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Commentaire Lahontan Dialogue curieux

Publié le 20/02/2024

Extrait du document

« Le Baron de Lahontan est un militaire et un écrivain vivant au XVII-XVIII eme siecle.

Il rédige Le dialogue curieux ,qui lui fut inspiré de ses voyages et observations.

Dans cet extrait, l’auteur se met en scène et oppose son point de vue sur la société française avec celui d’un « Sauvage de bon sens » nommé Adario à travers un dialogue argumentatif.

Le personnage de Lahontan prône les bienfait de la société française vis-à-vis de la justice qui pour lui est le fondement même de la communauté, contrairement à Adario qui lui blâme cette dernière et fait l’éloge d’une société à l’état de nature.

Cette œuvre écrite en 1703 fait partie du mouvement des Lumières qui est un courant intellectuel qui a pour but de transmettre des valeurs politiques et morales et qui pour cela à beaucoup recours à l’argumentation.

Comment à travers ce dialogue argumentatif Lahontan condamne-t-il les mœurs françaises ? En premier temps nous nous pencherons sur la perversion européenne notamment à propos de la justice, de la prétention des européens envers le peuple Algonquin et de l’argent , puis par la suite nous verrons l’opposition des deux peuple en passant par le mythe du bon sauvage. Tout d’abord Lahontan prend la parole en exposant son point de vu sur la société dans laquelle il vit, où selon lui la société a un besoin de lois et de règles a respecter afin que le monde soit heureux, il utilise le champ lexical de la justice « justice, lois, châtier, récompenser » ainsi que le parallélisme « châtier les méchant et récompenser les bons » et la gradation de verbe de cruauté au conditionnel afin d’émettre l’hypothèse de ce qu’il pourrait se passer sans ces lois « s’égorgerait, pillerait, diffamerait ».

Par la suite c’est Adario qui commence a s’exprimer, il utilise l’ironie afin d’exposer sa pensée sur la perfidie de l’homme français « je ne conçois pas que vous puissiez l’être davantage »,puis il se moque encore une fois des mœurs françaises qui sont contraire à la vraie nature de l’homme à travers une question rhétorique «Quelle sorte de créature qui font le bien par force et n’évitent à faire le mal que par la crainte des châtiments ? ».

Il développe aussi l’appropriation que les français on exerçaient sur les Algonquin par une accumulation de questions rhétoriques « Est ce que nous nous sommes vendus à ce grand capitaine », « Avons nous été en France vous chercher » (l.21-26) ils sont arrivaient et à cause de leur prétention ont décidé d’imposaient leurs souveraineté, celle du Roi-Soleil, Louis XIV nommé ici grand capitaine, leurs lois et leur autorité sur un peuple qui était pourtant local .

Petit à petit il introduit la notion de l’argent qui impacte l’exercice de ses lois « le mot lois signifie parmi vous les choses justes et raisonnables, puisque les riches s’en moquent et qu’il n’y a que les malheureux qui les suivent »(l.16) dans ce parallélisme on comprend que les personnes aisées peuvent se blanchir en utilisant leurs fortune comme un caution, ils se moquent donc de faire le bien ou le mal puisqu’ils s’en sortiront toujours comparé au nécessiteux, l’homme français porte donc un intérêt plus grand à l’argent et à la richesse, plutôt qu’au bon exercice des lois de son pays.

Cependant l’homme riches peu respecter les lois par peur, peur des personnes plus puissants qu’eux car tous ce qu’ils ont dépend d’eux « ton corps et ta vie dépendent de ton grand capitaine » et il rajoute pour donner un effet d’insistance et de justesse « Tu dépends de mille gens que les emplois ont mis au dessus de toi » ou par peur de ceux qui sont envieux d’eux comme avec la gradation « tu crains voleurs, faux témoins, assassins etc.

» (l.31).

C’est ainsi qu’il conclue en affirmant « tu aimes encore mieux être esclave français, que libre Huron ! », ce qui montre que l’homme européen malgrès le fait qu’il soit soumis à la pression de son monde préfère posséder fortune au dépend de sa liberté. En second temps, dans sa réplique Lahontan dépeint l’image de.... »

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