commentaire composée de Français: j'aime le souvenir de Baudelaire

« commentaire de texte Intro: Au cœur des débats sur la fonction de la littérature de son époque, Charles Baudelaire détache la poésie de la morale.

Comme le montre le titre de son recueil,Les Fleurs du mal, il tente de tisser des liens entre le mal et la beauté, mais aussi entre le poète et son lecteur lorsqu’il dit:(« Hypocrite lecteur, mon semblable, mon frère ») à la fin du poème Au lecteur. Les Fleurs du mal est un recueil de poèmes conçu par Baudelaire et publié le 21 juin 1857.

Le poète scandalise aussitôt la société française.

Son auteur subit alors un procès.

Le jugement le condamne à une amende et il entraîne la censure de six pièces jugées immorales.

De 1861 à 1868, l'ouvrage est réédité dans trois versions successives, enrichies de nouveaux poèmes.

La réhabilitation des ces poèmes ne se réalisera que près d'un siècle plus tard, en mai 1949. Étant considérée comme une œuvre majeure de la poésie moderne, elle se distingue d'un recueil classique où, souvent, le hasard réunit généralement des poèmes divers et sans logique.

Ici, les poèmes s'articulent avec méthode et selon un dessein bien précis.

Cette construction reflète le désir de perfection de Baudelaire, dans une quête de l’absolu.

Les principaux thèmes de ce recueil sont surtout la souffrance, le dégoût du mal, l'obsession de la mort ou l'aspiration à un monde idéal. La première partie de ce grand recueil de poèmes est intitulée Spleen et idéal.

Il est composé de 98 poèmes dont celui que nous allons analyser et commenter. J'aime le souvenir… est construit de manière peu classique.il est écrit en trois strophes, les deux premières de 14 vers et la dernière strophes en 12 vers.

La métrique de ce poème est composée d’alexandrins (12 syllabes) où les rimes sont suivies(AABB..).Dans ce poème, Baudelaire nous montre deux époques différentes , l'une antique, l'autre de l'époque du poète.

Il peint alors deux tableaux très différents où le seul lien sont les Hommes.

Finalement, dans la dernière strophe, le poète finit par montrer l’espoir qui se lit dans la jeunesse. À partir de notre poème, nous nous sommes posés la question suivante: Comment Charles Baudelaire critique-t-il la société de son temps par le moyen du temps et de l'évolution? - Ainsi, en premier lieu, nous commenterons la temporalité du poème et l'opposition des deux premières strophes. - Ensuite, nous poursuivrons et analyserons l'évolution des Hommes à travers le poème qui mettent en valeur les vices de son époque. - Enfin, nous nous attarderons sur la dernière strophe pour comprendre et commenter l’impact de la jeunesse dans la société et ce que Baudelaire espère d’elle. AXE 1:La notion de temporalité et l'opposition des deux premières strophes. ● Le poète commence le poème par “j'aime le souvenir”(v.1).

On voit, dès le premier vers, qu’on se réfère à une époque dans le passé sous forme de “souvenir” (v.1) et nous avons l'utilisation des temps verbaux du passé.

De plus, on constate l'appréciation que le poète donne à cette époque par le verbe “aimer"(v.1).

Il se retrouve donc dans l'instant présent rêvant du temps où il voudrait se retrouver.

Dans cette strophe on peut imaginer un monde idéal, qui serait rempli de “tendresses communes”(V.9) et où “le ciel amoureux”(v.5) caresse “l'échine”(v.5) des hommes.

À ce monde idyllique et harmonieux se rajoute la lumière de cette époque par la référence à “Phoebus”.... »