analyse lineaire de veni, vidi, vixi de victor hugo

« Parcours 1 – Mémoires d’une âme Victor Hugo, les contemplations – texte 3 «Veni, vidi, vixi.

», les luttes et les rêves (IV, 8) Le poème intitulé « Veni, vidi, vixi » Est le 8e poème issu du livre IV « Pauca meae » de l’œuvre les contemplations de Victor Hugo écrit en juillet 1842.

Le livre IV évoque la traversée du deuil que le poète a dû affronter suite à la mort de sa fille Léopoldine.

Le deuil est évoqué sous plusieurs étapes telles que le souvenir nostalgique, le désespoir et l’acceptation.

Le poème est composé de 8 quatrains en rimes embrassées et avec des vers en alexandrins.  Le poème évoque la tristesse du poète/l’envie de mort du poète et son sentiment de solitude  Le poème raconte le vécu de Victor Hugo en tant que poète, il raconte ses souffrances/douleurs  Le poème est composé de 3 mouvements :  1er mouvement : (strophe 1 à 3)  image d’un homme ayant assez vécu et ayant perdu le gout de vivre.

le poète rend compte de sa tristesse et de son envie de mourir, il nous décrit son état actuel de solitude  2e mouvement : (strophe 4 à 6)  un homme faisant le bilan de sa vie et montrant son apport pour l’humanité.

le poète raconte sa « mission » de poète, il évoque ses souffrances mais aussi son dur labeur en tant que poète  3e mouvement : (strophe 7 à 8)  c’est l’expression d’un homme qui mérite le repos, libération, soulagement.

le poète fais une prière/souhait a dieu car il veut mourir Problématique : 1.

Comment Victor Hugo transmet sa tristesse et sa solitude à travers l’écriture poétique ? 2.

En quoi le poème témoigne –t-il de sa douleur et de son désespoir suite à la mort de sa fille ? Mouvement 1 Strophe 1 : Vers 1 : « j’ai bien assez vécu »  annonce explicite de ce que le poète ressent et ouvre l’impression de d’encadrement et « bien »  Adverbe d’intensité qui renforce le sentiment de Victor Hugo + « j’ai »  présence d’une tonalité lyrique + écho au v.12  évoque une impression de fermeture grâce à la structure en chiasme.

+ Présence anaphorique de « puisque »  qui est associée a une preuve sert à justifier le ressenti du poète de vouloir mourir et apporte un rythme au poème et un procède de mise en valeur qui donne une force lyrique au poème Vers 2 : « je marche »  interruption de la proposition subordonnée par le complément (dans mes douleurs) v.1 = insister sur la souffrance/solitude du poète + « bras qui me secourent »  peut faire référence à Léopoldine qui n’est plus la auprès de lui Vers 3 : « puisque »  expression de la cause/ de la justification et fais écho au v.2 + « je ris à peine »  évocation des rires des enfants = peut être une expression de la tristesse du poète et exprime l’idée que le poète n’est plus en lien/en connexion/en harmonie avec le monde qui l’entoure Vers 4 : présence de « puisque »  qui sert à justifier le ressenti du poète + « je ne suis plus réjoui »  expression de la tristesse et comme au v.3 exprime l’idée que le poète n’est plus en lien/en connexion/en harmonie avec le monde qui l’entoure  Les vers 3 et vers 4 exprime tout deux les mal-être du poète. Strophe 2 : Vers 5 et 6 : « puisque »  présent afin d’exprimer la justification + « printemps » « nature en fête » « splendide amour »  en contradiction avec « esprit sans joie » = on peut avoir l’impression que ces vers témoigne de l’isolement du poète dû à l’encadrement par les 3 expressions joyeuses + syntaxe des 2 vers  donne l’impression d’un manque de fluidité du à l’insertion de plusieurs virgule qui apporte un rythme brisée révélant une rupture entre le poète et le monde qui l’entoure Vers 7 : « l’heure ou l’homme fuit le jour »  peut signifier que le poète vit caché/dans l’ombre et fais écho a sa solitude + peut aussi signifier que le poète arrive à la fin de sa vie Vers 8 : « hélas »  peut exprimer la douleur/la tristesse de poète + « tristesse secrète »  peut être.... »