commentaire sur l'oraison funèbre de Jean Moulin
Publié le 01/02/2024
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«
Pour rendre hommage au grand homme qu’était Jean Moulin, André Malraux, ministre de la
culture, a conféré son oraison funèbre lors du transfert de ses cendres au Panthéon le 19 décembre
1954.
Pendant la Seconde Guerre Mondiale, Jean Moulin occupait le poste de préfet, puis de chef
de la Résistance, avant d'être arrêté et torturé par la Gestapo, ainsi que de succomber en 1943.
Nous
allons alors nous demander en quoi cette oraison funèbre célèbre-t-elle la grandeur de Jean Moulin.
Dans un premier temps, nous allons voir comment le registre épique est utilisé pour valoriser cette
homme, puis dans un second temps, nous allons voir l’utilisation du registre pathétique.
Tout d’abord, Le registre épique fait alors naître l’admiration chez le lecteur, car les actions
d’un héros qui représente un idéal collectif sont magnifiées.
En effet, André Malraux n’a pas choisi
ses mots au hasard.
Dans un premier temps, nous pouvons relever des choix lexicaux tels que
"victoire," "courage," et "héroïque" qui renforce ce côté épique, mais il met aussi en avant le côté
héroique de Jean Moulin, notamment à l’aide de la mention de la résistance de cet homme face à la
Gestapo, illustrée par la caricature de son bourreau, le choix du terme "Chef de la Résistance
martyrisé" souligne donc la stature de Moulin en tant que dirigeant de cette lutte.
De plus, les
exploits des résistants sont énumérés, représentés par les femmes veillant sur les compagnons, les
maquis cachés sous les chênes, et les clochards épiques arrêtant une division allemande.
Pour
continuer, nous pouvons faire face à l’éloge des actions dites comme audacieuses, comme arrêter la
division "Das Reich" avec des mains paysannes formées aux bazookas, ce qui évoquent un courage
extraordinaire.
La comparaison avec Leclerc et ses clochards épiques renforce le caractère héroïque
des actes de résistance.
Egalement, Malraux utilise des figures de rhétorique, en autre avec
l’utilisation de la personnification de la phrase « regarde de tes yeux disparus », ce qui attribue une
dimension épique aux actions de Jean Moulin même après sa mort.
Mais encore, l’anaphore «
regarde » insiste sur le....
»
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