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Explication de texte mélancolia

Publié le 12/03/2022

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« Explication linéaire VH est un écrivain français incontournable du 19e siècle en raison de ses œuvres qui englobent tous les registres et tous les sujets.

– la littérature, l’art, la religion, le deuil, l’histoire, la philosophie, la misère.

C’est un auteur romantique, qui revendique la liberté de l’art et rompt les règles imposées du classicisme.

VH marque également l’histoire par son engagement politique en faveur des plus démunis et son combat contre l’injustice, la peine de mort, le droit des femmes ainsi que le travail des enfants. Melancholia Le recueil des Contemplations duquel est extrait le poème « Melancholia » est composé de 2 Livres « Aujourd’hui » et « Autrefois ».

Ce poème se situe particulièrement dans le Tome 3 « Les Luttes et les Rêves », dans lequel il parle plus spécialement de ses combats, situé dans le livre « Aujourd’hui ».

C’est un très long poème dans lequel Victor Hugo évoque les différentes formes de la misère humaine (prostitution, pauvreté, travail des enfants, maladie, famine). L’extrait que nous allons étudier désigne plus particulièrement la « mélancolie » que ressent VH devant l’exploitation des enfants dans les usines. Plan linéaire : V1 à 3 : Interrogation de VH devant ces enfants bien trop jeunes qui vont travailler et qui pointent des anomalies dans la société. V4 à 13 : Description du travail répétitif des enfants dans l’usine V14 à 16 : Prière de ces jeunes enfants à Dieu V17 à la fin : Cri de colère / d’indignation du poète devant ce spectacle aberrant 1° Où vont tous ces enfants dont pas un seul ne rit ? Ces doux êtres pensifs, que la fièvre maigrit ? Ces filles de huit ans qu’on voit cheminer seules ? Ils s’en vont travailler quinze heures sous des meules ; 5° Ils vont, de l’aube au soir, faire éternellement Dans la même prison le même mouvement. Accroupis sous les dents d’une machine sombre, Monstre hideux qui mâche on ne sait quoi dans l’ombre, Innocents dans un bagne, anges dans un enfer, 10°Ils travaillent.

Tout est d’airain, tout est de fer. Jamais on ne s’arrête et jamais on ne joue. Aussi quelle pâleur ! la cendre est sur leur joue. Il fait à peine jour, ils sont déjà bien las.. »

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