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commentaire sur la ville de Emile Verhaeren

Publié le 01/02/2024

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« Commentaire littéraire Emile Verhaeren est un poète Belge de la fin du 19è siècle.

Ce poète s’est beaucoup intéressé au monde moderne, il en a fait un sujet poétique.

En effet, il publie en 1893 son recueil “campagnes hallucinées” dans lequel il montre à la fois sa nostalgie de la campagne du passé avant que les villes soient industrielles.

Le premier poème “La ville” annonce dès thèmes se rapportant aux villes tentaculaires.

On pourrait donc se demander comment Verhaeren fait-il la description d’une ville moderne à travers une vision apocalyptique.

Afin de répondre à cette problématique nous allons tout d’abord mettre en évidence le caractère gigantesque de la ville, la monstruosité de cette dernière et enfin sa déshumanisation. Dans un premier temps, nous allons donc parler du fait que la ville est gigantesque. Pour commencer, nous avons « Tous les chemins vont vers la ville.

» (v 1).

Ce vers est un monostiche puisque c’est l’unique vers de la strophe. Il permet de mettre en valeur la ville avec l’utilisation du pronom indéfini « tous » qui marque aussi le présent de vérité générale.

Par cette phrase, le poète souligne aussi le choix multiple des chemins ce qui montre que la ville est incontournable.

Cela met en avant le caractère vertical de la ville. De plus, nous avons le champ lexical de la verticalité qui est très présent avec une amplification des dimensions grâce au pluriel : « tous ses étages », « jusques au ciel », « hauts étages », « s’exhume » (v 4 à 6). tous ces éléments donne une impression d’immensité, que la ville n’a pas de frontières. D’autre part, l’adjectif « tentaculaire » (v 15) qualifiant la ville met en valeur le côté animal de la ville qui est comparée à une pieuvre. Pour finir, l’adverbe « debout »(v 16), qui constitue un vers, est une personnification de la ville ce qui met en valeur encore une fois la verticalité de la ville. Maintenant, nous allons nous intéresser au caractère montre de la ville. Pour commencer, nous avons une allitération en (g) « rouges » « bougent » (v 18-19) associée à l’animation des objets grâce aux verbes « bougent » « brûlent » (v 19-21).

Ce sont des sensations visuelles qui arrive à dominer la ville faisant devenir celle-ci monstrueuse. Également, l’activité industrielle matérialisée par « poteaux », « charbon et fumée » suivie de la double négation « ne.... »

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