MILITANTISME DANS LA RONDE DES JOURS DE BERNARD DADIE
Publié le 18/03/2023
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«
INTRODUCTION
La première moitié du XIXe siècle est marquée par la colonisation de l’Afrique
par l’occident.
Cette colonisation s’est traduite par l’asservissement des peuples
africains, de la spoliation des ressources mais surtout la dévalorisation des
valeurs traditionnelles africaines.
L’Afrique est pour ainsi dire déshonorée,
humiliée.
Face à cette situation les élites africaines, fruit et conséquences de la
colonisation vont s’organiser au sein d’un mouvement culturel et littéraire
appelé La Négritude définit comme la négation de la négation du nègre selon
Jean Paul Sartre.
Porté à bout de bras Senghor, Damas et Césaire, l’idéal
négritude sera poursuivit par d’autres intellectuels et leaders africains.
Des
œuvres telles que Pigments, Cahier d’un retour au pays natal, Champs d’Ombre
vont voir le jour.
Dans les années 50 un vent d’émancipation et liberté souffre
sur le continent noir.
De plus en plus conteste la suprématie de l’homme blanc et
l’écrivain se pose comme défenseur de son peuple et de sa mère Afrique.
C’est
dans ce conteste d’effusion littéraire qu’apparaît La Ronde des Jours de Dadié
(1956)
I- BIOGRAPHIE ET BIBLIOGRAPHIE DE BERNARD DADIE
1.
Biographie Bernard B.
DADIE
Bernard Binlin DADIE est né à Assinie, près d’Abidjan en Côte d’Ivoire
en 1916.
Son père, Gabriel Binlin Dadié, fondateur de l’association « Syndicat
des Planteurs Africains » qui a joué un rôle dans le Parti Démocratique de la
Côte d’Ivoire, et son oncle Melantchi, fermier à Bingerville, l'ancienne capitale
de la Côte d’Ivoire, ont élevé Bernard DADIE.
À cette époque, Bernard Dadié
a développé ses croyances philosophiques sous l'influence de la culture et de la
société.et s'est rendu compte de l’importance de la famille et de la communauté.
Pendant la première partie de sa vie, Bernard DADIE a connu la colonisation.
Il a étudié en Côte d’Ivoire à Grand Bassam et puis à Bingerville.
Après, il est
devenu écrivain au Sénégal.
Là-bas, il étudia à l’Ecole William Ponty où il a
écrit des scénarios.
Assémien Déhylé (1936), le plus connu, est l’histoire d’un
village avant la colonisation.
Après avoir terminé ses études, Bernard Binlin
DADIE a travaillé pour Le Réveil, un journal du Rassemblement Démocratique
Africain (RDA).
Il a été un membre actif de la RDA au Sénégal jusqu'en 1947.
A ce moment, il devient activiste en Afrique et participe à la création du
1
mouvement de la négritude.
Il travaille pour l’indépendance avec le Parti
Démocratique de la Côte d’Ivoire, et en 1950, est emprisonné pour ses efforts.
En prison, Bernard B.
DADIE écrit son Carnet où il s’adresse à la lutte
africaine.
2.
Bibliographie de l’auteur
Ecrivain, dramaturge et homme politique ivoirien.
Tour à tour commis
administratif, membre du Rassemblement Démocratique Africain luttant pour
l'Indépendance, journaliste militant, prisonnier politique, Inspecteur des affaires
culturelles, ministre de la culture (1977-1986), il a mené parallèlement une
carrière de dramaturge (1e pièce de théâtre en 1933), poète, romancier.
Ses productions sont nombreuses, dont :
-
Afrique debout (1966),
Légendes africaines (1973),
Climbié (1982),
La ronde des jours (1981),
Hommes de tous les continents (1967),
La ville où nul ne meurt (1969),
Monsieur Thôgo-Gnini (1970),
Béatrice du Congo (1970),
Les voix dans le vent (1970),
Iles de tempêtes (1973),
Papassidi maître-escroc (1975),
Mhoi-ceul (1979),
Opinions d'un nègre (1979),
Commandant Taureault et ses nègres (1980),
Les jambes du fils de Dieu (1980),
Carnet de prison (1981),
Les contes de Koutou-as-Samala (1982),
les belles histoires de Kacou Ananzé l'araignée, Les villes (1933),
Assémien Déhylé, roi du Sanwi (1936),
Un nègre à Paris (1966),
Patron de New York (1964),
Min Adja-o (c'est....
»
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