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Quelles sont les différentes solutions que les États ont mises en œuvre pour lutter contre les effets de la crise de 1929 ?

Publié le 21/09/2022

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« Quelles sont les différentes solutions que les États ont mises en œuvre pour lutter contre les effets de la crise de 1929 ? « Rendez le gouvernement au peuple » déclare F.D.

Roosevelt, le prochain président des États-Unis en 1932.

À la suite des nombreuses conséquences mondiales, économiques et politiques de la crise de 1929 un souffle de révolte contre les politiques libérales en échec se fait entendre en Europe et en Amérique.

En effet, les désastres sociaux de la crise remettent en cause le libéralisme, fondement des démocraties occidentales et poussent alors les États à trouver des solutions rapides face aux conséquences désastreuses de la crise.

Nous nous demandons alors quelles sont les nouvelles politiques mises en ouvres par les différents États pour répondre aux désastres de la crise de 1929.

Dans un premier temps, nous verrons comment les gouvernements américains et français repensent la place de l’État dans l’économie et dans les mesures sociales.

Nous verrons ensuite que la crise de 1929 permet aux régimes autoritaires de se mettre en place par le biais de l’autarcie, le populisme et une nouvelle politique d’armement. Le chômage de masse et le mécontentement du peuple envers le capitalisme entraine les nations à repenser une économie où l’État est de plus en plus interventionniste.

Cette nouvelle conception de la place de l’État dans les sociétés américaines et françaises entraine de nombreuses mesures sociales avec la naissance d’un État-Providence. Aux États-Unis, le président Franklin Delano Roosevelt, élu en 1932, lance une nouvelle politique pour lutter contre les effets de la Grande Dépression : le New Deal.

En effet, l'augmentation des dépenses de l’État et la dévaluation financière parait comme l’unique solution pour sortir de la crise.

L’intervention de l’État prend peu à peu le dessus sur le libéralisme.

Le New Deal a pour objectif de soutenir la demande et réduire le chômage.

C’est ainsi que Roosevelt lance une série de réformes qui vont transformer la société américaine lors des cent premiers jours de sa présidentielle.

Pour relancer l’économie et lutter contre le chômage, il met en place la Tennessee Valley Authority chargé de réaliser de grands travaux à utilité publique.

Aussi, il redéfini les conceptions sociales du droit du travail en lançant l’Agricultural Adjustment Act le 12 mai 1933 qui permet de soutenir le niveau de vie des agriculteurs endettés s’ils s’engagent à réduire leur production, cette mesure permet alors de lutter contre la surproduction tout en répondant aux besoins du monde agricole.

Le 16 juin 1933, les États-Unis continuent de répondre aux attentes du peuple en votant le National Industrial Recovery qui permet d’améliorer la vie des ouvriers en augmentant leurs salaires et en établissant un « code de bonne conduite » pour les entreprises.

Bien que ces réformes soient prometteuses, en 1935 le bilan reste décevant : le chomage ne cesse d’augmenter, la production industrielle est en baisse et le pouvoir d’achat stagne. En France, la gauche s’allie pour former le Front populaire qui remporte les élections en 1936.

Pour répondre aux désastres de la crise et aux soulèvements contre le capitalisme, ce nouveau parti se lance également dans une politique d’augmentation du pouvoir d’achat en accordant un rôle important à l’État dans l’économie française.

En effet, le gouvernement français encourage la concentration des entreprises et favorise la nationalisation de certains secteurs clés, comme le cas des chemins de fers français avec la création de la SNCF.

Avec la gauche au pouvoir, le peuple français s’excite, de nombreuses grèves voient le jour et les réclamations de nouvelles mesures sociales se multiplient.

C’est ainsi que le gouvernement de Léon Blum met en œuvre de nombreuses réformes sociales.

Les accords Matignon mettent en place les premiers congés payés, la semaine de 40heures et les contrats collectifs.

Malgré ces grandes avancés sociales, la hausse des prix qui ne permet pas la hausse des salaires et l’augmentation du déficit commercial conduit à l’échec de la politique économique.

De plus, la montée de l’extrême droite des pays voisins (l’Allemagne et l’Italie) et leur volonté guerrière fait percevoir le Front populaire français comme faible et Léon Blum démissionne en juin 1937. Ainsi, les gouvernements repensent le rôle de l’État dans l’économie pour répondre aux mécontentements du peuple envers le capitalisme.

La crise de 1929 permet également de nombreuses avancés sociales, notamment.... »

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