Oi1, Mon petit doigt, le Malade imaginaire 0Oi1 : ‘’Mon petit doigt’’, acte II, scène 8
Publié le 06/03/2023
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«
0Oi1 : ‘’Mon petit doigt’’, acte II, scène 8
Jean-Baptiste Poquelin, dit Molière, est un comédien et dramaturge français du
XVIIe siècle, qui dénonce à travers ses œuvres les révères de la société comme
dans Le Malade imaginaire, l’Avare, Don Juan, Le Médecin volant… Molière est
considère comme le Père de la comédie française.
Sa comédie s’inspire largement
de la Commedia dell’arte italienne, ambulante avec des personnages stéréotypés.
Dans le Malade imaginaire, Il critique surtout les mariages forcés et d’intérêt, et fait
la satire des médecins.
En effet, le texte soumis à notre étude est un extrait de
l’acte II, scène 8.
Dans la scène précédente, Béline ayant aperçu un homme
mystérieux dans la chambre d’Angélique, va le reporter à Argan.
Comment le
comique ressort-il dans cette scène ? Nous diviserons l’extrait en 3 mouvements.
Tout d’abord, de la ligne 1 à 9, nous allons présenter une mise en abyme très
réussite.
Ensuite, le deuxième mouvement qui s’étale de la ligne 10 à 43, s’intitule
un interrogatoire comique.
Et finalement, le troisième mouvement composé de la
dernière réplique aux lignes 44 à 46 : De bourreau en victime.
Le 1er mouvement de l’extrait présente une mise en abyme très réussite.
Elle
commence avec une didascalie renforçant le comique de geste : « la prenant pour
la fouetter ».
Argan est en colère et ressent le besoin de frapper sa fille.
Ceci se
déduit à travers l’emploie du verbe a l’impératif « Allons allons ».
Ensuite, pour
gagner du temps, Louison cri avant même d’être battu « Ah ! mon papa vous
m’avez blessé » le déterminant possessif mon et le substantif enfantin « papa »
est utilisé pour apitoyer le tyran.
De plus, le verbe au présent de l’impératif à la
ligne 48 est emploi « attendez » pour donner à Argan l’ordre de patienter avant
de fouetter sa fille.
Les « : » remplace ici ‘parce que’ et donne une idée de cause.
En effet, Louison contrefait sa mort, elle se proclame morte grâce à une hyperbole
« je suis morte » (l.49) et grâce à l’emploie du verbe à l’indicatif de l’énonciation.
Cette action absurde renforce alors le comique de situation.
C’est le début du
stratagème de Louison.
Ce stratagème suscite pourtant la pitié et le désespoir
d’Argan comme le montre l’utilisation de phrases interrogatives et exclamatives
brèves « Qu’est-ce là ? » « Ah ! Mon Dieu » « Qu’ai-je fait ? » (l.50-51).
Argan va
même accuser les verges « Chiennes de verges ! La peste soit des verges ! »
(l.52-53).
Argan est alors un homme très crédule et naïve.
Cependant, Louison lui
dit qu’elle n’est pas « tout à fait » (l.56) morte et lui demande d’arrêter de pleurer
« ne pleurez point tant » (l.55) négation syntaxique a porté absolue, la locution
adverbiale « tout à fait » est utilisée pour qu’Argan ne se rend pas compte de la
ruse qu’elle a jouée.
Ainsi, Il va permettre à Louison d’échapper au fouet sous
l’unique condition qu’elle lui révèle le déroulement de l’entretien qu’elle a
témoigné et c’est de cette façon qu’elle va trahir la confiance de sa sœur « pourvu
que vous me disiez tout » (l.59) proposition subordonnée conjonctive
circonstanciel introduit par la conjonction de subordination « pourvu que », CC de
condition.
On constate alors qu’Argan fait preuve d’une nuance de cruauté envers
Louison.
Finalement, Louison va devoir accepter la demande d’Argan malgré tout.
C’est ainsi que s’achève le premier mouvement pour céder la place au deuxième
intitule ‘un interrogatoire comique’
Le 2eme mouvement de l’extrait met un place un interrogatoire comique entre Argan
et sa fille.
Ce mouvement commence avec Argan qui menace Louison, il lui donne
un ordre « Prenez-y bien garde » et va même personnifier son petit doigt, « un
petit doigt qui sait tous » (l.60).
Son doigt est considéré comme un omniscient qui
connait toutes sorte d’informations et alors peut savoir si elle lui ment.
C’est une
mise en abyme du doigt d’Argan.
D’abord, Louison essaye de révéler le moins
d’informations, cela est mis en valeur par l’emploie d’un déterminant indéfini « un »
(l.65), elle veut alors garder cet homme un mystère.
À travers le questionnaire,
Louison dévoile plus d’informations sur sa sœur et l’étranger.
Elle explique le
déroulement, et l’informe sur le comportement de sa fille face à l’homme dans sa....
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