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Prologue de Juste la Fin du Monde

Publié le 25/05/2023

Extrait du document

« Introduction : Le rideau se lève lentement, dévoilant un monde où les mots, les gestes et les émotions se mêleront pour créer une expérience unique, plutôt connue comme « le théâtre ».

C’est dans cette perspective qu’il serait intéressant de nous pencher sur le prologue de l’œuvre intitulée Juste la fin du monde écrite par Jean-Luc Lagarce dans lequel il s’agit de Louis, le personnage principal, annonçant son retour à sa famille après les avoir abandonnés pour leur annoncer sa mort prochaine et imminente.

Nous allons aborder maintenant la lecture de l’extrait :.

Nous pouvons nous demander donc en quoi ce prologue montre-t-il les tourments intérieurs du personnage ? Nous allons analyser dans un premier mouvement de la 1ere ligne jusqu’à la 17eme ligne Louis face à la tragédie de la mort puis dans un deuxième mouvement de la 18eme ligne a la 27eme un retour inattendu et enfin dans un troisième mouvement de la 28eme ligne jusqu’à la fin un message unique. 1er mouvement : Louis face à la tragédie de la mort Ligne 1 : Les deux CCT « plus tard » et « l’année d’après » donnent une impression étrange qui mène à la confusion des spectateurs à cause de leur nature imprécise dans la chronologie d’une histoire puisqu’ils ne nous ramènent pas à un moment détermine ou une année précise.

Ces indicateurs de temps annoncent donc une prolepse.

On dirait qu’il s’agit d’une prophétie. 2 : L’emploi de l’imparfait dans le verbe « J’allais mourir » avec son association au CCT « l’année d’après » indiquant le futur souligne que le protagoniste est dans un entre-deux, il est donc à la fois mort mais encore vivant. 3 : Le COD « 34 ans » place après le verbe au présent d’énonciation « J’ai » signale qu’à cet âge jeune, Louis sait son destin qui est la mort et qu’il ne possède aucune chance pour lutter contre elle ce qui nous embarque dans une atmosphère pathétique et tragique. 4 : La réutilisation du CCT « l’année d’après » constitue un leitmotiv de la tirade et révèle la difficulté de parole.

Un entredeux entre une parole qui se répète et s’avance. 5 : L’énumération des formes négatives « ne rien, ne plus, sans vouloir » montre qu’il est figé dans une atmosphère pesante et l’attente de la mort se traduit par l’absence de l’action. 6 : L’expression « J’attendais d’en avoir fini » contient un panablétisme qui montre qu’il est pétrifié du danger et ne peut pas avancer à sa vie. 8 : La comparaison « comme on ose bouger » souligne sa tentative de se défendre contre la mort mais en.... »

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