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TH1/CH1 : LES VILLES À L’ÉCHELLE MONDIALE : LE POIDS CROISSANT DES MÉTROPOLES

Publié le 07/12/2023

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« TH1/CH1 : LES VILLES À L’ÉCHELLE MONDIALE : LE POIDS CROISSANT DES MÉTROPOLES Introduction • En 2020, 4 milliards de personnes vivent en ville, soit 55% de l’humanité. • A l’échelle mondiale, les villes (espaces fortement peuplés et densément bâtis dans lesquels se concentrent la population et les activités de toute nature) ont un poids croissant : elles concentrent de plus en plus de population, elles accueillent des fonctions puissantes qui font d’elles des espaces de pouvoir à toutes les échelles géographiques. • Certaines de ces villes sont qualifiées de métropoles (villes qui exercent des fonctions de commandement, d’organisation et d’impulsion sur une région plus ou moins vaste, en fonction de sa puissance) et se situent au sommet de la hiérarchie urbaine.

Cependant, elles n’ont pas toutes le même rayonnement : certaines sont plus puissantes que d’autres. • Problématique : Comment l’affirmation de certaines villes, qu’on appelle des métropoles, recompose-t-elle l’organisation du monde ? I. Un processus d’urbanisation métropolisation. qui nourrit la A.

La planète connaît une forte croissance •En 1900, la planète comptait 260 millions de citadins (sur 1,6 milliards d’habitants) contre 4 milliards de citadins en 2019 (sur 7,6 milliards d’habitants).

La population urbaine a donc été multipliée par 15 en un peu plus d’un siècle : ce phénomène est appelé croissance urbaine (augmentation de la population vivant en ville). •Cette croissance s’explique par la croissance démographique mondiale (le nombre d’habitants sur la planète a été multiplié par 7 sur la même période) et par l’exode rural (installation en ville de population vivant jusque-là à la campagne, la plupart du temps pour trouver un emploi). B.

Une transition urbaine est en cours dans le monde •Depuis 2010, plus d’un homme sur deux vit en ville contre un homme sur dix en 1900.

En 2050, deux hommes sur trois seront citadins : ce phénomène est appelé transition urbaine (passage d’une société majoritairement rurale à une société majoritairement urbaine). •Les villes très peuplées se sont donc multipliées sur la planète : seules Londres et Tokyo étaient des mégapoles(villes peuplées de plus de 10 millions d’habitants) en 1950; elles sont désormais 31 en 2019.

L’extension spatiale de ces métropoles a même formé certaines mégalopoles (espace urbanisé formé par plusieurs métropoles qui, en s’étalant, finissent par se rejoindre). C.

Une croissance urbaine inégale selon les pays •Dans les pays développés (Amérique du Nord, Europe, Japon, Océanie), le taux d’urbanisation (pourcentage de population vivant en ville) est élevé mais la croissance urbaine est faible.

Ceci s’explique par le fait que le taux d’urbanisation est déjà élevé (il est supérieur à 75%) et par le fait que la croissance démographique est faible voire négative dans ces pays. •En Afrique et en Asie, le taux d’urbanisation est plus faible (il dépasse rarement les 50% de la population nationale) mais la croissance urbaine est particulièrement soutenue du fait de la très forte croissance démographique et de l’importance de l’exode rural. II. Une concentration croissante des activités dans les métropoles A.

Les métropoles concentrent les fonctions de commandement •Les fonctions de commandement (ensemble des activités de décisionnelles qui se concentrent au sein des métropoles) présentes dans les métropoles relèvent du domaine économique : on trouve des sièges sociaux des grandes firmes transnationales (comme Total, première FTN française et 24ème FTN mondiale) mais aussi la bourse de Paris, classée au 7ème rang mondial. •Dans les domaines scientifiques et culturels, on trouve dans ces métropoles des universités prestigieuses (comme la Sorbonne, classée au 36ème rang mondial) ou des lieux culturels renommés (comme le musée du Louvre, musée le plus visité au monde). •Dans le domaine politique, on y trouve des lieux de pouvoir à l’échelle nationale évidemment (comme les Ministères) mais aussi à l’échelle internationale (comme l’UNESCO ou le Palais de l’Élysée, où le Président de la République française reçoit des chefs d’État de gouvernement du monde entier : le 10 novembre 2018, Emmanuel Macron a reçu Donald Trump). B.

Ces fonctions se concentrent dans certains quartiers spécifiques •Ces fonctions métropolitaines se concentrent, la plupart du temps, dans le centre de la métropole : c’est le cas à Paris, où les grands lieux de pouvoir, qu’ils soient politiques, économiques ou culturels se concentrent dans l’axe rue de Rivoli/avenue des Champs-Élysées (c’est là qu’on trouve le musée du Louvre, la bourse de Paris, le Palais de l’Élysée). •Mais face au manque de place et au prix de l’immobilier d’autres quartiers sont apparus, plus en périphérie: des quartiers d’affaires (pôle économique, commercial et financier au sein d’une métropole) reconnaissables à la présence de gratte-ciel, comme celui de La Défense à Paris ou encore des technopôles(parc d’activité situé en périphérie d’une métropole, regroupant des activités de pointe et des établissement de recherche et d’enseignement supérieur); c’est le cas au Sud de Paris avec le technopôle de Saclay. C.

Les métropoles sont des nœuds de communication majeurs •Grâce à des infrastructures de transports puissantes et variées, les métropoles sont insérées dans la mondialisation grâce à leurs aéroports internationaux (comme Roissy-Charles de Gaulle, 2ème aéroport européen et 10ème aéroport mondial) ou encore les.... »

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