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Commentaire de texte – La Toilette du Condamné, p.448

Publié le 06/02/2023

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« Commentaire de texte – La Toilette du Condamné, p.448 I – Mise en scène théâtrale La mise est en scène de ce texte est théâtrale, tout d’abord par les différents portraits et rôles des personnages, l’importance des objets et le spectacle de la Toilette du Condamné. 1.

Portrait des personnages – leurs rôles Tout d’abord, nous pouvons étudier le portrait des personnages ainsi que leurs rôles dans l’œuvre. Le personnage le plus important est mis en évidence par une accumulation de superlatifs : « Le premier, le plus grand, le plus vieux, était gras et avait la face rouge.

» (l.11) Nous comprenons qu’il s’agit du bourreau.

L’adjectif « rouge » peut connoter le sang (démoniaque), et l’adjectif « gras » peut faire penser à la richesse du bourreau grâce aux exécutions. A la ligne 13, nous pouvons retrouver l’expression « le valet de la guillotine » qui désigne le bourreau : c’est une périphrase.

La guillotine est personnifiée, elle est dominante, puissante et « maîtresse » de la cérémonie.

Il y a une idée de soumission et de hiérarchisation. Nous pouvons ensuite trouver une comparaison, à la ligne 16 : « Les deux autres se sont approchés de moi, par derrière, comme des chats ».

Cette comparaison aux chats insiste sur le côté chasseur, et connote la sournoiserie. Pour finir, on observe une antithèse à la ligne 20 : « L’homme au chapeau à trois cornes les époussetait doucement avec sa grosse main ».

Il y a un fort contraste entre « doucement » et « avec sa grosse main », on peut comprendre que l’homme est appliqué à sa tâche. Avec tous ces éléments, nous pouvons nous rendre compte que les personnages ainsi que leurs rôles sont importants dans cette œuvre. 2.

Importance des objets Les objets sont une partie importante du texte, nous pouvons en retrouver un grand nombre dans l’œuvre. Premièrement, à la ligne 7 : « Une chaise était au milieu.

Ils m’ont dit de m’asseoir ; je me suis assis.

» Le décor est vide, spartiate.

Le condamné ne décide pas lui même de ses actions, il est obligé d’obéir aux ordres. Ensuite, nous pouvons trouver une métaphore ligne 16 : « un froid d’acier ». Dans la suite de la phrase (« les ciseaux ont grincé à mes oreilles », l.17), les ciseaux annoncent, symbolisent la guillotine. Pour terminer, aux lignes 26 et 27 « Un jeune homme, près de la fenêtre, qui écrit, avec un crayon, sur un portefeuille...

».

Nous pouvons trouver des compléments circonstanciels de manière (« avec un crayon ») et de lieu (« sur un portefeuille »).

Le journaliste commence déjà à raconter l’exécution avant même qu’elle n’est commencée. Les objets apportent quelque chose d’important à l’œuvre, ils apportent plus de vie, plus de détails. 3.

Le spectacle de la toilette du condamné Dans cette œuvre, la toilette du condamné est présentée comme un spectacle. Nous pouvons premièrement retrouver toutes les étapes de la toilette du condamné au fil du texte : on l’emmène dans un endroit (l.5), on lui coupe les cheveux (l.15), le journaliste immortalise ce moment (l.25). Le condamné est l’objet de tous les regards.

C’est ce que nous pouvons constater à la ligne 7 : « Une chaise était au milieu ».

On peut imaginer que le condamné est seul, assis sur la chaise en plein milieu de la pièce, pendant que tout le monde autour a les yeux rivés sur lui. Pour terminer, un présentatif met en valeur la présence d’un public, à la ligne 24 : « J’ai reconnu que c’était la foule ».

La foule est une connotation de multiplicité. Avec tous ces éléments, nous pouvons constater que la toilette du condamné est vraiment vue comme un spectacle (toutes les étapes, regards posés sur lui, foule autour de lui…). La toilette du condamné est réellement mise en scène comme une pièce de théâtre : plusieurs personnages qui ont différents portraits et différents rôles, les objets qui sont nombreux et qui ont une grande importance, et le spectacle de la toilette du condamné, avec toutes les étapes, ainsi qu’un public, une foule présente autour de lui pour voir son exécution, comme si c’était un spectacle. II- Montée d’une tension progressive Dans cette œuvre, nous pouvons ressentir la montée progressive d’une tension, tout d’abord en voyant le parcours détaillé du condamné, puis la notion de temps et l’importance du bruit. 1.Parcours du condamné Le parcours du condamné nous est détaillé dans.... »

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