle laisse transparaître (une vitre qui se fait remarquer n’est pas une humble vitre, mais un prétentieux vitrail).

Évidemment, cela n’est qu’une impression, et qui plus est une fausse impression -l’écriture ne fait pas transparaître la réalité, elle la crée- mais il s’agit d’une impression nécessaire : cette magie est une partie importante de la magie de la littérature ». En littérature, une volonté de représenter le réel est perceptible et celle-ci transparaît particulièrement à travers le topos de la fenêtre.

Ce dernier est l’occasion pour l’auteur de représenter une vision du réel grâce au prisme du regard du personnage.

En effet, la fenêtre est un élément d’une oeuvre où le personnage va rendre compte de sa perception de la réalité déterminé par son milieu et sa situation.

Avec son écriture, l’auteur vise à rendre compte du réel et se pose alors la question de la fidélité de la représentation de la réalité.

Ce qui est interroge des écrivains comme Javier Cercas, dans La facilité, pire ennemi de l’écrivain.

D’après lui, «Pour le lecteur, l’écriture doit être comme la vitre d’une fenêtre, qui est là sans que l’on s’en rende compte, et qui ne se fait pas remarquer pour ce qu’elle est, mais pour ce qu’elle laisse transparaître (une vitre qui se fait remarquer n’est pas une humble vitre, mais un prétentieux vitrail).

Évidemment, cela n’est qu’une impression, et qui plus est une fausse impression -l’écriture ne fait pas transparaître la réalité, elle la crée- mais il s’agit d’une impression nécessaire : cette magie est une partie importante de la magie de la littérature ».

Le lecteur devrait ainsi être en immersion totale dans le roman, la vitre d’une fenêtre étant transparente afin de représenter le réel tel qu’il est.

Pour l’auteur, la bonne écriture ne doit pas se faire remarquer en tant que telle.

Selon lui, la force de la littérature réside dans cette transparence apparente : le lecteur doit avoir l’impression de voir la réalité, alors même que celle-ci est recréée par les mots.

Une vitre humble laisse passer la lumière sans que l’a remarque, tandis qu’un vitrail prétentieux attire le regard sur lui-même.

Pourtant, il reconnaît que cette transparence est une « fausse impression » : loin de refléter le réel, la littérature le crée.

Il s’agit donc d’un art fondé sur l’illusion, qui permet au lecteur de croire à une réalité imaginaire tout en sachant, au fond, qu’elle est fictive.

Ainsi nous pouvons nous demander si l’écriture doit être aussi transparente qu’une vitre pour que la magie de la littérature opère ? D’après Cercas, l’écriture se doit d’être transparente afin d’exposer la réalité.

Toutefois, cette transparence n’est qu’une illusion, car toute œuvre est une construction qui recrée le réel. Enfin, le paradoxe de cette illusion est nécessaire, ce qui fait toute la force et la magie de la littérature, agissant comme un vitrail soulignant une dimension esthétique. I.

L’écriture d’une œuvre littéraire est une fenêtre transparente permettant de rendre compte du réel a) Retranscrire la vérité de la réalité • Balzac, La comédie humaine → retranscrire tous les types de caractères humains.

Balzac va décrire des hommes qui vont essayer de gravir la société à travers Eugène de Rastignac. • Zola : Germinal → travail expérimentale + nombreuses documentations + va sur le terrain (mines) pour retranscrire la véracité de ce qu’il va écrire. b) L’auteur est parfois effacé, témoignant une volonté de réel. • Roland de Barthe, La mort de l’auteur. → Donner un auteur à un texte c’est imposé à ce texte un cran d’arrêt, c’est fermer l’écriture» • Les Liaisons Dangereuses, Laclos → Adaptation du style d’écriture à chaque personnage,.... »