La rencontre de Manon et du chevalier

« INTRO L’histoire du chevalier DGX & de Manon Lescaut est un roman à forte composante autobiographique redigé par l’Abbé Prévost en 1731.

Il s’agit du 7e tome des Mémoires d’un jeune homme de qualité, mais il s’agit probablement de son œuvre la + notoire.

Ce roman est un mélange de plusieurs genres et tonalités qui contribuent à créer une vive impression sur le lecteur.

C en effet, un roman d’aventure, qui met en scène de nbrses péripéties, une tragédie classique, un récit enchâssé qui revêt une dimens° morale. Ds cet extrait, le narrateur rapporte le récit de la rencontre du chevalier et de la belle Manon.

Cette scène revêt une tonalité dramatique liée au sentiment de fatalité et constitue un topos de la rencontre amoureuse.

Ce récit est fait par le chevalier DGX qui fait un effort de rétrospect° afin de raconter son histoire au narrateur, il va également porter un regard introspectif sur sa propre histoire. Pb : 1- En quoi cette scène de rencontre crée-t-elle une fracture ds l’existence du héros ? 2- Ds quelles mesures cette scène de rencontre semble-t-elle une pass° fatale ? 3- Cmt cte rencontre annonce-t-elle le destin du héros ? 4- En quoi cte scène de 1er vue scellera-t-elle le destin du héros ? Mvt : l1-11 : La mise en scène de la rencontre et l’apparition l12-26 : Une audace nvlle, la transformat° du héros l27-fin : Un destin fatal Le passage s’articule autour de la conj de coord « mais », qui souligne la contradict° et l’ambiguïté de Manon. L1-6 : la rencontre/apparition L7-12 : La transformat°, l’audace L13-25 : La volonté divine, prémonit° fatale d’une destinée L26-33 : le pouvoir de l’amour L34-37 : constat tragique, distanciat°, entre illus° et désillus° LECTURE - l1 + que parfait « j’avais marqué » = retour ds le passé (analepse), qui souligne effort rétrospectif fait par le héros.

Indications « Amiens », « Arras » + connecteurs temporels « jour plus tôt » « la veille même » qui constituent indicat° spatio-temporelles permettent d’encrer récit ds cadre réaliste. Interject° tragique « Hélas ! » suivie d’une exclamat° = dimension tragique & amer regret.

On remarque recul ainsi que regret narrateur moment rencontre « que ne le marquais-je un jour + tôt! ». « Mon innocence » avc indéfini « toute » = pureté & inexpérience du héros à ce moment là. - l2-3 « étant à me promener avec mon ami » insiste caractère hasardeux/fortuit rencontre. Promenade symbolisée par rythme de phrase lent & régulier avc virgules et points. Ch lex visuel avc v « nous vîmes » focalise sur « le coche d’Arras ».

V qui suit « nous le suivîmes jusqu’à l’hôtellerie » = intérêt des 2 amis.

Négat° restrictive « nous n’avions d’autre motif que la curiosité » = état d’insouciance & désir de découverte. Rétrécissement ch de vision avc passage pluriel « quelques femmes » au singulier avc adj numéral « une », reprit par l’adj « seule » = suggère focalisat° du regard de DGX sur Manon.

Conj de coord « mais » crée rupture ds le ch visuel.

Antithèse pluriel/singulier permet de distinguer Manon et de manifester sa singularité. - Tiberge n’est plus évoqué ds tt le passage à la suite, il ne reste plus que les 2 au monde.

Utilisat° modalisateur « paraissait lui servir de conducteur » l7 = DGX s’intéresse à l’entourage de la jeune fille.

Passés simples début de passage « nous vîmes, suivîmes » participent à soudaineté de la rencontre.

En ef, apparit° semble être véritable coup de foudre avc l’hyperbole « si charmante ». Etymologie adj suggérant envoûtement immédiat. - Circ de conséquence et 2 relatives antithétiques à celle ci = métamorphose, certaine distance entre ce qu’il est/ ce qu’il est devenu. - Ds 1er relative « moi qui n’avait jamais pensé à la diff des sexes, ni regardé une fille avc un peu d’attention », négatives insistent sur son inexpérience. - Pr la 2nde relative « moi, dis-je, dont tt le monde admirait la sagesse et la retenue » on trouve grp binaire « sagesse et retenue » = comportement raisonnable et timide.

Idée timidité accentuée par l’hyperbole « excessivement timide » l11-12 constitue superlatif absolu.

Forme emphatique qui introduit relatives « moi » relève étonnement distancié sur la transformat° soudaine qu’il a subi à la vue de Manon.

« moi » qui s’émancipe & s’ouvre à la pass°.

Hyperboles « enflammées et transport », qui encadrent connecteur temporel « tt à coup » = emprise pass° & son caractère inexplicable car soudain.

Emploi de ce lex de la pass° est associé périphrase « maîtresse de mon cœur » pr désigner Manon = connaissance de l’amour, du narrateur + agé, mûri par l’exp.

2e conj de coord « mais » marque antithèse son comportement avt rencontre/ après celle-ci.

En ef, passés simples « avançai » et « demandai » l13-14 = sa nvlle audace, les act° s’enchaînent rapidement : le chev smble poussé par la pass°. - Circ de concession l13-14.... »