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Fiche Bac 1 : lecture linéaire de l’extrait p.49, « Sido » in Sido, Colette

Publié le 13/01/2024

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« Fiche Bac 1 : lecture linéaire de l’extrait p.49, « Sido » in Sido, Colette 1/ Quelques éléments pour l’introduction. Auteur, date de publication : Colette, Sido (1930) Sido est une autobiographie qui relate l’enfance de Colette et qui rend hommage à sa mère Sidonie en faisant son portrait. Problématique : En quoi le récit de cette expédition nocturne souligne-t-il le plaisir d’entrer en communion avec la nature, de la narratrice ? Mouvements du texte : - Lignes 293-295 : une saison chère à Colette : l’été. - Lignes 295- 301 : le départ vers des terres secrètes. - Lignes 302-308 : le brouillard source de renaissance. - Lignes 308- 313 : l’expérience existentielle. 2/ Développement. 1er mouvement : Une saison chère à Colette : l’été.

(l.293-295)  Une saison chaude et lumineuse Répétition du mot « étés » + assonance en {é} dans une phrase nominale = prose poétique.

Précision sur le cadre temporel de ce souvenir = focalisation sur cette saison. Le terme « réverbérés » renvoie à la lumière intense propre à cette saison, propagation de la lumière et de la chaleur sur l’ensemble du paysage.

On peut associer cela à l’expression « gravier jaune et chaud » : insistance sur la chaleur retenue par les pierres.

Sensations visuelle et tactile agréables, plaisir sensuel ressenti par l’enfant.  Une narratrice en connivence avec cette saison - « Étés traversant le jonc tressé de mes grand chapeaux » = l’utilisation du pluriel peut montrer qu’elle ressent toujours les mêmes sensations durant cette saison ; la lumière filtre à travers le chapeau comme si l’été traversait son corps.

Tenue estivale de l’enfant.

Présence du « je » = triple identité entre l’auteur, le narrateur et le personnage caractéristique du genre autobiographique « Étés presque sans nuits… » : importance de la lumière, les jours s’allongent.

Les points de suspension laissent à penser qu’il y aurait encore beaucoup à dire sur cette saison et/ ou qu’elle est nostalgique. - - 2ème mouvement : Le départ vers les terres secrètes (l.295-301)  - La récompense Lignes 295-297 : « Car j’aimais tant l’aube » : Explication soulignée par la conjonction de coordination, elle a hâte que les nuits se terminent.

L’adverbe d’intensité « tant » + verbe de sentiment = déclaration d’amour à un moment de la journée = célébration du monde. « déjà » = dès son enfance elle était sensible à la nature qui l’entourait. « …que ma mère me l’accordait en récompense » : proposition subordonnée circonstancielle de conséquence.

Sa mère se préoccupe de ses désirs, elle est à son écoute, elle est donc proche d’elle mais elle incarne aussi une certaine autorité ce que suggère :« me l’accordait ».

La métaphore « en récompense » renvoie à l’idée d’un cadeau que sa mère lui fait, c’est un moment privilégié pour la narratrice.  - Le rituel Lignes 297-300 : « J’obtenais qu’elle m’éveillât à trois heures et demie » = imparfait d’habitude + sentiment de satisfaction de l’enfant qui a négocié avec sa mère l’heure de son réveil. - « à trois heures et demie »= indice temporel, réveil nocturne peu habituel pour un enfant. - « et je m’en allais un panier vide à chaque bras » = la mention du « panier vide » anticipe le but de son expédition solitaire et libre. - « vers des terres maraîchères [ …] rivière » : lexique de la nature+ expression du but de sa promenade, volonté de l’enfant de se réfugier dans la nature.

Personnification des terres= impression.... »

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