Il n’y a de littérature que volontaire

« Anaëlle Mallet Sujet : «Il n’y a de littérature que volontaire» Raymond Queneau, et François Le Lionnais, automne 1960 se sont constitué un petit groupe d’amoureux des lettres d’Ouvroir de Littérature Potentielle (en abrégé Oulipo).

Raymond Queneau. Il consiste souvent en une devinette de trouver un mot dont les lettres diversement combinées forment d’autres mots afin de démocratiser l’écriture en créant des situations d’écritures originales dotées de contraintes formelles, cette démarche permet de libérer sa créativité tout en suivant des exercices guidés. La littérature est un ensemble des œuvres écrites auxquelles on reconnaît une finalité esthétique, un ensemble des connaissances et des études qui se rapportent à ces œuvres et à leurs auteurs, une activité, le métier de l’écrivain, de l’homme de lettres, l'ensemble des ouvrages, des articles de journaux, etc., consacrés à quelqu’un ou à un sujet. En plus d’apporter une passion pour beaucoup d’artistes, une aide au développement de notre esprit critique, elle nous fait voyager, nous fait ressentir des sentiments et bien sûr, elle nous cultive.

Tout comme l’art car en effet, l'art c’est l’expression par les œuvres de l’Homme, d’un idéal esthétique ; c’est l’ensemble des activités humaines créatrices visant à cette expression.

L’Oulipo entretient de vrais liens avec l’art contemporain, exemple notamment avec Marcel Duchamp (1887-1968) qui fut ainsi l’un des représentants de l’Oulipo et une figure majeure d’artiste du XXe siècle, dont l’œuvre regorgeait de jeux de mots et qui a initié de profondes ruptures avec les formes artistiques traditionnelles. D’après Raymond Queneau, la littérature ne peut-être que volontaire.

On parle facilement de volonté lorsqu’un individu s’engage dans un projet, lors qu’il veut satisfaire un souhait réaliste. La psychologie classique (James) divise l’acte volontaire en quartes moments, conception, délibération, décision, réalisation.

Ce qui peut-être tout à fait être attaché à une pratique de la littérature, On ne dira pas « volontaire » une action accomplie par ignorance, exemple, si j’agis consciemment mais sans connaître certaines conséquences de mon acte, elles ne seront pas « volontaires ». L’action volontaire renvoie à des objectifs, des moyens et des connaissances. Ce que Raymond Queneau cherche à nous dire, c'est que pour lui la littérature est une contrainte artistique volontaire (formelle, théorique, plastique, thématique…) utilisée volontairement comme un moteur créatif.

Il rejoint alors l’idée de Charles Baudelaire, dans une Lettre à Armand Fraisse datant du 18-19 février 1860.

« Parce que la forme est contraignante, l’idée jaillit plus intense ! », de part la complexité de la littérature, cet art du langage savant il ne peux y avoir que de volontaire afin de réussir sous des contraintes et ainsi pouvoir libérer sa créativité. vers 361 de l’Art poétique d’Horace (65-8 av.

J.-C.), ut pictura poesis, qui invitait le poète à comparer son art à celui du peintre, l’appariement de la peinture à la littérature a connu une fortune étonnante à partir de la Renaissance.

Écrire sur la peinture permet d’élaborer une réflexion sur la pratique littéraire, si bien que les écrivains qui prennent parti pour un artiste (naturaliste, impressionniste, etc.) signalent aussi leur engagement littéraire.

La description est le pont entre littérature et peinture.

C’est un art qui existe depuis l’antiquité c’est « l’ekphrasis » = peinture parlante, comme une peinture mais avec des mots.

Qu'en à l’Oulipo, il demeura toutefois peu connu du grand public, alors qu’il a inspiré nombre d’écrivains et d’artistes contemporains en France comme dans le reste du monde.

Les amoureux des jeux de langage trouveront non seulement les contours de l’histoire de ce groupe à la fois ancien et toujours actif mais découvriront aussi les dispositifs et étapes d’une création aux formes multiples et expérimentales.. »