Venise, victime de son attractivité patrimoniale ?

« A- Venise, victime de son attractivité patrimoniale ? La valorisation du patrimoine peut etre facteur de dvp éco.

Elle favorise l’émergence des services (hébergement, restauration, boutiques) et génèrent des bénéfices pour les habitants.

C’est particulièrement le cas à Venise.

Formée de 100 de ptites îles dans un lagon de la mer adriatique , la vieille ville de Venise est parcourue de canaux et bordée de palais gotiques et renaissance. Cette curiosité géographique et sa richesse historique et culturelle explique sa forte attractivité. Venise et sa lagune sont inscrits au patrimoine mondial de l’Unesco depuis 1987(place st marc, le palais des doges, pont rialto, le grand canal…).Le tourisme est un atout eco pr venise.

Les autorités ont accompagnés cette mise en valeur patrimoniale, cette mise en tourisme de la cité de Doges : dvp d’un réseau de transport (réseau ferré, aérien et maritime), création d’evenements culturels.

On peut citer Le Carnaval, la Biennale d’architecture et d’art contemporain(expo internationale et la Mostra de Venise (festival international de cinéma). L’ouverture touristique est source de débat : 2 camps s’opposent : les anti touristes pr qui le tourisme détruit l’essence mm de la ville et ceux qui mettent en avant ses retombées éco.

Venise serait menacée par l’overtourisme.

S’applique lorsqu’un site est victime de surfréquentation touristique provoquant asphyxie de l’espace et forte dégradation.

La pression touristique croissante porte, en effet atteinte à l’ensemble du site.Venise reçoit chaque année 30 millions de visiteurs. Si le tourisme fait vivre la ville, il est aussi la cause de la dégradation et de la mise en péril de son patrimoine.

Attachés à leur patrimoine et à un certain art de vivre, les vénitiens dénoncent une saturation de leur ville et les multiples prblms soci-éco, et environnementaux.

Malgré les retombées éco du tourisme, ils se mobilisent pr lutter contre les incivilités multiples, la pollution (déchets), la dégradation du patrimoine, les nuisances sonores et la saturation des espaces avc la circulation piétonne et sur les canaux de + en + difficile (les Vaporetto , les bateaux-bus). Le tourisme de masse déstabilise l’écosystème fragile de la lagune, et la ville s’enfonce lentement sous le poids de cette surfréquentation.

De plus on assiste à une atonie de l’eco locale avec la disparition des services de commerces de proximité, la disparition de l’artisanat.

Alors que l’un des critères de son inscription sur la liste du patrimoine mondial porte sur l’ authenticité des lieux, on assiste à une « Venicelandisation » du site, declinaison locale du concept de Dineylandisation (géographe sylvie brunel).

La ville se transforme en parc d’attraction pour répondre à la dm des touristes.

La plupart des boutiques sont des boutiques pour touristes qui vendent des masques vénitiens « made in china ».

Enfin la muséification de la ville et la forte pression immobilière entraînent une forte hausse des loyers et la ville se vide de ses habitants (-50 % en 40 ans). Le tourisme est à la fois, par ses retombées, un moyen de restaurer, protéger le patrimoine mais aussi une source de nuisance, un véritable danger.

Cela implique de promouvoir une autre forme de toursime pour concilier valorisation et protection. Il est donc nécessaire de repenser la patrimonialisation, de concilier valorisation et protection patrimoniale. B- Venise, une protection patrimoniale indispensable mais difficile à mettre en œuvre Venise est en danger et de nb voix alertent sur l’urgence de prendre des mesures protectrices. Cette fragilité est prise en compte dès les années 70.La loi de 1973 affirme la volonté de lutter contre la montée des eaux,.... »